La règle d'un an. Vous avez peut-être déjà entendu parler de la règle d'un an : vous ne pouvez demander une augmentation pour la première fois qu'après douze mois de service. Cela s'avère vérifié dans la plupart des cas.
Une demande d'augmentation de salaire doit être justifiée et bien expliquée. Il s'agit d'un projet mûrement réfléchi. En effet, vous ne pouvez pas simplement aller voir votre manager et exiger une augmentation par rapport à ce que mentionnait votre contrat de travail au moment de votre embauche sur le poste.
L'employeur est mieux disposé à accorder une augmentation lorsque l'entreprise traverse une période de croissance. Il apparaît justifié de prétendre à une hausse salariale lors d'un entretien annuel d'évaluation ou d'une évolution de poste, ou au terme d'une formation professionnelle qualifiante.
Les augmentations de salaires devraient s'élever aux alentours de 3% en 2022. Alors que les prévisions s'annoncent excellentes pour 2023, les augmentations de salaire devraient battre des records dès cette année.
La réponse est donc très attendue : il faut demander un pourcentage d'augmentation. La clé du succès réside dans la formulation d'une fourchette d'augmentation salariale se situant entre 5 à 10 % de son salaire fixe, selon les arguments à mettre en avant pour défendre la hausse.
Quelle formule pour calculer un pourcentage d'augmentation de salaire ? Il existe une formule simple qui permet de calculer le pourcentage d'augmentation d'un salaire : ([nouvelle valeur - ancienne valeur] / ancienne valeur) x 100.
Modèle. En cas d'accord verbal pour une demande d'augmentation de salaire, il est nécessaire de formaliser la demande par écrit pour éviter les éventuels litiges. L'employeur doit envoyer au salarié une notification pour valider la revalorisation de la rémunération.
L'avocate Marijke Granier-Guillemarre rappelle en préambule que « l'employeur n'a aucune obligation d'augmenter les salaires, tant qu'ils sont au-dessus du SMIC et des minimas de la convention collective nationale applicable ».
L'employeur refuse de m'accorder une augmentation : est-ce légal ? L'employeur n'est pas tenu par un texte de loi ou une norme juridique, de faire bénéficier aux salariés d'une augmentation, sur leur demande. Pour autant, la fixation du salaire et son évolution sont encadrées par des normes juridiques.
En général, le taux moyen d'augmentation est de 3%. Toutefois, si votre boss vous demande quelle augmentation vous désireriez, il est plus judicieux de donner une fourchette réaliste et raisonnable qu'un montant fixe.
Prenons un salaire par pif qui est passé de 1200€ à 1250€. Le salaire a augmenté de 1250 -1200/1200 x 100, soit en réalité d'une augmentation de 4,2%. Ce calcul est très simple, mais vous pouvez pratiquer avec des nombres autres que ceux-ci.
Si vous constatez une période faste dans votre secteur, que les objectifs annuels sont atteints, que vous avez gagné de nouveaux clients, que lors du bilan annuel, on vous annonce que l'entreprise est florissante… C'est un moment opportun pour demander à réévaluer votre salaire.
Exemples : • Augmenter une grandeur de 3% revient à la multiplier par 1+ 3 100 = 1,03.
Prenons un nombre N. Appliquer à N une réduction de 8 % revient à multiplier N par 0,92. On obtient alors N×0,92. Appliquer à ce résultat une augmentation de 10 % revient à le multiplier par 1,1.
Dans le détail, les entreprises privilégient toujours les augmentations individuelles (+1,4%) aux revalorisations générales (+1,1%). Ces dernières ont toutefois progressé en un an (+0,8% prévue en 2021), notamment en raison de l'attention particulière accordée aux plus bas salaires cette année.
Il faut idéalement partir du salaire souhaité et l'augmenter de 10 à 15%." Autrement dit, si vous visez un salaire brut annuel de 30 000 euros, donnez une fourchette comprise entre 30 et 35 000 euros." Si la fourchette est trop vague, ça montre que vous n'avez pas assez étudié la question et vous perdez en crédibilité" ...
Entre juin 2021 et juin 2022, l'indice du salaire mensuel de base a augmenté de 3,1 %, détaille la direction de l'animation, de la recherche, des études et des statistiques du ministère du travail. Mais avec une inflation de 6 % sur la même période, le salaire réel diminue de 2,9 %.
De leur côté, les profits n'ont jamais été aussi importants pour les entreprises du CAC 40, preuve que l'inflation est un puissant révélateur du conflit entre le capital et le travail. Les prix augmentent, les marges des entreprises explosent mais les salaires ne suivent pas et la perte du pouvoir d'achat s'accentue.
Il existe plusieurs justifications à une augmentation de salaire : La performance du collaborateur qui est durable et confirmée dans le temps. En cas d'efforts ponctuels exceptionnels, il existe d'autres leviers comme des bonus, des congés supplémentaires ou des cadeaux, par exemple.
Formule à utiliser : valeur + valeur × p/100 où p représente le pourcentage.
Exemple : 15% est tout simplement égal à 15 divisé par 100, soit 0,15. 150% est donc égal à 150/100, soit 1,5. Le calcul ou l'application d'un pourcentage résulte de cette règle simple.
Un salarié a une ancienneté de 10 ans, sa prime d'ancienneté est de 57 euros. Par ailleurs, la prime d'ancienneté s'ajoute au salaire minimum légal (SMIC) ou au salaire minimum conventionnel si plus favorable. La date de changement de taux est définit par la convention collective, l'accord collectif ou l'usage.