Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ibuprofène®, Voltarene®, Diclofénac®…)
Pour plus d'efficacité contre la douleur et la fièvre, peut-on associer un AINS et du paracétamol ou deux AINS ? Non, il n'y a pas lieu d'associer un AINS et du paracétamol. De la même façon, il ne faut jamais associer deux AINS.
Si vous avez une maladie des reins, du foie, vous souffrez d'alcoolisme chronique, vous pesez moins de 50 kg : consultez un professionnel de santé avant de prendre du paracétamol. Si vous êtes enceinte : en règle générale, la prise de médicament doit être évitée pendant cette période.
Par exemple, le mélange cocaïne-amphétamines, accentue les effets de stimulation du système nerveux central, ce qui potentialise les risques d'hyperthermie, de déshydratation et de problèmes cardiaques. Un autre exemple connu est la prise d'alcool en étant sous traitement antibiotique.
Par contre le Doliprane au coucher devrait faciliter votre endormissement du fait qu'il peut diminuer la température du corps, condition indispensable à l'apparition du sommeil.
Prendre plusieurs médicaments (ou molécules) en même temps peut modifier leur efficacité ou leur toxicité. On parle alors d'interaction médicamenteuse. Celle-ci peut prendre plusieurs formes : Les effets des produits peuvent être diminués ou supprimés, les rendant ainsi moins efficaces.
A titre d'information générale, sachez tout d'abord que les interactions médicamenteuses figurent toujours sur la notice de votre médicament et que votre médecin et votre pharmacien sont vigilants sur une éventuelle incompatibilité.
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
Le Doliprane contient du paracétamol, le seul principe actif incorporé dans ce médicament. Le paracétamol est l'antalgique et antipyrétique de référence indiqué en première intention pour soulager les douleurs (maux de tête, douleurs musculaires…) et en cas de fièvre.
Doliprane® ne doit pas être utilisé en cas d'allergie ou d'hypersensibilité connue au paracétamol ou à l'un des constituants (en particulier au blé en raison de la présence d'amidon de blé), ni en cas de maladie grave du foie.
Serge Perrot, rhumatologue et médecin de la douleur à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu (Paris), "le paracétamol et l'ibuprofène peuvent être utilisés sans problème de façon concomitante".
L'administration de paracétamol et d'ibuprofène peut se faire simultanément en cas de fortes douleurs ou fièvres qui résistent à l'action d'une première prise de l'un ou l'autre de ces médicaments. Bon à savoir : il est alors nécessaire d'espacer les prises de 6 heures minimum.
et le kétoprofène (Profenid, Toprec, Ketum) appartiennent à la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), qui ont déjà fait l'objet de signalements pour des complications infectieuses graves (comme l'impact cardiovasculaire du diclofénac) .
La posologie unitaire usuelle est de un comprimé de 1000 mg par prise, à renouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut être répétée au bout de 4 heures minimum. Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 3000 mg de paracétamol par jour, soit 3 comprimés par jour.
Le conseil en + : lorsqu'un médicament peut être pris au maximum 4 fois par jour, cela signifie que les quatre prises doivent être réparties sur 24 heure, soit une prise toutes les 6 heures.
La posologie usuelle est de 1 ou 2 comprimés à 500 mg par prise (selon l'intensité de la douleur), à renouveler en cas de besoin au bout de 4 heures minimum. Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 3 g de paracétamol par jour, soit 6 comprimés par jour.
Résultat : le paracétamol induit une hausse de 5 mm Hg sur la pression systolique (le plus grand chiffre de la tension) et de 1,5 mm Hg sur la pression diastolique (le plus petit chiffre). Cette augmentation n'est pas énorme mais bien réelle.
Cependant en cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles dans certains cas. Le terme surdosage s'entend par l'utilisation d'un dosage non adapté, une dose trop importante par prise ou par jour, et un délai minimum entre les prises non respecté.
Les résultats ont montré que le paracétamol effervescent agit en 20 minutes au lieu de 45 pour le comprimé.
Florence Beauvais rappelle que quatre signes doivent alerter. Pour s'en souvenir, un acronyme : EPOF, pour essoufflement, prise de poids, œdème et fatigue. "Essoufflé, c'est le premier symptôme, le plus fréquent", rappelle la spécialiste.
Une toux en position allongée, survenant surtout la nuit, peut être associée. L'apparition d'un essoufflement en position allongée est un symptôme d'aggravation nécessitant une consultation médicale urgente.