Le capital social permet donc, dans une certaine mesure, de rassurer les partenaires d'une société (clients et fournisseurs essentiellement). Plus le capital est élevé, plus ils disposeront de garanties et donc plus ils seront psychologiquement prêts à travailler avec une entreprise.
Le capital social est fixé à la création et son montant minimum est de 1€ à l'exception des sociétés anonymes où le minimum est de 37 000€. Toutefois, ce capital peut être augmenté ou diminué au fil des années. Cette somme ne peut pas être restituée aux associés sauf en cas de dissolution de la société.
Le capital humain contribue aussi à la croissance et, d'après certains éléments d'information, ce pourrait être également le cas du capital social. Le capital humain procure aux individus des avantages parmi lesquels l'amélioration des revenus du travail et l'employabilité.
Les capitaux propres représentent la part du patrimoine de l'entreprise financée par les actionnaires ou associés. Le capital social, quant à lui, est la somme des apports en numéraire et en nature des associés au moment de la création de l'entreprise.
Le capital social minimum par type de sociétés
Pour les sociétés anonymes (SA), un capital minimum de 37000 euros doit être réuni ; Pour les SARL, SAS, SNC et sociétés civiles, aucun capital minimum n'est obligatoire.
Le capital social c'est la valeur d'origine de l'entreprise, représentée par des sommes d'argents (apport numéraire, parts sociales, actions d'autres sociétés, etc.) et/ou des biens (immeubles, fonds de commerce, marques, brevets, etc.) mis à sa disposition soit par ses associés, soit par ses actionnaires.
Pour récupérer le capital social d'une société immatriculée, il faut attendre au moins 15 jours en moyenne après le blocage des fonds des créanciers, puis présenter l'extrait Kbis au dépositaire des fonds.
Une augmentation de capital par incorporation de réserve se traduit par l'intégration des bénéfices, réserves ou primes d'émission, d'apport ou de fusion, au capital de la société. Elle n'a donc pas pour effet d'apporter de nouvelles ressources à la société mais uniquement d'améliorer le gage des créanciers sociaux.
Conséquences de l'opération. Une augmentation de capital entraîne généralement une augmentation des capitaux propres et donc des ressources stables mais aussi du fonds de roulement de la société, et une dilution des actionnaires.
L'augmentation de capital permet à l'entreprise de financer sa croissance ou de régler ses dettes. L'actionnaire déjà en place risque la dilution de sa participation s'il ne pas participe à l'opération. Il est impossible de prévoir l'effet d'une augmentation de capital sur le cours de l'action.
Le capital social est bloqué à la banque au moment de la création pendant quelques jours. Ensuite, dès qu'il est débloqué, il peut être utilisé pour permettre à la société de fonctionner. Plus le capital social est important, plus la société a eu de ressources pour démarrer son activité.
Si la société a besoin de liquidités complémentaires, les associés peuvent lui prêter l'argent nécessaire. Il suffit de remettre un chèque ou de faire un virement sur le compte bancaire professionnel, en provenance du compte bancaire personnel de chaque associé.
A partir du moment où le capital est placé au départ dans la société, il n'est pas récupérable. Le remboursement du capital sera effectif lors de la dissolution de la société. En effet, le capital placé au départ doit servir au fonctionnement de la société, tout au long de sa vie.
Il s'agit de l'apport en numéraire, l'apport en industrie et enfin, l'apport en nature.
Pour augmenter le capital social d'une société, le chef d'entreprise, c'est-à-dire le président de la SAS ou le gérant de la SARL ou de la SCI, doit organiser une Assemblée générale extraordinaire (AGE) pour recueillir l'avis des associés.
Traditionnellement, dans les projets à deux ou trois associés qui participent à l'activité de la société, le capital social est réparti à égalité (50/50 ou un tiers chacun). Cette répartition égalitaire peut toutefois être déséquilibrée en pratique lorsque l'on analyse le degré d'implication de chaque associé.
La réduction de capital a pour principal objectif d'assainir les comptes de l'entreprise. C'est notamment le cas lorsqu'elle a subi des pertes financières. Toutefois, elle peut être mise en œuvre, même si la situation financière de l'entreprise n'est pas compromise.
Le capital social d'une société représente, au « passif de son bilan », les ressources que les associés ou actionnaires ont laissées de façon permanente à la société.
Ce capital symbolique donne une certaine assurance et estime de soi à l'individu concerné. Aux riches « le monde social donne ce qu'il y a de plus rare, de la reconnaissance, de la considération, c'est-à-dire tout simplement de la raison d'être » (Bourdieu).
Le coup d'accordéon est une solution adaptée, car elle permet de diminuer le montant du capital social pour apurer les pertes avant de procéder à la reconstitution du capital social pour repartir sur des bases saines.
Déblocage du capital : à réception du Kbis
Ce n'est qu'une fois le Kbis reçu que la banque débloque le capital et le place sur le compte courant de la société. L'opération de déblocage du capital, c'est en fait, la récupération du capital par la société au démarrage de l'activité.
Capital social des SARL (et EURL) : aucun minimum. Capital social des SAS (et SASU) : aucun minimum. Capital social des SA : un montant minimum de 37 000 euros est obligatoire. Capital social des sociétés civiles : aucun minimum.
Les principaux inconvénients de l'ouverture du capital
Lorsque la taille de l'équipe le permet, il est d'ailleurs recommandé qu'un associé puisse se consacrer majoritairement à la levée de fonds, Une moins grande autonomie dans la gestion de l'entreprise, car il faut rendre des comptes aux autres actionnaires.