Un prolapsus survient lorsque les moyens de fixation de l'utérus font défaut : muscles releveurs du périnée, ligaments. Cet événement est favorisé par des grossesses répétées, un accouchement trop rapide ou s'étant accompagné de déchirures du périnée, la naissance d'un gros enfant, en particulier après un forceps.
On appelle « prolapsus » la descente d'un ou plusieurs organes du bassin vers l'entrée vaginale. Ces organes peuvent être la vessie, le vagin, l'utérus ou encore le rectum. Ce phénomène est dû au relâchement ou à l'endommagement des structures (ligament, muscles du plancher pelvien, etc.)
Le pessaire: c'est un anneau en silicone adapté aux dimensions du vagin et inséré dans ce dernier pour soutenir la vessie ou l'utérus.
Symptômes du prolapsus génital
Les femmes ont une sensation de "boule vaginale" ou de pesanteur au niveau du bassin, du périnée ou du rectum ou tout simplement une gêne. La gêne augmente en général lors des efforts physiques (longue marche, etc.) et diminue après quelques minutes de repos en position allongée.
En cas de descente de l'utérus, l'utérus s'affaisse vers le vagin (Descensus uteri). Lorsque cet affaissement est tel que l'utérus devient visible à l'entrée du vagin, on parle de prolapsus de l'utérus. La descente de l'utérus peut entraîner une faiblesse de la vessie et des problèmes d'incontinence.
Idée reçue n°4 – Le prolapsus empêche les femmes d'avoir des relations sexuelles. FAUX. D'abord, le sexe ne se résume pas seulement à une pénétration. Et quand bien même, il est possible d'avoir et d'apprécier des rapports avec pénétration avec un prolapsus.
Est-ce qu'une descente d'organe est grave ? Un prolapsus n'est pas une urgence vitale, mais il peut entraîner des douleurs et une gêne.
Lorsque le prolapsus arrive un stade trop avancé, il est souvent nécessaire de recourir à une opération chirurgicale (pose de bandelette de fils chirurgicaux). En attendant l'intervention, l'utilisation d'un pessaire est toutefois possible.
La plupart du temps, la descente d'organes ou prolapsus se manifeste par une gêne dans le bas-ventre, une sorte de pesanteur, de masse au niveau du vagin ainsi que des troubles urinaires (fuites, augmentation de la fréquence des mictions, ou des troubles rectaux (difficultés à l'exonération, constipation, parfois ...
Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et disparaissant en position allongée. La boule devient palpable lors des toilettes puis visible lorsqu'elle s'extériorise au-delà de l'orifice vulvaire.
Le choix du sport est également important et il vaut mieux miser sur un sport plus doux comme la natation, la marche ou le vélo jusqu'à ce que le plancher pelvien soit rétabli.
Pour confirmer le diagnostic de prolapsus et mesurer son importance, le médecin procède à un examen gynécologique. Il met en place un spéculum , visualise le col utérin, fait un frottis cervical de dépistage, si nécessaire.
Un prolapsus génital, appelé aussi « descente d'organes », peut apparaitre à tout âge même s'il est plus fréquent après 50 ans. C'est encore un sujet tabou.
Une descente d'organes ou prolapsus génital est un affaissement anormal d'un ou de plusieurs organes : utérus, vessie, rectum, à travers le vagin. La forme la plus connue est la cystocèle ou descente de la vessie.
Les urologues, les gynécologues et les colo-proctologues sont tous amené à prendre en charge des femmes qui ont des problème de prolapsus génital. La chirurgie est le mode de traitement le plus courant des prolapsus génitaux.
Pour protéger votre périnée, vous pouvez également pratiquer des sports exerçant peu de pression sur le plancher pelvien comme la marche nordique, la natation, le vélo, le golf ou le pilates. Au contraire, il est déconseillé de pratiquer des sports à fort impact tels que la course à pied, le football ou le trampoline.
Quand faut-il opérer un prolapsus génital ? Lorsque la patiente est gênée par ses symptômes très handicapants ou après échec de la rééducation et du port d'un pessaire, la chirurgie est proposée pour traiter le prolapsus génito-urinaire, en l'absence de contre-indications à l'anesthésie et à la chirurgie.
Dans tous les cas, éviter d'être sédentaire ; éviter le port de lourdes charges ; apprendre à contrôler sa toux ; traiter ou prévenir une constipation chronique.
L'intervention se déroule par les voies naturelles et ne comporte pas d'incision abdominale. Le plus souvent l'utérus est enlevé. Il va falloir amarrer l'utérus, ou le fond du vagin (si l'utérus est enlevé) à des ligaments du petit bassin.
Quand la boule est à l'extérieur, elle peut s'infecter et saigner. Il pourra s'y associer des fuites urinaires, voire des pertes d'urines beaucoup plus importantes.
Les manifestations : la personne ressent comme une douleur au niveau du bas du ventre, lorsqu'elle reste trop longtemps debout. Pourquoi : le pelvis contient quatre organes chez la femme : la vessie, l'utérus et ses annexes (trompes et ovaires), le vagin et le rectum.
Le prolapsus génital affecte 30 % des femmes avec un pic d'incidence à 60 ans. En France en 2012, l'incidence du can- cer du col de l'utérus était de 3028 nouveaux cas par an avec un pic d'incidence à 40 ans [1]. Bien que ces deux patho- logies soient fréquentes, leur association reste néanmoins rare.