Reconnaître les premiers symptômes d'AVC et réagir immédiatement en appelant le centre 15 ou le 112 permet d'améliorer considérablement les chances de survie et de rétablissement. Un traitement efficace doit être mis en route le plus rapidement possible.
En cas d'appel direct à son cabinet ou à son centre d'appel d'un patient présentant des signes évoquant un AVC, le médecin traitant doit transférer l'appel au Samu Centre 15 et au mieux rester en ligne pour permettre l'établissement d'une conférence à trois (appelant, médecin traitant, médecin régulateur du Samu Centre ...
Un seul des trois premiers signes est suffisant pour suspecter un AVC et vous devez réagir rapidement. Appelez immédiatement le 15 ou le 112 (numéro d'urgence européen), d'un téléphone fixe ou mobile. Vous pouvez aussi appeler le 114, un numéro d'urgence pour les personnes ayant des difficultés à parler ou entendre.
Appelez le 15 (Samu) ou le 112 (numéro d'urgence européen) pour une prise en charge immédiate.
Suspicion d'AVC : dès les premiers symptômes, appeler le 15
Devant tout symptôme de déficit neurologique brutal, tel que perte de force ou engourdissement au niveau du visage ou d'un membre, difficultés d'élocution, le premier réflexe doit être d'appeler le 15, le numéro du SAMU.
Un médicament thrombolytique (l'altéplase) peut permettre de dissoudre les caillots si l'AVC est du à une obstruction d'un vaisseau. Il doit être administré dans les 4 heures 30 qui suivent l'apparition des premiers symptômes.
Un AVC est une urgence vitale qui doit être traitée le plus rapidement possible. Tout retard dans le traitement peut conduire à des séquelles importantes (paralysie) voire au décès. Il importe donc d'avoir une prise en charge médicale immédiate lorsqu'un de ces signes survient, en appelant le SAMU (15).
104 Troubles de la conscience (Glasgow < 8) 105 Convulsion (constatée à l'accueil) 106 Paralysie et/ou troubles de la sensibilité et/ou de la vue et/ou de la parole, jusqu'à 04h30 après le début des signes cliniques (même si régressif) 134 Paralysie et/ou troubles de la sensibilité et/ou de la vue et/ou de la parole, ...
Parfois, quand on se demande comment aider une personne qui a fait un AVC, la réponse est simplement de lui parler. Les travailleurs sociaux font une partie essentielle de l'équipe de récupération après un AVC. N'hésitez pas à leur poser toute question si vous avez du mal à comprendre un aspect des soins à domicile.
Un AVC silencieux peut survenir sans provoquer les signes et symptômes habituels d'un AVC, comme un engourdissement, de la confusion et des étourdissements soudains.
C'est une douleur très forte, qui ne passe pas, avec une irradiation dans le bras gauche, la mâchoire, l'épaule ou le poignet. Voire dans le dos, pour certaines formes atypiques.
Survenant parfois durant le sommeil, ces symptômes peuvent apparaître de manière brutale ou au contraire s'affirmer en quelques minutes ou quelques heures. Parmi les symptômes les plus courants, on note : Une faiblesse musculaire ou un engourdissement du visage, d'un bras ou d'une jambe.
5- Un mal de tête intense
Si vous ressentez un mal de tête soudain et intense, différent de vos maux de tête habituels, soyez vigilant ! Le mal de tête peut s'accompagner d'autres symptômes tels que des nausées, des vomissements ou une sensibilité à la lumière. Ne sous-estimez pas leur lien avec l'AVC.
Contrairement à l'AVC, l'accident ischémique transitoire ou AIT résulte d'une obstruction artérielle très transitoire, qui n'entraîne pas de lésion du cerveau. Ses symptômes sont les mêmes que l'AVC, mais ils durent de quelques secondes à quelques minutes (moins d'une heure) avant le retour à la normale sans séquelles.
une déformation de la bouche ; une faiblesse ou un engourdissement soudain d'un seul côté du visage : impossibilité de sourire, la lèvre est tombante d'un côté ; une perte de force ou un engourdissement du bras ou d'une jambe ; une difficulté d'élocution ou de compréhension.
Une humeur agressive, une irritabilité ou une humeur changeante et instable. Une perte d'intérêt et de plaisir (plus rien ne l'intéresse, abandon d'études, etc.) Des signaux d'anxiété : nervosité, agitation, crises d'angoisse, hypervigilance, etc.
La douleur est brutale. Pour les gens migraineux, c'est le caractère inhabituel de la douleur qui interpelle. Ce n'est pas comme un infarctus où l'on a mal à la poitrine, en cas d'AVC on peut avoir des symptômes : une paralysie, un problème de sensibilité, un problème de la parole, un trouble visuel sans avoir mal."
L'IRM cérébrale reste un examen de référence pour diagnostiquer un accident vasculaire cérébrale.
Les différents types d'AVC
L'hémorragie cérébrale (20 % des cas) ; c'est la plus dangereuse en termes de mortalité et de séquelles. Le plus souvent, elle provient d'un anévrisme (section dilatée d'une artère) qui prive le cerveau d'oxygène et provoque une compression sur les tissus environnants.
En effectuant un dépistage rapide de l'apnée du sommeil, le patient peut débuter son traitement et agir de manière préventive envers l'AVC. Le traitement de l'apnée du sommeil mène à une diminution du risque en contrôlant les pauses respiratoires.
Il s'agit d'un épisode bref de troubles neurologiques également causés par un caillot qui obstrue une artère du cerveau. Toutefois, ce caillot se dissout rapidement de lui-même et l'épisode ne dure en général que quelques minutes ou, plus rarement, quelques heures.