Pour réaliser le travail fondamental du sol dans les systèmes qui n'ont pas recours à une charrue, on utilisera le plus fréquemment des cultivateurs à dents ou de lourds déchaumeurs à disques.
Il existe trois principales alternatives au labour : les techniques culturales simplifiées. le semis direct. le strip-till.
En outre, le labour entraîne le ruissellement de sédiments, d'engrais et de pesticides vers les rivières, les lacs et les océans. Le labour n'influe pas seulement sur le ruissellement, il rend aussi les sols vulnérables à l'érosion, et il modifie leur structure et leur composition – en les appauvrissant.
Pourquoi labourer ? Le labour permet : d'enfouir les résidus. de corriger des compactions du sol (car c'est un travail profond) : correction des problèmes de trafic (compactions liées à des passages répétés d'engins) sans passer par une fissuration.
Selon lui, un agriculteur labourant la nuit aura cinq fois moins de chiendent. La plupart des graines de culture peuvent germer sans lumière alors que beaucoup de mauvaises herbes ont besoin d'une brève impulsion lumineuse le temps du passage de la charrue suffit pour déclencher leur germination.
Pour récolter de beaux légumes et de succulents fruits, tout bon jardinier connaît cette règle : le travail du sol est la clé ! Les plantes deviennent en effet plus vigoureuses dans une terre meuble et riche en matière organique.
La terre doit être labourée au moins une fois tous les ans, de préférence à la fin de l'automne ou aux prémices de l'hiver, avant que celle-ci ne soit excessivement humide.
1- Défoncez le sol de la parcelle à la fourche-bêche, la grelinette ou avec un motoculteur à l'automne. 2-Placez sur la surface une couche de carton biodégradable ; si vous ne trouvez pas de carton de qualité, n'en mettez pas (surtout pas des cartons encrés).
Pour obtenir un labour dressé, il faut que sa profondeur corresponde à entre 2/3 et 3/4 de l'espace entre socs. Selon votre charrue, il faut donc respecter une profondeur minimum de labour : 14'' > 24-25 cm de profondeur, 16'' > 28 cm de profondeur, 18'' > 31-32 cm de profondeur.
Maintenir un couvert pour protéger le sol :
C'est un bon moyen de limiter les risques de prise en masse : le feuillage du couvert limite la battance et le système racinaire se développe dans les interstices du sol. Les repousses du précédent peuvent jouer ce rôle dès lors que le couvert est dense.
Technique qui permet de ne travailler le sol que sur les lignes de semis. Technique d'implantation des cultures qui repose sur un travail du sol localisé sur la ligne de semis, sans travail en profondeur.
Répandez du purin sur le sol avant de labourer, il sera mieux enfoncé dans la terre. Réglez votre charrue pour ne pas labourer plus que 30 cm de profondeur.
Ayez une charrue armée d'un fort versoir ou oreille, & capable de soulever la terre de six à huit pouces ; commencez à ouvrir le premier sillon sur le bord du champ, & l'oreille tournée contre le champ : continuez de labourer ainsi, en suivant le contour du champ entier.
Les avantages du décompactage
Cette couche de sol, sous le labour, empêche développement des racines et infiltration de l'eau. Dans ce cas précis, il est impératif d'ameublir et de fragmenter cette semelle de labour au risque de ne pouvoir cultiver sur la parcelle concernée.
Les dents doivent être changées lorsqu'elles sont usées. Les décroteurs du rouleau doivent être changés lorsqu'ils sont usés. La herse rotative doit être graissée tous les jours avant chaque utilisation. Une vidange du boîtier doit être effectuée chaque année en fin de saison.
Il est important de bien désherber votre terrain avant de le labourer : Si jamais les mauvaises herbes sont hautes, fauchez en premier lieu à la débroussailleuse. Dans le cas où votre terrain est petit et a peu de mauvaises herbes, vous pouvez effectuer le désherbage à la main.
En attendant que la structure du sol se soit améliorée, le meilleur compromis pour ameublir sa terre sans la chambouler complètement, c'est d'utiliser une grelinette. Par l'action de levier qui est faite sur les manches de la grelinette, ses nombreuses dents vont décompacter la terre, mais sans la retourner.
Le labour consiste à retourner la couche superficielle de votre sol sur une vingtaine de centimètres, afin de l'aérer et d'y incorporer les engrais. C'est également l'occasion d'éliminer toutes sortes de pierres et de débris qui pourraient aussi bien gêner la levée des graines qu'endommager les lames de votre tondeuse.
Labourage de printemps
Le labourage au printemps peut être effectué dès que le sol est suffisamment souple pour être labouré, après que les températures hivernales aient commencé à laisser place à un sol dégelé.
La fourche bêche est connue pour son efficacité sur sol lourd. Si votre jardin ou vos plantations nécessitent de bêcher en grande profondeur, il faudra alors plutôt utiliser un louchet. Contrairement à la bêche, le louchet est plus solide, permet un meilleur maintien, et glisse plus facilement dans la terre.
La puissance du moteur
Sachez que pour des travaux de jardinage d'une surface inférieure à 1 000 m², une puissance de 3 CV est suffisante. Au-delà de 1000 m², 5 CV minimum sont nécessaires.
La motobineuse peut être employée toute l'année. Au printemps, elle sert à désherber et à ameublir la terre (le binage). En automne, elle est faite plutôt pour labourer, afin de préparer le sol à accueillir de nouvelles plantations.
Quand passer le motoculteur ? Aucune période de labour n'est définie. En effet, cela dépend de l'humidité du sol. L'idéal est de labourer quand le sol est bien meuble et humide.
Depuis les débuts de l'agriculture, on a recours au labourage pour retourner, mélanger, et ameublir la terre. Cette action entraîne une minéralisation rapide de la matière organique dans les sols vierges, qui libèrent des éléments nutritifs pour la culture suivante.