Un 150/750 est ouvert à 5, donc le grossissement D/2 est obtenu avec un oculaire de 10 mm. Par exemple un Nagler 9 mm serait très bien (avec le grand champ !)
Le tube du télescope Skywatcher 150/750 est fourni avec de nombreux accessoires. Deux colliers dont un est équipé d'un Support Piggyback pour appareil photo au pas Kodak et d'une queue d'aronde type Vixen 21cm. Deux oculaires : un Super 10mm et un Super 25mm, tous deux au coulant 31.75.
Constituez votre gamme de grossissements et de champs
des grossissements variés : inutile d'avoir un oculaire qui grossit 90 fois et un autre qui grossit 100 fois, vous ne verrez presque pas de différence ; essayez d'avoir au moins 40% de grossissement en plus ou en moins d'un oculaire à l'autre.
Alors du coup, après diverses recherches sur les forums, j'opterai pour des oculaires de la gamme Hyperion Baader (le 5 et 13mm) et une barlow télévue X2.
Le mieux est la Powermate ( télécentrique, 2 pouces ) pour l'utilisation avec un oculaire. Elle est plus chère mais présente pas mal d'avantages ( notamment pour l'imagerie avec des APN réflexes ), par contre attention, le grossissement ou le grandissement pour les images ne variera pas avec le tirage.
Les anneaux de Saturne commencent à être visibles avec un grossissement de 100x, pour voir avec plus de détail il faut passer à 200x ou 250x. A environ 80x, quelques bandes de nuages peuvent être vues.
Un oculaire de 4mm de focale aura un énorme grossissement par rapport à un oculaire de 30mm de focale. Celui de 4mm sera très bien adapté pour l'observation planétaire, tandis que celui de 30mm le sera davantage pour l'observation du ciel profond (galaxies, nébuleuses…).
L'idéal serait d'avoir un télescope de 200 mm et un grossissement d'au moins 200 fois. Même avec les meilleures conditions d'observation et un télescope décent, vous ne pourriez distinguer qu'un point de lumière avec une teinte bleuâtre.
Le calcul du grossissement utile maximal de votre télescope est assez simple. Il suffit simplement de multiplier le diamètre de l'ouverture par 2. Ainsi, pour un télescope dont l'ouverture est de 203mm, le grossissement maximal que vous pouvez utiliser est d'environs 400 fois.
Pour observer la surface solaire, une paire de jumelles ordinaires (typiquement 8 x 40 à 10 x 50, le premier chiffre indiquant le grossissement et le second le diamètre des objectifs) est largement suffisante. Au delà de ces grossissements, il faudra utiliser un trépied pour observer confortablement.
Dans la période de l'opposition, Mars est assez grand. Par conséquent, vous pouvez utiliser presque n'importe quel télescope pour l'observation, même un télescope avec une ouverture de 70-80 mm. L'AC 90/1000 EQ-2 d'Omegon est un bon instrument d'entrée de gamme pour observer les planètes.
Ouverture de 127 mm, Focale de 1500 et rapport focale diamètre 11,8, parfait pour l'observation des planètes ! Il en sera de même pour une lunette astronomique. Pour les débutants, celle que nous conseillons se trouve être la Skywatcher 90 × 900.
Pour un rapport F/D faible, c'est-à-dire inférieur à 6, le télescope sera plus adéquat pour vous permettre d'observer le ciel profond (dont les objets sont peu lumineux).
Télescope Dobson de 200 à 250 mm : c'est la voie royale pour découvrir toute la richesse du ciel profond (des centaines de nébuleuses, galaxies et amas d'étoiles sont accessibles) et pour pratiquer des observations lunaires et planétaires détaillées.
Il faut aussi respecter les règles de base de l'observation ciel profond : vision nocturne, vision décalée, se trouver un spot sans lumière directe dans le champ de vision, prendre le temps + se trouver une bonne position d'observation, …
Bien-entendu, les oculaires sont de taille différente. On les distingue en fonction de leur type (voir paragraphe suivant), mais aussi et surtout selon les dimensions de leur système de lentilles. Ainsi, on parle d'oculaires de 13 mm, de 20 mm, etc...
On trouve un très bon modèle chez Skywatcher à 40€ (série apo). D'autres marques en propose à 50-70€ voir beaucoup plus pour d'excellents modèles. - USA : Endroit où les oculaires Antares W70 sont vraiment pas chers… Même prix qu'un plössl chez nous et pratiquement deux fois moins cher qu'un Antares en France.
Le filtre bleu #80 (30%) est le filtre le plus répandu. Il trouve avant tout son application dans l'observation des détails de "la grande tache rouge" de la planète Jupiter ainsi que des régions polaires de Saturne. Il est souvent utilisé en tant que pur filtre de contraste pour observer la lune.
Tant que votre télescope aura un diamètre inférieur à 200 mm. C'est avec un télescope d'au moins 250 mm que les résultats commenceront à être intéressants pour observer les galaxies et autres nébuleuses.
Filtre Bleu n°80A (transmission 28%) :
Très utile pour faire ressortir les détails à la surface de Saturne et Jupiter (bandes nuageuses). Augmente le contraste sur la Lune.
En pointant un télescope, une lunette ou encore de bonnes jumelles, la nébuleuse apparaît. Un faible grossissement (entre 30 et 60 fois) permet de l'observer dans son ensemble.
Une lunette de type « 80ED » munie de son correcteur optique (nécessaire pour avoir des étoiles rondes dans les angles de la photo) est idéale pour débuter. Elles sont peu onéreuses (environ 400€), et en général optiquement très bonnes.
Exemple pratique : si vous utilisez un télescope d'une ouverture de 200 mm, le grossissement minimum judicieux est d'environ 28x. Si l'ouverture du télescope était plus grande, il faudrait que le grossissement minimum soit plus grand et, avec un télescope plus petit, il faudrait donc qu'il soit plus petit.
En augmentant le grossissement, on affaiblit la luminosité de l'image d'un objet étendu et du fond du ciel mais pas celle d'un objet ponctuel comme une étoile. Ainsi, par un choix judicieux de la longueur focale de l'oculaire, on peut optimiser le contraste de l'image pour la recherche d'un objet faible.