Le lait infantile de jument est celui se rapprochant le plus du lait maternel humain. Il est digeste, riche en fer, cuivre, vitamine D et C, calcium, il contient aussi naturellement des acides gras insaturés, tout comme des substances utiles pour renforcer le système immunitaire du nouveau-né.
Il y a deux types de laits infantiles à base de protéines animales : ceux à base de lait de vache et ceux issus du lait de chèvre. Ces deux formules s'adaptent autant à la bonne croissance d'un bébé en phase de sevrage qu'à un bébé non allaité au sein.
Le lait relais est un compromis entre le lait maternel et le lait de suite, sa composition étant enrichie en acides gras essentiels (oméga 3 notamment), probiotiques et prébiotiques, vitamines et minéraux pour se rapprocher au mieux du lait maternel (Picot relais, Nidal Relais, Gallia calisma relais).
Après l'allaitement et à partir de 6 mois, il est préférable de continuer avec un lait de suite (2ème âge). Demandez conseils à votre médecin ou pharmacien qui connait votre enfant et qui pourra vous aider à choisir le lait infantile qui convient à votre bébé.
La plus simple : les laits végétaux. Le lait de soja n'est pas la panacée mais un mélange amande/riz est parfaitement adapté aux enfants. Et sinon, pour les enfants plus grands, de nombreux végétaux comme le chou, le sésame, le navet, l'amande… assurent un apport en calcium suffisant pour petits et grands.
Le principe de l'allaitement prolongé est de le laisser se terminer tout seul, au rythme de l'enfant. Petit à petit, au fur et à mesure de l'introduction des aliments solides, celui-ci va espacer les tétées et abandonner progressivement le sein.
Naturellement, le lait de chèvre serait également plus digeste que le lait de vache, et plus proche de la composition du lait maternel.
En introduisant trop tôt le biberon (ou une sucette), bébé risque de bouder le sein par la suite, ne sachant plus comment bien positionner sa langue pour extraire le lait. Il risque aussi d'estimer que le débit au biberon est bien plus intéressant que celui au sein !
Le gros inconvénient de l'allaitement mixte, c'est le risque de confusion entre le sein et la tétine du biberon, qui pourrait compromettre la tétée au sein.
Le sevrage du bébé
D'un point de vue pratique, Il est préférable de commencer par remplacer la tétée la moins “productive”, en général celle de la fin d'après-midi, par un biberon de lait infantile. Il est conseillé d'attendre 4 à 5 jours pour remplacer une 2ème tétée par un 2ème biberon et ainsi de suite.
Quand commencer ? Il vaut mieux introduire les biberons de lait industriel le plus tard possible car il n'y a pas de meilleur aliment que le lait maternel pour votre bébé. Il est recommandé d'allaiter exclusivement jusqu'à 6 mois révolus ou au moins 4 mois révolus.
Pour l'enfant de 0 à 6 mois, il s'agit du lait premier âge, aussi appelé "préparation pour nourrissons". Ce dernier quelle que soit la référence choisie, couvre la totalité des besoins bébé. Seule une supplémentation en vitamine D et en fluor est nécessaire.
Préférez choisir un biberon pour bébé avec une tétine de forme allongée, pas trop épaisse dès la base et très souple. Il n'existe évidemment pas de tétine identique au sein, mais ce choix permettra à Bébé de retrouver certaines sensations qu'il a avec le sein et de conserver une meilleure technique de succion.
Il est recommandé d'allaiter au moins jusqu'aux 6 mois de l'enfant, mais on peut arrêter l'allaitement au bout de quelques jours ou après de nombreux mois. En matière de sevrage, c'est à chaque femme de choisir le meilleur moment, pour elle et son bébé. C'est important de se sentir bien avec sa décision.
Le premier et meilleur lait pour votre bébé, c'est en effet le lait maternel, qui reste recommandé exclusivement de la naissance jusqu'à 6 mois. Il s'adapte naturellement aux besoins de votre nourrisson, en fonction de son âge, mais aussi au cours de la tétée.
Préférez supprimer d'abord la tétée du soir et conservez celle du matin. C'est la meilleure méthode pour éviter un engorgement des seins. Le pic de prolactine étant à son maximum à 5 heures du matin, la tétée du matin est en effet toujours celle qui est la plus abondante.
Il est normal d'allaiter au moins huit fois en 24 heures. Habituellement, le nombre de tétées diminue une fois que l'allaitement a pris un rythme régulier. Pendant une poussée de croissance, les bébés veulent téter parfois plus souvent pendant un jour ou deux pour faire augmenter la production de lait.
Lait à teneur réduite en lactose ou préparation sans lactose : c'est une solution idéale si les coliques de votre bébé sont le résultat d'une intolérance ou d'une indigestion au lactose. Vous pouvez l'utiliser à la place du lait de vache.
En cas de RGO (reflux gastro-œsophagien) et de constipation il est recommandé de donner un lait épaissi par la caroube, et d'éviter l'amidon.
Produits laitiers
S'il n'est pas digéré, ce sucre, le lactose, peut occasionner la production de gaz, des ballonnements, de la diarrhée et de l'inconfort à l'estomac. Le produit Lactaid® peut soulager ces gaz s'il est pris avec la première bouchée ou gorgée de produit laitier.
L'allaitement non, ça ne fatigue pas. Ce qui fatigue, c'est de préparer les biberons en pleine nuit, les nettoyer, faire le rot à votre bébé ( pas besoin lors d'un allaitement), ce sont les crampes de bébé (nettement moins lors d'un allaitement, etc…).
Physiologiquement, à 6 mois, un bébé n'a plus besoin d'être nourri la nuit. Mais les tétées peuvent être un tel plaisir pour lui, qui a pris cette habitude depuis sa naissance, qu'il faut parfois l'accompagner en douceur s'il semble continuer à les réclamer.
En effet, la prolactine augmente quelque peu l'appétit ce qui permet de manger suffisamment pour faire face aux besoins. Il est même possible chez certaines femmes que cela soit responsable d'une prise de poids supplémentaire… Pas d'inquiétude, les choses se rétabliront naturellement quelques mois après l'accouchement.