Cette procédure surprenante est rendue possible par le fait que le cerveau ne possède pas de récepteurs de la douleur.
A cet endroit, la sensibilité est de seulement 2mm. Puis viennent les paumes, le visage, les orteils et enfin la plante des pieds. A l'inverse, les cuisses et les épaules font partie des zones les moins sensibles.
Le derme. Le derme est situé juste sous l'épiderme et est un tissu résistant et flexible. Il est richement innervé, vascularisé et parcouru par beaucoup de vaisseaux lymphatiques.
Le cerveau, n'ayant pas de terminaisons nerveuses ne peut pas, en tant que tel, ressentir la douleur. Il ne peut que recevoir les messages de douleur grâce à des fibres dites fibres nociceptives présentes dans tout le corps humain et qui transmettent leurs influx nerveux jusqu'au cerveau.
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
Antalgiques, anxiolytique, relaxantes… Ces hormones sécrétées par le cerveau ont plus d'un bienfait sur notre organisme.
Une étude révèle qu'un cerveau fatigué réclame des pauses, à moins qu'une incitation financière n'en repousse les limites.
Pourquoi la douleur reste en mémoire
En cause : une modification du circuit neuronal de la douleur, qui est alors « mémorisée » dans les neurones.
La douleur n'est pas uniquement une sensation, c'est aussi une émotion. La douleur n'est pas proportionnelle à la gravité d'une lésion. Certaines lésions n'entrainent pas de douleur et il peut y avoir des douleurs sans lésion tissulaire. Est douleur ce que le patient décrit comme tel.
Ce centre est situé dans l'hypothalamus et est composé de trente petits neurones qui coordonnent la libération dans le sang d'une hormone au rôle apaisant.
La tête, abritant la boîte crânienne et donc le cerveau, est une zone très sensible. Si elle est touchée d'une manière ou d'une autre (agression, accident), les conséquences seront des pertes d'équilibre,des difficultés d'élocution, des troubles neurologiques, un coma, voire la mort cérébrale dans le pire des cas.
De son nom scientifique, gluteus maximus, le grand fessier est le muscle le plus puissant du corps humain, et pour cause ! Aussi appelé le "grand glutéal", c'est lui qui va permettre au corps humain de rester stable en position debout.
Il y 26 os au niveau de la colonne vertébrale, 8 au niveau du crâne, 14 sur la face, 7 autres os crâniaux, 25 à l'étage du sternum et des côtes, 64 dans les membres supérieurs et 62 dans les membres inférieurs.
Jo est l'une des deux seules personnes au monde connues comme porteuses d'une mutation génétique rare. Jo Cameron ne ressent pratiquement aucune douleur. Deux personnes seulement sont connues comme étant porteuses de cette mutation génétique rare dans le monde.
Plusieurs articles scientifiques sérieux ont ainsi pu démontrer l'efficacité de la méditation sur le ralentissement du rythme cardiaque, ou du relâchement des muscles, et plus récemment, sur une diminution des signaux nerveux de la douleur dans le cerveau par la méditation.
Os long, le plus solide du squelette. Sa courbure a évoluée avec l'acquisition de la bipédie au cours de l'évolution de l'espèce. Il supporte le corps humain a plus de quatre fois son poids.
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
Si douleur est un concept médical, souffrance est le concept du sujet qui la ressent. C'est la dimension du sens qui donne à la douleur son intensité, sa souffrance, et non pas l'état réel de l'organisme puisqu'il n'existe pas en soi.
En inhibant une protéine nommée PKMζ, essentielle au renforcement des connexions entre neurones, des chercheurs canadiens réussissent à supprimer la douleur chronique chez le rat. Les douleurs persistantes « s'impriment » dans le système nerveux central.
Douleur vive : douleur aiguë soudaine et forte. Les douleurs aiguës se caractérisent par un début soudain et une durée limitée. Les douleurs chroniques durent plus de trois à six mois, de façon continue ou intermittente.
Lorsque le cerveau se sent en danger, il enclenche en effet un système d'autoprotection menant à deux possibilités : prendre de plein fouet le moment présent associé au mauvais souvenir et réagir sur le coup des émotions, ou mettre de côté ces flashs anxiogènes pour continuer d'avancer.
Les causes de la fatigue nerveuse ou psychique sont extrêmement nombreuses et souvent difficiles à mettre en évidence. Elle est souvent la conséquence de circonstances socio-environnementales éprouvantes (vie familiale, travail, surmenage intellectuel et physique, stress...).
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
On croit que le stress répété peut entraîner des changements de structure dans le cerveau et, progressivement, occasionner des symptômes plus graves : de l'anxiété, des crises de panique, des phobies, de la dépression, des dépendances, des troubles de l'alimentation (anorexie/boulimie).