Avantage n° 1 du licenciement économique pour le salarié : il permet de bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle ou d'un congé de reclassement.
Dans le cadre d'un licenciement économique le salarié peut bénéficier par exemple du maintien de son salaire pendant 12 mois à 75% alors qu'avec la rupture conventionnelle, l'aide au retour à l'emploi est calculée sur la base de 57% du salaire de référence.
Pour l'employeur, le principal inconvénient réside dans la possibilité dont dispose le salarié de contester la rupture après l'homologation, le plongeant ainsi dans une situation d'insécurité juridique (article L1237-14 du Code du travail).
Le choix entre licenciement économique ou rupture conventionnelle dépend principalement de la situation du salarié. Cependant, la plupart du temps, le licenciement économique sera plus avantageux pour le salarié, pour les raisons suivantes : Il peut bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Vous pouvez demander à votre employeur de vous licencier, mais ce dernier n'a aucune raison d'accepter d'autant plus qu'il ne s'agit pas d'une procédure réglementée. Gardez en tête que ce type de demande pourrait par la suite vous porter préjudice.
Les avantages pour le salarié : Le salarié licencié économiquement bénéficie d'une indemnité de licenciement qui est généralement plus élevée que l'indemnité de rupture conventionnelle. Le salarié conserve son droit au chômage, ce qui peut lui permettre de retrouver rapidement un nouvel emploi.
La procédure de licenciement à l'amiable est plus rapide en pratique : le salarié s'offre la possibilité de quitter plus tôt son emploi.
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
Son montant dépend de votre ancienneté : Si vous avez au moins un an d'ancienneté dans l'entreprise qui vous a licencié(e), l'allocation s'élève à 75 % de votre ancien salaire brut déterminé à partir des rémunérations afférentes au contrat ayant donné lieu à l'adhésion au CSP et uniquement à celui-ci.
Côté employeur, les motifs de refus sont divers. Il peut se montrer réticent à voir partir un bon élément de l'entreprise. Il peut aussi être peu enclin à verser l'indemnité de rupture. Il préférera dans ce cas que le salarié démissionne.
L'indemnité de rupture conventionnelle est-elle soumise à une contribution patronale spécifique ? L'indemnité de rupture conventionnelle est soumise à une contribution patronale spécifique de 30 % sur la part de l'indemnité exonérée de cotisations sociales.
L'employeur a le droit de refuser une rupture conventionnelle sans avoir à se justifier. Les raisons de ce refus peuvent être d'ordre économique ou simplement parce que l'employeur n'est pas habitué à ce procédé.
Quel motif pour un licenciement à l'amiable ? Le licenciement à l'amiable peut s'effectuer sans motif légal de licenciement. Quelle que soit votre ancienneté dans l'entreprise, votre employeur, tout comme vous, peut proposer une rupture conventionnelle du contrat de travail.
Aucune indemnité de rupture n'est due. Seul le solde de tout compte doit être versé au salarié. Cependant, même en cas de faute grave ou lourde, le salarié peut percevoir des allocations chômage s'il remplit les conditions d'éligibilité. 📌 À retenir : la rupture conventionnelle sans indemnité n'est jamais possible.
Privilégiez un entretien privé, faîtes en lui la demande. Ne pas envoyer votre demande de rupture conventionnelle sans avoir, au préalable, évoqué vos intentions auprès de votre employeur. Fixer une réunion avec votre employeur pour lui expliquer au calme votre volonté de partir.
Quel que soit son motif (faut grave, lourde, inaptitude…), il est considéré comme une condition de chômage involontaire et ouvre donc droit aux allocations chômage, à condition de remplir toutes les autres conditions d'ouverture de droits.
Motifs du licenciement
En cas de licenciement pour faute grave ou lourde, l'indemnité n'est pas versée. Toutefois, des dispositions conventionnelles : Convention collective, accord collectif, accord de branche, d'entreprise ou d'établissement applicables en droit du travail.
Ainsi, si votre salaire net s'élève à 1500 €, votre salaire brut s'élève à 1947 € par mois. En conséquence, votre allocation mensuelle de retour à l'emploi se calculera ainsi : 11,72 € x 30 jours = 351,60 €, somme à laquelle il y a lieu d'ajouter 40,4 % de votre salaire brut, soit 786,59 €.
C'est donc le principal avantage du licenciement (quel qu'il soit) par rapport à la démission ; la démission ne permettant d'obtenir le chômage que dans des cas très spécifiques comme la reconversion professionnelle. Des indemnités peuvent également être obtenues selon le type de licenciement.
Si l'entretien préalable a lieu un lundi, l'employeur peut notifier le licenciement à compter du jeudi. Le délai d'envoi de la lettre de licenciement est fixé à 1 mois maximum après la date de l'entretien préalable.
Après l'entretien et avant d'envoyer la lettre de licenciement, l'employeur doit attendre un délai minimal fixé ainsi : 7 jours ouvrables pour un salarié non-cadre, 15 jours ouvrables pour un cadre.
La circulaire pour les demandes de rupture conventionnelle 2024 est parue tardivement cette année, le 30 novembre 2023. Aucune explication au caractère extrêmement tardif de cette date.