Cependant la majorité des Ukrainiens se sont réfugiés à l'Ouest, notamment en Pologne qui accueillait plus de 1,2 millions de personnes.
Comme le détaille notre graphique, plus de la moitié des réfugiés ukrainiens sont passés par la frontière polonaise (3,6 millions). La Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la Moldavie ont de leur côté accueilli un total de 2,6 millions de réfugiés.
En Roumanie et en Moldavie, l'agence Frontex comptabilise 1 270 540 personnes. La Hongrie (près de 710 167 personnes), la Slovaquie (plus de 584 407), et l'Autriche (plus de 260 000) sont particulièrement impactées par les arrivées de déplacés ukrainiens. 268 348 personnes sont comptabilisées en République tchèque.
Au Liban, le rapport comptabilise environ un réfugié pour 5 habitants. En comparaison avec son nombre d'habitants, le Liban est le pays qui accueille le plus de réfugiés.
France (658 000) Allemagne (412 000) Espagne (340 000) Italie (294 000)
La moitié des illégaux réside même dans deux pays seulement, l'Allemagne (1 à 1,2 million) et le Royaume-Uni (800.000 à 1,2 million). Ce dernier se singularise par le fait que les illégaux y sont presque aussi nombreux que les immigrés légaux et représentent 1,5 % de la population, le plus fort taux d'Europe.
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
La Turquie est la pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés (près de 4 millions), suivie de la Colombie, terre de refuge de près de 2 millions de Vénézuéliens, de l'Ouganda (1,5 million), du Pakistan (1,4 million) et de l'Allemagne (1,2 million de réfugiés).
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
L'Union européenne (UE) accueille l'immense majorité de ces personnes, dont 3,1 millions sont entrées par la Pologne et 850 000 par la Roumanie.
Les réfugiés ukrainiens continuent d'arriver en France. De plus en plus souvent, ils sont logés dans des appartements du parc social. De quoi leur permettre de se projeter sur le long terme pour le futur face au conflit avec la Russie.
La majorité du peuple ukrainien vit en Ukraine où il représente plus des trois quarts de la population. En dehors de l'Ukraine, la diaspora ukrainienne se concentre surtout en Russie avec 1,9 million d'habitants. Aujourd'hui de nombreux citoyens russes ont des origines ukrainiennes.
Ces difficultés sont d'autant plus importantes que les Ukrainiens se concentrent dans les grandes villes ; 40 % d'entre eux se trouvent en PACA [Provence-Alpes-Côte d'Azur] et en Ile-de-France. Avec 9 500 déplacés accueillis, Nice est la première ville « ukrainienne » de France.
Les personnes déplacées d'Ukraine souhaitant séjourner au-delà de 90 jours en France sont invités à contacter la préfecture du département de leur lieu d'arrivée via leur site internet rapidement pour demander une prolongation de leur droit au séjour.
Après bientôt six mois de guerre en Ukraine, plus de 10 millions de civils ont fui leur pays. Si près de quatre millions de personnes ont désormais pu rentrer chez elles, d'autres sont toujours réfugiées dans des pays voisins, ou bien en Russie.
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %). La moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (49 %).
Aujourd'hui, dans le monde, les deux plus grandes diasporas constituées par des migrations sont caractérisées par des réseaux transnationaux très puissants entre les différentes communautés : la diaspora chinoise, évaluée entre 30 et 50 millions de personnes, et la diaspora indienne, évaluée entre 16 et plus de 25 ...
Aujourd'hui la première des migrations est liée au regroupement familial. Il y a des conditions de revenus et de logement pour les rapprochements familiaux. Mais cela ne concerne pas les conjoints de Français et ceux des personnes ayant obtenu le statut de réfugié. Nous ne sommes pas les plus restrictifs en la matière.
Pourquoi ce pays ? D'abord parce que beaucoup y ont de la famille, des connaissances. Une aide précieuse quand on arrive, souvent sans même un bagage. Au Royaume-Uni, les migrants pourront aussi parler l'anglais, car c'est la langue étrangère qu'ils connaissent le mieux.
Dans un premier temps, ces individus auront tendance à migrer vers le pays sur le plus proche qui accepte les demandeur d'asile. Ces dernières années, la majorité des personnes migrant vers l'Europe tentaient de fuir les conflits, le terrorisme où les persécutions dans leurs pays d'origine.
La Turquie accueille le plus grand nombre de réfugiés syriens enregistrés - actuellement plus de 3,6 millions. La grande majorité des réfugiés syriens dans les pays voisins vivent dans des zones urbaines, et seul un sur vingt est hébergé dans un camp de réfugiés.
Les cinq premières nationalités sont l'Afghanistan, (16 126 premières demandes dont c'est nouveau 18% de mineurs) loin devant la Côte d'Ivoire (6 268 avec 43% d'enfants), le Bangladesh (6 232, dont 5% de mineurs), la Guinée ( 5 286 dont 40% de mineurs) et la Turquie ( 5 001 dont 5% de mineurs).
Les principales zones d'arrivée sont l'Afrique du Sud, les pays du Golfe Persique et l'Argentine. Enfin, il existe également des flux Nord-Nord. Le Japon, par exemple, accueille un fort effectif de migrants venant de Corée du Sud. À l'inverse, des Japonais migrent vers l'Amérique du Nord.