Sur ces huit infections, quatre peuvent être guéries : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la
Non traitée, la syphilis peut entraîner des problèmes graves et permanents (lésions cérébrales, cécité ou paralysie). De nombreuses personnes atteintes de syphilis ne présentent pas de symptômes et ne savent pas qu'elles sont infectées.
L'infection par les papillomavirus humains (HPV)
Il s'agit de l'infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente. 80 % des femmes et probablement autant d'hommes présentent une infection à HPV à un moment de leur vie.
Le traitement des infections à mycoplasmes et de la trichomonase. Pour les mycoplasmes, un traitement antibiotique (famille des macrolides ou des cyclines) adapté est mis en route. Pour la trichomonase, un traitement antiparasitaire oral (métronidazole ou équivalent) en prise unique suffit généralement.
Non traitées, elles peuvent avoir des conséquences graves telles que l'infertilité, les grossesses extra-utérines et des douleurs chroniques, et elles augmentent fortement le risque d'infection par le VIH/sida.
Les IST peuvent être mortelles : VIH, papillomavirus (cancer du col de l'utérus), herpès néonatal, syphilis, hépatite B (qui se complique en cirrhose et carcinome hépatocellulaire).
Il faut toutefois considérer qu'une MST peut se transmettre par la salive ou avec les doigts, avec ou sans pénétration (comme dans le cas d'un herpès ou d'une infection à papillomavirus). L'hépatite B se transmettant par le baiser, son seul moyen de prévention reste le vaccin.
Pour savoir si l'on est ou non atteint d'une infection sexuellement transmissible, il est important de se faire dépister. Si besoin, votre médecin traitant, votre gynécologue ou votre sage femme peuvent vous conseiller et vous prescrire un test de dépistage des IST, à vous et à votre partenaire.
Le diagnostic est posé après analyse au laboratoire d'un prélèvement local, réalisé par le médecin traitant, le gynécologue, la sage-femme ou le biologiste médical dans un laboratoire : prélèvement urinaire chez l'homme, vaginal chez la femme, anal en cas de rapports anaux et pharyngé en cas de rapports oraux.
En deux mots, « utiliser le sigle IST, c'est inciter au dépistage (même) en l'absence de symptômes ». En revanche, employer le terme MST, ce serait « induire la présence de symptômes pour recourir au dépistage ».
La présence de sang (règles) ou de petites blessures sur ou dans le sexe ou l'anus durant les rapports sexuels augmente le risque de transmission de certaines IST. L'usage de seringues ou d'objets coupants présente également un risque de transmission d'IST à cause de la présence de sang.
Sensation de brûlure en urinant. Rougeurs des muqueuses (organes génitaux, anus, gorge). Douleurs pendant ou après les rapports sexuels. Douleurs au vagin, au méat urinaire (orifice à l'extrémité du gland) et/ou au bas ventre, ganglions gonflés, fièvre.
L'hépatite B se transmet par voie sanguine (rapports sexuels, partage de seringues). Cette infection se manifeste par une fatigue, des douleurs musculaires et articulaires, de la fièvre, des maux de tête, des nausées, des diarrhées, des urines foncées, un teint jaunâtre.
Elles peuvent rester longtemps sans symptômes. De nombreuses IST sont asymptomatiques en raison de leur localisation, comme les cas d'infection du pharynx ou du rectum par le gonocoque ou la Chlamydia. D'autres peuvent passer des mois, voire des années sans symptômes, comme la syphilis, l'hépatite virale ou le VIH.
Les symptômes sont désagréable et douloureux : démangeaisons, brûlures, picotements ou encore pertes blanchâtres. Les hommes peuvent également contracter le champignon et le transmettre à leur partenaire lors de rapports sexuels.
MST : Comment les soigner ? Chaque MST possède un traitement adapté. La prise d'antibiotiques (en cas de chlamydiose ou de trichomonase, mais aussi de syphilis) peut suffire. Des médicaments antiviraux et des traitements plus ou moins longs peuvent également être prescrits.
La syphilis se manifeste par l'apparition de chancre[Définition] (petite plaie indolore), boutons ou petites plaques rouges sans démangeaisons sur la peau et les muqueuses.
S'il n'y a pas de symptôme visible, on recommande donc d'attendre 6 semaines après la prise de risque pour faire un dépistage complet des IST. Pendant ce délai d'attente, il est capital d'utiliser un préservatif lors de relations sexuelles pour éviter de transmettre une éventuelle IST.
Le lymphogranulome vénérien est une infection sexuellement transmissible due à Chlamydia trachomatis. Il entraîne une hypertrophie douloureuse des ganglions lymphatiques au niveau de l'aine et parfois une infection rectale.
Pas en bouche-à-bouche. Mais les rapports bucco-génitaux peuvent être sources de contamination au VIH, herpès, syphilis, chlamydia, entre autres, en cas de petites plaies ou d'infections (gencives irritées, aphtes, dent récemment soignée, angine…).
La trichomonase
Les symptômes sont rares chez les hommes, mais peuvent inclure des démangeaisons au niveau du pénis, des mictions douloureuses et des pertes péniennes. La trichomonase est facile à guérir et se traite généralement avec une dose d'antibiotiques.
Les IST transmises par le sang peuvent également être contractées lors d'une transfusion sanguine ou par le biais d'une aiguille ou d'une seringue contaminées. Certains instruments peuvent être des vecteurs de transmission comme le matériel de tatouage ou de piercing des personnes infectées.
Tout le monde peut être concerné et ce, dès le premier rapport sexuel. En effet, on peut être sûr que c'est la première fois pour soi... mais pas pour son partenaire ! D'autre part, certaines IST comme l'hépatite B ou le VIH/sida se transmettent aussi par le sang et peuvent concerner des personnes vierges.