Observation de la Tache et des bandes : Pour voir des détails sur Jupiter il faut un ciel avec peu ou pas de turbulences, loin des pollutions lumineuses. On utilisera un télescope d'au moins 150 mm voire 200 mm de diamètre et un grossissement de 150x.
Un instrument de 200 mm de diamètre permettra d'observer plus de détails mais il faudra un télescope d'au moins 300 mm d'ouverture pour envisager l'étude systématique de l'atmosphère de Jupiter et collaborer éventuellement à des programmes de recherche tel celui de l'ALPO.
Vous pourrez utiliser des jumelles ou un télescope, conseillent nos confrères, même si Jupiter pourra s'observer à l'œil nu. Il sera alors possible de repérer un point particulièrement lumineux, voire une sphère et ses lunes.
Un oculaire à faible et moyen grossissement servira à observer le ciel profond : nébuleuses, galaxies, comètes. Un oculaire à fort grossissement sera plutôt utilisé pour observer la Lune et les planètes.
Pour scruter de petits détails sur la Lune et les planètes, on apprécie de pouvoir pousser le grossissement (100 à 200 fois…) si l'instrument et l'atmosphère le permettent.
Pour voir Pluton, il faut un télescope d'une ouverture minimale de 200 mm. Même dans ce cas, Pluton ressemblera à une petite étoile. Néanmoins, de nombreux astronomes amateurs sont fiers d'observer cette planète car c'est vraiment une cible difficile.
Quand peut-on voir Jupiter dans le ciel ? Jupiter est visible depuis la mi-avril 2022, mais elle était tout d'abord observable en deuxième partie de nuit. Depuis, elle se lève de plus en plus tôt et le 26 septembre 2022, la planète géante est à l'opposé du Soleil (opposition).
En 2022, Saturne apparaît d'abord tôt le matin à partir du mois de mars, puis en fin de nuit tout au long du printemps. Lorsque l'été s'installe le 21 juin, elle se lève vers 1h (heure de Paris) et est observable toute la deuxième partie de nuit.
La planète Mercure est visible à l'œil nu en ce moment, voici comment l'observer.
Vous devez très certainement penser qu'il est possible de les voir avec un télescope. La bonne nouvelle est que nous pouvons aussi voir quelques planètes du système solaire à l'œil nu : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne.
Le prix d'achat d'un télescope varie de 100€ à plus de 30 000€ pour les télescopes haut de gamme tel que le télescope catadioptrique. Pour un bon télescope débutant, comptez en moyenne 300€.
Il faut en général un instrument d'au moins 115 à 130 mm et un grossissement fort (jusqu'à 1,5 fois le diamètre instrumental) pour que les premiers détails de surface soient accessibles.
pour une planète comme Saturne ou Jupiter, le grossissement optimal est égal au grossissement maximum soit environ 1,5 fois le diamètre du télescope.
Un 150/750 est ouvert à 5, donc le grossissement D/2 est obtenu avec un oculaire de 10 mm. Par exemple un Nagler 9 mm serait très bien (avec le grand champ !)
Constituez votre gamme de grossissements et de champs
des grossissements variés : inutile d'avoir un oculaire qui grossit 90 fois et un autre qui grossit 100 fois, vous ne verrez presque pas de différence ; essayez d'avoir au moins 40% de grossissement en plus ou en moins d'un oculaire à l'autre.
Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne sont des planètes qui tournent suffisamment près du soleil pour en réfléchir la lumière que nous observons depuis la Terre. Nous les voyons éclairées sous le feu du projecteur Soleil extraordinairement puissant.
Pourquoi Vénus est-elle appelée l'étoile du Berger ? Vénus brille si intensément que lorsqu'elle est visible, c'est la première “étoile” à apparaître dans le ciel après le coucher du Soleil ou au contraire la dernière à disparaître à l'aube.
Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel.
Par contre la photographie de Jupiter fait appel à des temps de pose s'échelonnant entre 1/4 de seconde et 8 secondes : durant ce faible laps de temps, l'image ne reste jamais stable suffisamment longtemps pour vous donner une belle photo bien nette.
Vénus, appelée aussi “étoile du Berger” est la plus brillante, toujours visible le soir au crépuscule ou le matin à l'aube, jamais au milieu de la nuit.
Actuellement d'une magnitude qui se rapproche de 8, C/2017 K2 (PanStarrs) n'est pas visible à l'œil nu mais devient détectable dans une paire de jumelle. Mais il faudra patienter que la Pleine Lune soit passée pour bien en profiter, sans être gêné.
Les satellites d'Uranus
Celui-ci devra utiliser un télescope de 350 mm de diamètre au minimum pour voir le plus brillant à l'oculaire. Sur ce sujet, mieux vaut donc se tourner vers l'autre géante gazeuse lointaine, Neptune, dont le principal satellite, Triton, est accessible à partir de 250 mm de diamètre instrumental.
Filtre Bleu n°80A (transmission 28%) :
Très utile pour faire ressortir les détails à la surface de Saturne et Jupiter (bandes nuageuses). Augmente le contraste sur la Lune.
Observer Neptune au télescope
Pour deviner son diamètre apparent, il est conseillé d'utiliser un télescope d'au moins 200mm avec un grossissement minimum de 200 fois. Si le ciel est suffisamment stable, il ne faut pas hésiter à pousser à 300, voire 400x.