Fin 2006, l'Ukraine indépendante qualifie officiellement le Holodomor de génocide, qualification reconnue par un certain nombre de pays dont les États-Unis. Mais le caractère génocidaire de cette famine est contesté, notamment par le Kazakhstan et la Russie qui ont également beaucoup souffert de cette famine.
L'Assemblée nationale française a reconnu ce mardi la famine dont a été victime l'Ukraine au début des années 1930 et plus connue sous le nom d'Holodomor, comme un génocide. La Russie a dénoncé ce vote, ce samedi, le qualifiant de « zèle anti-russe répugnant ».
Baptisée Holodomor (« extermination par la faim » en ukrainien), cette « Grande famine » provoquée par la politique brutale de Staline, maître tout-puissant de l'Union Soviétique, a été assimilée à un génocide par le gouvernement ukrainien en 2006.
Deux députés communistes votent contre
L'Holodomor (« extermination par la faim »), « c'est l'histoire d'une barbarie organisée » et « l'utilisation de la famine comme une arme politique », a plaidé la première signataire du texte adopté, la députée Renaissance Anne Genetet.
«Effrayant mais nécessaire»: en 1932, Staline offre à l'Ukraine son premier génocide. Sous prétexte de financer l'industrialisation de l'URSS, Staline impose la collectivisation des terres et le contrôle de la production agricole en Ukraine.
Beaucoup d'« ennemis du peuple » sont poursuivis sous l'inculpation de sabotage économique, d'affiliation au trotskisme ou de participation à la subversion étrangère. De nombreux chefs locaux du parti sont dénoncés et accusés d'abus de pouvoir. L'automne 1938 marque la fin de la « Grande terreur ».
Paysan enrichi de la Russie de la fin du xixe s. et du début du xxe s. Au lendemain de la réforme de 1861, une minorité de paysans rachète la terre des nobles ou des paysans ruinés et, se lançant dans la production commerciale, s'enrichit.
Ultime épisode d'un affrontement entre l'État et les paysans commencé peu après la prise du pouvoir par les bolcheviks, la famine fut la conséquence directe de la collectivisation forcée des campagnes mise en œuvre par le régime stalinien à partir de 1929.
Le Goulag a été un double instrument dans la politique de transformation sociale, politique et environnementale lancée par la direction stalinienne au tournant des années 1920-1930 : instrument de « colonisation intérieure » via la mise en valeur des régions marginales riches en ressources, et instrument d' ...
Rôle sur le front
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le NKVD était chargé des camps de prisonniers de guerre, notamment polonais en 1939.
La terrible famine de 1932-1933, qui tua de 4 à 6 millions d'Ukrainiens, ne doit rien au hasard : elle fut le résultat d'une décision de Staline. S'agit-il pour autant d'un génocide ? Le 16 mai 2003, le Parlement ukrainien adoptait une résolution qualifiant d'acte de génocide la grande famine de 1932-1933.
Au printemps 1932, la pression sur les ressources de l'Ukraine, du Kouban et des régions de la Volga s'accroît en raison des mauvaises récoltes en Sibérie occidentale et au Kazakhstan, ce qui désorganise le système productif déjà fragilisé par la collectivisation.
Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev (né le 15 avril 1894 ( 27 avril dans le calendrier grégorien) à Kalinovka, Empire russe - mort le 11 septembre 1971 à Moscou) est un homme politique soviétique qui dirigea l'URSS durant une partie de la guerre froide.
Vladimir Ilitch Oulianov (Lénine) ( 8 novembre 1917 - 3 avril 1922 ) : dirigeant de fait des bolcheviks tout en étant chef du gouvernement.
Temps de lecture : 21 min. Retrouve les portraits des dirigeants de l'URSS (Lénine, Trotski, Staline, Khrouchtchev, Brejnev, Andropov, Tchernenko, Gorbatchev, Eltsine), de ses principaux dissidents (Sakharov, Soljenitsyne et Chalamov) et de ses héros (Stakhanov, ZaItsev et Gagarine).
Brejnev, qui succombe à une attaque cardiaque, était l'homme fort de l'URSS depuis le départ de Nikita Khrouchtchev, en 1964. Son règne a été marqué par une politique de « détente » avec les États-Unis, mais aussi par l'invasion de l'Afghanistan, en 1979.
Une économie de marché viable et la capacité de faire face à la concurrence et au marché de l'Union européenne ; L'acquis communautaire, c'est-à-dire la capacité de mettre en œuvre les obligations découlant de l'adhésion, et notamment de souscrire aux objectifs de l'Union politique, économique et monétaire.
En 1928, Staline décide de lancer le premier plan quinquennal (c'est-à-dire : d'une durée de cinq ans). Le but consiste à industrialiser le pays à vitesse accélérée pour atteindre puis dépasser la production et le niveau de vie des pays capitalistes développés.
Son long règne est marqué par un régime de terreur et de délation paroxystiques et par la mise à mort ou l'envoi aux camps de travail du Goulag de millions de personnes, notamment au cours de la « collectivisation » des campagnes et des Grandes Purges de 1937.
Alors que les kolkhozes furent généralement créés en combinant plusieurs petites exploitations individuelles dans une structure coopérative, les sovkhozes furent organisés par l'État sur des terres confisquées qui furent réunies dans des grandes propriétés.
Staline fait face aux oppositions internes et dénonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en péril le déroulement historique de la révolution bolchevique : les « indésirables », les « hypocrites » et les « carriéristes ». Ces indésirables encourent la prison, le goulag, ou l'exécution immédiate.
Le bilan de la répression de 1937-1938 en Union soviétique est de 750000 morts et plus d'un million de déportés, comme le rappelle Nicolas Werth, qui signe la préface de « Sandormokh ».
La Grande Terreur, déclenchée en août 1936 avec le premier procès de Moscou contre un groupe de dirigeants historiques du parti unique (Lev Kamenev, Grigori Zinoviev), culmine en 1937 et 1938 en une vague de violence qui n'épargne personne.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.