Le cas de la dysphasie : Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
La dysphasie ne peut pas disparaître avec le temps, mais elle peut devenir moins perceptible avec une rééducation bien menée. On peut contourner ce trouble par des points d'appui, notamment en mettant en place des aménagements qui reposent sur des repères visuels (post-it, pense-bêtes, observation…).
La dysphasie est certes un trouble qui ne disparaît pas mais, des solutions existent pour mieux-vivre avec ces difficultés. L'important est de pouvoir mettre en place des choses, pour permettre à un enfant dysphasique de s'intégrer, d'apprendre à son rythme, aussi bien que possible, dans sa classe.
Les IMPro accueillent des jeunes entre 14 et 20 ans en situation de handicap en fonction du niveau de leurs difficultés. Ils proposent des formations professionnelles ou pré-professionnelles, ainsi qu'un enseignement général, le tout avec un accompagnement médical et social.
En revanche, contrairement à l'autisme, la dysphasie n'est pas associée à une rigidité intellectuelle, des intérêts limités, des comportements stéréotypés, de la difficulté à s'adapter aux changements ni à des troubles relationnels et de socialisation. un manque de stimulation.
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues.
Les conséquences sur la vie scolaire
Le langage de l'enfant sera pauvre en vocabulaire et peu structuré, ce qui rendra également les échanges très compliqués. Enfin, l'apprentissage de récitations ou de leçons sera tout particulièrement difficile.
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
L'origine de la dysphasie serait principalement héréditaire. Il s'agirait d'un dysfonctionnement des structures cébrales du langage entraînant un trouble neurodéveloppemental de la parole.
Quelques enfants dysphasiques sont hyperactifs ou au contraire hypoactifs en réaction à leur entourage. L'enfant dysphasique soutient difficilement son attention ne sachant quelle cible il doit focaliser ou, au contraire, il s'intéresse démesurément à un détail sans importance.
L'enfant dysphasique présente fréquemment d'autres difficultés qu'uniquement celles de langage. Spontanément, on pense que le langage et la communication sont reflétés par les mots et les phrases. D'autres habiletés, liées de près ou de loin à l'apprentissage de la langue, peuvent aussi être affectées et influencées.
Proposer des écritures non manuscrites, avec une police simple. Eviter de le faire lire à haute voix, sauf s'il est volontaire. Penser à structurer les notes mises au tableau. Lui donner les textes avant pour qu'il puisse les préparer à la maison.
Les enfants dysphasiques présentent souvent un trouble de l'abstraction => utiliser un langage concret. De plus, ils comprennent mieux ce qu'ils peuvent voir, toucher... Permettre à l'enfant de s'exprimer avec des gestes, des images… S'assurer de la compréhension du message (reformulation, poser des questions…)
Des facteurs génétiques sont impliqués car on retrouve plus fréquemment des troubles du développement du langage oral ou des difficultés d'apprentissage du langage écrit chez les parents et /ou les membres de la fratrie de l'enfant dysphasique.
L'interlocuteur d'un enfant dysphasique va devoir, entre autres, adapter son rythme de parole, simplifier le vocabulaire utilisé, recourir au langage non-verbal afin de préserver la relation.
Utiliser des dictionnaires visuels, des imagiers. Être redondant dans les explications, utiliser plusieurs canaux sensoriels à la fois. Répéter les consignes et reformuler si nécessaire. La lecture labiale peut améliorer sa compréhension, il est donc important qu'il puisse voir votre visage et celui de l'enseignant.
La dysphasie est un trouble. Elle persiste tout au long de la vie, mais les manifestations varieront et le degré de sévérité peut lui aussi changer. Ce trouble n'est pas la conséquence d'un manque de stimulation, d'un déficit sensoriel (par exemple auditif), ni d'une déficience intellectuelle.
Donner une seule consigne à la fois. Encourager l'enfant à s'exprimer avec des gestes et des images. Accepter les erreurs d'expression si le message est correct. Ne permettre l'intervention que d'un seul élève à la fois en classe.
La dyscalculie est une altération de la cognition mathématique entraînant des limitations dans la manipulation des chiffres et des ordres de grandeur.
Ne pas donner trop d'informations à la fois, et surtout pas dans une même phrase. Lui laisser le temps de répondre car ses productions demandent souvent plus de temps que la normale. On peut créer au quotidien des situations simples de communication verbale qui ne mettent pas l'enfant en difficulté.
C'est tout le problème des adultes dysphasiques. Une prise en charge est possible chez un orthophoniste ou un neuropsychologue mais, en pratique, elle n'est pas toujours facile à mettre en oeuvre.
Lorsque le diagnostic est posé, l'enfant devra être suivi par différents spécialistes pour une évaluation, en vue de traiter ses symptômes (orthophoniste, psychomotricien, ergothérapeute…), car il se peut que la dysphasie soit associée à d'autres troubles dys, tels que la dyslexie ou la dysorthographie.
La dysphasie de Broca est l'un des types de dysphasie les plus courants. Il s’agit de lésions d’une partie du cerveau connue sous le nom d’aire de Broca. L'aire de Broca est responsable de la production de la parole. Les personnes atteintes de dysphasie de Broca ont d'extrêmes difficultés à former des mots et des phrases et peuvent parler avec difficulté, voire pas du tout.
Elles affectent le fonctionnement des zones du cerveau associées à la prononciation, la phonologie, la syntaxe et la sémantique chez les personnes qui en sont atteintes. La dysphasie et aphasie vont toutes deux induire des difficultés plus générales à interagir, apprendre ou comprendre verbalement.
La dysphasie peut être divisée en deux types : la dysphasie expressive (affectant la capacité de parler, de signer et d'écrire) et la dysphasie réceptive (affectant la capacité de comprendre la parole, la langue des signes et l'écriture) .