"Concernant le lien entre antidépresseurs et cauchemars, autant les benzodiazépines sont amnésiantes, autant les sérotoninergiques qui sont beaucoup utilisés dans la dépression ont plutôt tendance dans le premier mois à supprimer les souvenirs de rêve, il y a beaucoup de sommeil paradoxal.
Des cauchemars ont été rapportés à des collyres de bêta-bloquants utilisés dans le traitement du glaucome. Des anti-infectieux ont été impliqués comme l'érythromycine, la clarithromycine, la ciprofloxacine, le ganciclovir et la néfloquine.
Le trouble peut être idiopathique (sans cause connue), mais il peut aussi être associé à une narcolepsie (état de somnolence permanent) ou à la consommation de médicaments, comme certains antidépresseurs. Cette parasomnie peut aussi être liée à des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.
Si vous souffrez de cauchemars chroniques, adoptez une routine relaxante avant de vous mettre au lit. Essayez de vous détendre, par exemple en prenant une boisson chaude, en lisant, en écoutant de la musique douce, en méditant ou en pratiquant des exercices de respiration.
Il arrive, bien que très rarement, que les benzodiazépines causent de l'agitation, des hallucinations et des cauchemars. Une réduction de la dose permet d'atténuer les effets secondaires.
La Zopiclone, en favorisant la somnolence et la perte de vigilance, peut s'avérer dangereux en cas de conduite d'un véhicule.
Faire des cauchemars de façon répétée peut être le signal que quelque chose ne va pas dans notre vie (ou dans notre tête). Ils nous réveillent en sursaut, provoquent des sueurs froides, accélèrent subitement notre rythme cardiaque et nous empêchent parfois de se rendormir.
85% des adultes font des cauchemars occasionnellement. Faire des cauchemars est donc tout à fait normal, bien que désagréable.
En effet, 85 % des adultes font occasionnellement des cauchemars et 6 % d'entre nous en font au moins une fois par semaine. Même si faire un cauchemar n'est jamais très plaisant, de récentes études ont montré qu'ils étaient bénéfiques à notre santé.
L'immobilité corporelle est une des caractéristiques comportementales du sommeil. On regroupe sous le nom de parasomnies un groupe d'affections qui se caractérisent par des comportements anormaux et des expériences indésirables se produisant à l'endormissement ou pendant le sommeil.
Votre médecin traitant, première étape vers le diagnostic
Si cela s'impose, il vous adressera alors à un spécialiste adapté à votre cas : cardiologue, pneumologue, psychologue psychiatre, voire même un sophrologue… Il pourra également vous prescrire un test dans un centre du sommeil (voir encadré).
C'est un songe durant lequel la personne qui éprouve le rêve à bien conscience d'être en train de rêver, avec un sentiment de contrôle très fort sur le déroulement du rêve.
En général, les cauchemars surviennent après avoir vécu des situations de stress et d'anxiété, qu'elles soient récentes ou anciennes. Mais les émotions fortes ne sont pas les seules à pouvoir engendrer des cauchemars : un repas trop copieux le soir, l'alcool et certains médicaments peuvent avoir le même effet.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
Si vous souffrez de terreurs nocturnes à l'âge adulte, vous pouvez consulter un neurologue spécialiste du sommeil.
Il permet de réinitialiser le cerveau, et en particulier les fonctions cognitives : l'humeur, la mémoire, l'attention, etc. Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique.
Mauvais rêve et cauchemar
Contrairement aux mauvais rêves, dans lesquels le niveau de peur est modéré, le cauchemar est caractérisé par un niveau de peur excessif qui perturbe le sommeil et qui a un impact négatif sur la personne réveillée.
C'est en général vers l'âge de 1 an ou 18 mois que votre bébé commence à faire des cauchemars. Le bébé de 6 mois paisible qui faisait ses nuits et l'admiration de tous est bien loin : votre « grand » bébé se réveille en criant et en pleurs, en deuxième partie de nuit.
En réalité, ces pleurs ou ces larmes que l'on verse en dormant sont provoqués par nos émotions, et rien d'autre. En effet, pendant le sommeil paradoxal qui laisse souvent place à la parasomnie, toutes nos émotions et nos sentiments, même les plus enfouis se manifestent, que ce soit : La tristesse. L'angoisse.
Le médecin traitant peut choisir d'adresser la personne à un médecin neurologue ou à un centre du sommeil : si l'insomnie s'aggrave ou ne s'améliore pas après une première prise en charge, s'il suspecte un syndrome d'apnées obstructives du sommeil ou un syndrome des jambes sans repos.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
Si l'escitalopram (Seroplex®) figure sur la liste des médicaments à écarter dressée en 2017 par la revue Prescrire, c'est parce qu'il exposerait à des risques cardiologiques plus élevés que les autres antidépresseurs.