Les exemples de déflation sont rares. Dans les pays développés, on n'en recense que deux exemples au cours des 100 dernières années : la déflation des années 1930, qui a touché les États-Unis puis l'Europe, et celle, plus récente, qui a atteint l'économie japonaise à la fin des années 1990.
L'éclatement de la bulle boursière en 1990, puis de celle de l'immobilier en 1991-1992 sont à l'origine de la déflation japonaise. La perte de valur des actifs de 800 000 milliards de yens entre 1991 et 1994 a impacté rapidement l'économie réelle.
Le même mécanisme se produit sur les marchés financiers : en situation de déflation, les acteurs financiers endettés doivent vendre toujours plus d'actifs pour payer leurs dettes. Mais le prix de ces actifs, déjà orienté à la baisse, baisse d'autant plus que tout le monde vend.
La déflation est l'opposé de l'inflation. A l'inverse de cette dernière, elle se caractérise en effet par une baisse durable et auto-entretenue du niveau général des prix. La déflation se définit comme l'opposé de l'inflation. Elle se caractérise par une baisse continue et auto entretenue du niveau général des prix.
UNE limite fixée sur le nombre total de pièces qui seront mis en circulation, la réduction progressive du taux d'émission des bitcoins et leur thésaurisation, sont les trois principaux facteurs qui rendent le bitcoin déflationniste.
L'or, la valeur reine anti-inflation
Acheter de l'or-papier ou de l'or-physique assure la sécurisation d'une partie de son épargne. Après une hausse spectaculaire jusqu'à plus de 2.000 dollars l'once d'or en juillet 2020, le métal jaune a connu une baisse en novembre 2020.
Les différentes causes de la déflation
Dans les pays développés, on n'en recense que deux exemples au cours des 100 dernières années : la déflation des années 1930, qui a touché les États-Unis puis l'Europe, et celle, plus récente, qui a atteint l'économie japonaise à la fin des années 1990.
Après la crise, les défauts sur les crédits, les faillites bancaires et les politiques monétaires restrictives et procycliques entrainent une destruction importante de monnaie, source de la déflation. La contraction du crédit entraîne celle de l'économie réelle, ce qui provoque la chute des prix.
Le terme déflation désigne également les mesures prises par les gouvernements pour lutter contre l'inflation et le déséquilibre du commerce extérieur par la restriction de la demande et réduction de la masse monétaire en circulation : encadrement du crédit, baisse des dépenses publiques, augmentation des impôts.
Depuis l'été 2021, l'inflation a brusquement augmenté. Entre juillet 2021 et juillet 2022, elle est passée de 1,5% à 6,8% , avant de légèrement ralentir en août (6,5% ). La France reste en dessous du niveau de la zone euro (9,1% en août 2022 ).
Les salaires baissent, les embauches se raréfient et le chômage progresse, ce qui finit par affecter le revenu des ménages. Il s'ensuit une nouvelle baisse de la consommation qui génère la formation d'un cercle vicieux car auto-entretenu.
Graphique présentant le taux d'inflation de la Russie entre 2019 et 2022 (données historiques pour 2019 et 2020 et estimations pour 2021 et 2022). Les estimations montrent que le taux d'inflation en Russie augmentera fortement en 2022, atteignant 22 %. Source des données: Banque mondiale.
Le taux de chômage au Japon est tombé à 2,6% en mars, après 2,7% rapportés en février par le ministère de l'intérieur (Statistics Bureau of Japan), qui était également la prévision consensuelle pour mars.
La déflation est le gain du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une diminution générale et durable des prix ; c'est une inflation négative.
Une hausse globale des prix
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
Symétriquement, la déflation alourdit le poids réel des dettes : la valeur des dettes passées augmente car la quantité de monnaie qu'elles représentent correspond à un pouvoir d'achat plus important. Elle équivaut donc à un transfert de richesse des débiteurs vers les créanciers.
En cas de baisse des prix de l'immobilier, les loueurs qui subissent également l'inflation se retrouveront appauvris et pourraient donc vouloir augmenter le montant des loyers, ce qui représenterait aussi une perte de pouvoir d'achat pour les ménages qui sont locataires.
? Qui est responsable de l'inflation ? Plusieurs événements ont mené à cette montée générale des prix : la reprise de l'activité économique post-Covid, la guerre en Ukraine ou encore les pénuries de matières premières entraînent un déséquilibre entre l'offre et la demande.
Une inflation trop élevée est dangereuse pour l'économie. Si les prix grimpent rapidement, ils deviennent moins prévisibles, ce qui est source d'incertitude. Par ailleurs, une inflation élevée peut déboucher sur une forte hausse des salaires, ce qui réduit la compétitivité d'un pays.
Le système monétaire comporte certaines règles et l'on ne peut pas faire n'importe quoi du genre imprimer à volo plus de billets, car injecter plus de billets en circulation va créer de l'inflation, même si l'état le fait un peu pour payer la dette.
Il existe en effet plusieurs moyens de protéger son argent comme : acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot. Il aussi possible de diversifier ses placements en achetant et louant des appartements quand on a assez d'argent ou en profitant de ce que l'on appelle l'effet de levier.
Les SCPI. L'immobilier, en période d'inflation, est aussi un actif recommandé. En effet, la valeur de votre bien (physique ou via la pierre papier) aura tendance à augmenter en même temps que l'inflation. En effet, dans le locatif l'indice de référence des loyers est indexé à l'inflation.