À la différence de « avant que », et quoi que l'on pense souvent, « après que » doit être suivi d'un verbe à l'indicatif et non au subjonctif : Il fait toujours une sieste après qu'il a mangé. Mon grand-père faisait toujours une sieste après qu'il avait mangé.
« Bien que », locution qui introduit une concession, est en général suivie du subjonctif.
En règle générale, le subjonctif et l'indicatif sont tous deux permis. Si le fait que forme le sujet de la phrase, l'emploi du subjonctif est plus fréquent. Le fait qu'elle soit/est revenue est rassurant. Le fait que la guerre se soit/s'est poursuivie si longtemps est triste.
Après « pour que », le verbe est au subjonctif : il faut écrire « pour qu'il le revoie » et non « pour qu'il le revoit ».
Les subordonnées circonstancielles introduites par "que" obéissent aux mêmes règles : indicatif si le fait est considéré dans sa réalité, subjonctif si le fait est une simple possibilité ou mis en doute, conditionnel si le fait dépend d'une condition - exprimée ou non.
La conjonction "après que" est suivie d'un indicatif et non pas d'un subjonctif : Le médecin est reparti après qu'il a examiné le patient. Les verbes "décider" et "espérer" sont suivis d'un indicatif même s'ils expriment une opinion.
Bonjour, La locution conjonctive sans que introduit une subordonnée complément circonstanciel de manière. Après sans que on met le subjonctif. Les dents lui poussèrent sans qu'il pleurât une seule fois.
Le subjonctif s'emploie quand la réalisation de l'action exprimée par le verbe est mise en doute, est incertaine ou rejetée. L'indicatif exprime la réalité, la certitude. - Moi, que j'aille travailler ! Il est exclu que je le fasse.
Il y a quatre temps au subjonctif : le présent, le passé, l'imparfait et le plus que parfait. Seuls les deux premier sont couramment utilisés.
Comme l'indicatif et le subjonctif, le conditionnel est un mode. On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge.
Attention : les verbes tels que penser que et croire que à la forme négative sont suivis du subjonctif : Je ne pense pas qu'il soit si vieux. Elle ne croit pas que je puisse arrêter de fumer.
Il est possible que + subjonctif : Il est possible qu'il vienne demain.
Le subjonctif exprime traditionnellement un souhait, un désir, un ordre, un doute, un conseil ou une supposition. Il s'agit d'une action non-réalisée au moment où on s'exprime. La plupart du temps, ces verbes se retrouvent dans une proposition subordonnée introduite par la conjonction que ou quoi.
Verbes de doute/incertitude (douter, ne pas → être sûr , ne pas être certain ...)
Le subjonctif présent (ou le présent du subjonctif) est un temps de verbe simple qui fait partie du mode subjonctif. Il sert à exprimer une action incertaine, non réalisée au moment de l'énonciation.
C'est comme si on avait : Ils voulaient quelque chose […] qui puisse perdurer et affronter toutes les éventualités climatiques. La question qui se pose alors est celle de l'emploi de l'indicatif (y compris du conditionnel) ou du subjonctif dans une proposition relative (introduite ici par le pronom relatif qui).
Après la locution "bien que", le verbe est toujours au subjonctif. La raison ? Cette locution introduit une proposition concessive (on exprime une concession, on nuance ses propos, on tempère un jugement…) Exemple : Il vous serrera (indicatif) la main, bien que vous soyez (subjonctif) son adversaire.
Le subjonctif est utilisé quand l'action est supposée, douteuse, désirée ou dépend d'un sentiment, d'un ordre aussi. Remarquons la conjonction que qui introduit le subjonctif dans les 3 phrases. Le conditionnel est utilisé quand l'action est soumise à une condition, à une hypothèse.
Le mode participe est impersonnel c'est-à-dire qu'il n'est pas précédé des pronoms je, tu, il, nous, vous et ils. L'usage le plus courant du participe est de pouvoir désigner le verbe comme un adjectif tout en gardant ses propriétés de verbe.
LE CONDITIONNEL / Mode et temps. Le conditionnel comprend trois temps : le présent (temps simple), le passé (temps composé) première forme et le passé deuxième forme. Il est le mode de l'irréel, de l'hypothétique.
Les temps du gérondif
On retrouve deux temps dans ce mode : le présent et le passé. Le gérondif présent est le participe présent précédé de "en". Il est invariable et s'emploie comme complément circonstanciel. Le gérondif passé est le participe passé précédé de "en".
À l'impératif, le verbe se forme sans pronom et la phrase contient généralement un point d'exclamation. On retrouve dans ce mode deux temps : le présent et le passé. L'impératif présent sert à exprimer un ordre, un souhait ou un conseil. L'impératif passé est très peu utilisé.
Le plus-que-parfait du subjonctif est formé à partir des auxiliaires avoir et être conjugués à l'imparfait du subjonctif auxquels on ajoute le participe passé. L'usage du plus-que-parfait du subjonctif est limité à la troisième personne du singulier et se retrouve surtout en littérature.