Les œstrogènes sont sécrétés surtout par l'ovaire (isolément dans la première moitié de chaque cycle menstruel, en association avec la progestérone dans la seconde moitié) et par le placenta au cours de la grossesse. Les glandes surrénales et les testicules en produisent de faibles quantités.
La femme a 2 ovaires où les ovules immatures deviennent des ovules matures. Les ovaires fabriquent deux hormones appelées œstrogène et progestérone.
À partir de la puberté, l'hypothalamus stimule l'hypophyse, une petite glande située à la base du cerveau. Les sécrétions de FSH, une hormone folliculo-stimulante, et de LH, une hormone lutéinisante, augmentent, ce qui accélère la maturation des follicules ovariens, et avec, la production d'œstrogène.
"Le taux d'œstrogènes augmente après les règles, et jusqu'à l'ovulation (14ème jour du cycle"), indique l'endocrinologue. Cela permet l'épaississement de la muqueuse utérine, mais aussi la formation de la glaire cervicale."
Ainsi, les fruits, les légumes, les céréales, les noix, les graines (ex. graines de lin,..) et les légumineuses en contiennent en quantité variable. La source la plus concentrée de phytoestrogènes est le soya. Un niveau élevé d'oestrogènes dans le sang augmente le risque de cancer du sein.
Excès d'oestrogènes et prise de poids
Il s'agit peut-être d'un excès d'estrogènes. En effet un surplus d'oestrogènes peut être responsable du ralentissement de notre métabolisme entraînant une accumulation de masse graisseuse notamment au niveau du ventre, des hanches et des fesses.
Comment savoir si j'ai un manque de progestérone ? Certains symptômes comme un cycle court, des spottings réguliers, des épisodes depressifs fréquents, de la fatigue chronique, les insomnies... sont des indicateurs assez fiables d'un manque de progestérone.
Manger des fibres solubles qui régulent les hormones et la concentration d'œstrogènes dans le sang (avoine, légumineuses, fruits secs, algues).
Si la ménopause n'est pas une maladie, la carence en œstrogènes qui lui est associée peut se manifester par des symptômes qui affectent parfois la qualité de vie des femmes. C'est aussi une période où des pathologies potentiellement graves (fractures ostéoporotiques, maladies cardiovasculaires...)
Les graines comme le lin et le sésame contiennent naturellement des phyto-œstrogènes et sont riches en autres nutriments, y compris des fibres, de la vitamines B et du fer, qui peuvent aider à réguler graduellement les niveaux d'œstrogène.
Les trois œstrogènes naturels sont l'estradiol, l'estriol et l'estrone. Dans le corps, ils sont tous produits au départ d'androgènes sous l'effet d'enzymes. L'estradiol est produit à partir de la testostérone et l'estrone à partir de l'androstènedione.
Parmi les aliments, on trouve:
Le soja. Les légumineuses. Les céréales.
S'offrir des massages régulièrement. En plus de l'effet anti-stress, un massage va favoriser les échanges entre les tissus et drainer les toxines qui "encrassent” l'organisme. Ils sont très intéressants s'il y a un excès d'œstrogènes, comme ça peut arriver avec certaines pilules.
Quel complément alimentaire pour réguler les hormones ? Les vitamines B6 et B9 permettent la régulation hormonale.
Le cortisol est teneur de la masse grasse
Dans le sens contraire de l'objectif, le cortisol favorise la prise de poids et ne permet pas le développement de la masse musculaire. En multipliant le taux du glucose dans le système sanguin, cette hormone détruit le tissu formé à base de muscle.
Parmi les aliments à privilégier pour réguler les niveaux d'œstrogènes et prévenir la rétention d'eau, on retrouve en premier lieu les légumes crucifères tels que le brocoli, le chou-fleur et les choux de Bruxelles.
Le THS (oestrogène avec ou sans progestatif) est efficace pour atténuer les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et la sécheresse vaginale, mais que l'utilisation du THS , même à court terme, est liée à l'accroissement des risques de caillots de sang, d'accidents cérébrovasculaires et des maladies coronariennes.
Acides gras essentiels oméga-3
L'organisme féminin dépend d'un apport suffisant de graisses pour produire des hormones importantes telles que l'œstrogène, la progestérone, la vitamine D ou le cortisol. Les acides gras oméga-3 font partie des acides gras polyinsaturés et essentiels.