Les actions efficaces contre cet insecte nuisible :
Semer ou planter ail, ciboulette ou aubergine à proximité des plants de pomme de terre. Surveiller attentivement les plantes, notamment le dessous des feuilles où a lieu la ponte. Épandre fumier et compost. Détruire ce qu'il reste des plants après la récolte.
Les taupins, plus connus sous le nom de « larves fil de fer », se nourrissent des tubercules des pommes de terre. Si les pertes quantitatives sont minimes, la qualité des pommes de terre pâtit considérablement de leurs attaques.
« Quand la pomme de terre croît trop rapidement, les cellules à l'intérieur du tubercule, elles, ne suivent pas. Elles deviennent moins solides et elles se dégradent. Puis, on voit apparaître un trou, qu'on appelle le cœur creux », explique le professeur d'horticulture à l'Université Laval.
Pulvérisation de purin d'ortie : cette méthode 100% naturelle fonctionne parfaitement. Le vinaigre blanc contre les doryphores est également l'un des traitements préconisés dans cette lutte.
Les larves voraces et les doryphores adultes adorent particulièrement la pomme de terre, mais également l'aubergine et la tomate. Ils dévorent les racines, les tiges, les tubercules et les feuilles des plantes attaquées.
Protéger les plants. Pour lutter contre le mildiou, redoutable ennemi des pommes de terre, gare aux arrosages excessifs ! La terre doit être humide mais mieux vaut éviter de mouiller le feuillage. En cas d'attaque, on applique généralement de la bouillie bordelaise et on plante les tubercules ailleurs l'année suivante.
Par exemple, le lin bleu (Linum usitatissimum), est une plante naturellement répulsive pour les doryphores. Le basilic, la capucine, le lamier, l'ortie, le raifort ou l'aneth en sont d'autres exemples.
Si les prédateurs naturels du doryphore ne l'ont pas suivi en France, certains de nos insectes auxiliaires sont capables de s'attaquer aux larves. C'est le cas des tachinaires, des staphylins, des carabides ou encore des sauterelles.
Le doryphore (Leptinotarsa decemlineata)est originaire d'Amérique. Il a été introduit en France dans la région de Bordeaux en 1922, et s'est généralisé sur le territoire français puis européen dès 1940. Il se nourrit des feuilles de plantes de la famille de la pomme de terre (Solanacées).
Solution : contrôler la nature du sol, pas trop acide ni calcaire ; faire des apports réguliers d'humus. Avant la culture, semer un engrais vert et choisir des variétés de pomme de terre résistantes. Pratiquer la rotation des cultures.
Pour l'éloigner, répandez du marc de café autour des plantes à protéger ou arrosez-les de purin de fougère ou d'ortie. À cette époque de l'année, piégez-la en enterrant sur son passage des bouteilles coupées en deux remplies à moitié d'eau : attirée par l'humidité, elle se noie pendant la nuit.
Pour les tuer rapidement, vous pouvez tout simplement les noyer dans un seau d'eau. Écrasez également des larves en les frottant vigoureusement contre les feuilles. Les pontes sont de couleur jaune se logeant généralement sur le dos des feuilles.
Pulvériser de la bouillie bordelaise au jardin car elle constitue un répulsif efficace contre le doryphore à condition que la pulvérisation soit effectuée deux à trois soirs de suite, Dès le mois d'avril, inspecter le plus régulièrement possible les feuilles de pommes de terre.
Les poules peuvent manger les doryphores en grattant le sol dans les potagers. Elles sont d'excellentes alliées pour protéger les cultures chez soi. Le ramassage manuel dans les potagers est également une bonne méthode pour réduire les populations.
La tête et le pronotum sont jaune orangé avec des taches noires variables en forme et en nombre selon les individus. Comportement : les doryphores volent bien ce qui leur permet de coloniser de nouveaux sites.
Traitement naturel et bio :
Si vous avez eu des doryphores l'an passé et que vous avez des poules, n'hésitez pas à les lâcher dans le potager en fin d'hiver, juste avant que les doryphores ne sortent. Elles vont alors picorer le sol pour en extraire des vers et des larves.
C'est le régime alimentaire du mulot qui le transforme en ravageur du jardin : il se nourrit de graines, de baies (mûres, framboises...), d'insectes, de racines (carotte, céleri, navet, pommes de terre...) et attaque le collet des légumes (poireau, chicorée, bettes...), ce qui finit par faire beaucoup de dégâts.
Contre le taupin de la pomme de terre, le LTZ a testé la stratégie « Attract and kill ». Cette méthode biologique consiste à attirer la larve de taupin puis à la parasiter à l'aide de champignons pour la détruire.
La larve de hanneton, communément appelée « ver blanc », est en recrudescence dans les jardins…