Mais le don concerne également les tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons, des ligaments et la cornée de l'œil. La plupart de ces organes et tissus ne peuvent être donnés qu'après un décès. Seuls le rein et un lobe de foie peuvent être donnés de son vivant.
Un rein peut résister jusqu'à 48 heures avant que ses fonctions ne soient altérées. Un cœur a une durée de vie beaucoup plus restreinte, moins de 4 heures. Les neurones, eux, ne tiennent pas une minute. Impossible dans ce cas d'envisager une greffe du cerveau… ni de l'œil.
Quels sont les organes concernés ? Le don d'organes de son vivant concerne essentiellement le rein et, dans une moindre mesure, un lobe de foie. Il est en effet possible de vivre bien avec un seul rein.
Une personne décédée, peut donner ses organes mais également des tissus : les cornées (fines membranes situées à la surface des yeux), ou encore des os, des artères, des veines, de la peau, des valves cardiaques, des tendons...
Pour pallier le manque de donneurs, l'âge limite des greffes, notamment rénales, se situe désormais autour de 72-75 ans.
Le donneur peut être le père ou la mère du receveur, son conjoint, son frère ou sa sœur, son fils ou sa fille, ses grands-parents, son oncle ou sa tante, son cousin germain ou sa cousine germaine, le conjoint de son père ou de sa mère… ou toute personne apportant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le ...
une légère augmentation de la pression artérielle; une augmentation de la quantité de protéines dans les urines; une détérioration de l'efficacité de filtration du rein restant, pouvant mener à une insuffisance rénale.
Il est tout à fait possible de greffer un cœur. Il est, après le rein et le foie, l'organe le plus transplanté en France. En 2017, 467 patients ont bénéficié d'une greffe. Cette technique est envisagée par les médecins lorsque plus aucun autre traitement ne marche.
Le prélèvement est gratuit pour empêcher le commerce d'organes humains. Le prélèvement est anonyme : la famille de la personne décédée ne peut pas connaître l'identité du receveur. Le receveur ne connaît pas non plus l'identité du donneur.
Il doit être réalisé entre deux personnes qui ont un lien de parenté ou un lien affectif particulier. Il peut donc s'agir d'un don entre frère et sœur, entre fils/fille et parent ou petit-fils/petite-fille et grands-parents…
Les médecins peuvent également greffer des tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons ou des ligaments. A cet égard, les yeux ne sont jamais prélevés en vue de greffer un malade, seule la partie transparente à la surface de l'œil, la cornée, est prélevée.
POURQUOI ? Un des mécanismes de ce rejet est la fixation d'anticorps naturels (préformés), présents chez le receveur à l'intérieur des vaisseaux (endothélium vasculaire) du greffon. Ceci est constamment observé en xéno-transplantation qui est la greffe d'un organe provenant d'une autre espèce.
De plus, pour greffer un cerveau, il faut disposer d'un cerveau en état de fonctionner, c'est à dire un cerveau vivant. Cela signifie que pour transférer un tel cerveau à un patient dont le cerveau serait détruit et ainsi lui redonner vie, il faudrait tuer quelqu'un. Impensable !
La transplantation rénale reste de loin la plus fréquente : environ 3 000 chaque année en France (3 232 en 2014). Qu'elle soit due au diabète ou à d'autres maladies, l'insuffisance rénale condamne les patients à subir régulièrement des séances de dialyse.
Les réponses avec le Pr Michel Ducreux, chef de l'unité de cancérologie digestive à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif) : "Nous ne pouvons pas remplacer le pancréas malade par un pancréas artificiel car on a encore du travail en ce qui concerne le pancréas artificiel.
Il procède dans les mêmes conditions aux opérations funéraires (l'inhumation ou la crémation du corps). Aucune somme d'argent ne peut être demandée au donneur. Ce don est gratuit : l'établissement ne peut demander au donneur de participer aux frais.
Chacun est présumé donneur d'organes ou de tissus après son décès depuis la loi du 22 décembre 1976, principe rappelé par la loi du 26 janvier 2016. Cependant, toute personne peut s'opposer au don de ses organes ou de ses tissus. Le refus n'est pas obligatoirement total.
Depuis le 1er janvier 2018, le don d'organes est désormais automatisé en France. Cela signifie que toute personne décédée est présumée donneuse d'organes sauf si, de son vivant, cette personne s'est inscrite sur le registre des refus.
L'encadrement du don à donneur vivant
Le don d'une partie du foie d'une personne saine de corps et d'esprit à une autre personne nécessitant une transplantation hépatique n'est possible en France qu'entre personnes proches de la même famille (enfants, parents, conjoints).
Le donneur doit être majeur, et être un collatéral direct du receveur, parent, frère ou soeur, enfant (un conjoint ne peut être donneur que dans le cadre de l'urgence).
Être un donneur vivant de foie consiste à donner de son vivant une partie de son foie à une autre personne. Cette autre personne a un foie malade et est en attente de recevoir un nouveau foie. Ce don d'organe doit être le plus sécuritaire possible pour le donneur et le receveur.
Il est très fréquent que les fumeurs et les personnes en surpoids ne puissent pas faire un don de rein. En effet, le tabagisme peut véhiculer un grand nombre de maladies notamment reliées aux poumons. Il en va de même pour l'excès de poids, en cause dans l'apparition du diabète de type 2 ainsi que de l'hypertension.
La plupart des personnes ne pouvant compter que sur un seul rein ont soit subi une ablation soit effectué un don d'organe. Bonne nouvelle pour les personnes dans ce cas : il est tout à fait possible de vivre normalement avec un unique rein.
Un paramètre important et contrôlable par les patients permet de rallonger la durée de vie des reins transplantés : il s'agit de la prise rigoureuse et sans oubli des médicaments anti-rejets. La prise irrégulière des traitements anti-rejets est une des causes majeures de pertes de greffons.