– Sartre : [La mort] « N'est pas seulement le projet qui détruit tous les projets et qui se détruit lui-même […]. Elle est le triomphe du point de vue d'autrui sur le point de vue que je suis sur moi-même. » « La Mort représente le sens futur de mon pour-soi actuel pour l'autre. »
Socrate précise la nature de la mort : « être mort consiste bien en ceci : le corps isolé, une fois séparé de l'âme, est devenu lui-même, tel qu'en lui-même; et l'âme isolée, une fois séparée du corps, est elle-même, telle qu'en elle-même ».
2Dans le Phédon, Platon décrit la vie philosophique comme un exercice consistant à mourir et à être mort1. La mort est en effet la séparation de l'âme et la fin de la vie soumise aux affections du corps.
N'était-il pas plus sage de craindre la mort et de s'abstenir. Socrate a répondu au contraire que la mort ne doit jamais être prise en considération quand il faut choisir entre le bien et le mal : dans notre texte il va essayer de montrer que craindre la mort n'est jamais sage.
La première est que pour Epicure la mort est la privation des sensations. Pour lui, les sensations sont ce qui fonde notre connaissance et nous guident dans la recherche des plaisirs du corps et de l'âme. Sans sensations, la mort ne peut nous affecter. Elle n'est donc ni à craindre, ni à souhaiter.
« La mort est le moment de l'affranchissement d'une individualité étroite et uniforme, qui, loin de constituer la substance intime de notre être, en représente bien plutôt comme une sorte d'aberration. »
PLATON APOLOGIE DE SOCRATE
Il affirme que la mort est un bien et qu'ainsi il ne faut pas la craindre. Son but est donc de les instruire du savoir qu'il a acquis sur ce domaine auquel aucun autre homme, même aujourd'hui, n'a su définir.
Ce "Gai savoir" questionne cette citation "philosopher, c'est apprendre à mourir". On y évoque ce que signifie "s'exercer à mourir", comment avoir en tête la mort et en quoi la mort est une école de vie.
La mort n'a pas de sens. Elle met fin à une vie. C'est la commune destinée de chaque individu. Il n'y a que la vie qui peut avoir un sens.
Il raconte qu'un jour, un de ses amis demanda à l'oracle du Dieu de Delphes qui était l'homme le plus sage du monde. La réponse fut que Socrate était cet homme.
L'organisme doit donc puiser dans son environnement, d'où la nécessité de respirer, etc. La mort intervient quand l'organisme ne peut plus puiser et maintenir son entropie basse. La principale source d'énergie sur Terre est la lumière du soleil qui permet la photosynthèse.
Perte définitive par une entité vivante (organe, individu, tissu ou cellule) des propriétés caractéristiques de la vie, entraînant sa destruction.
Philosopher, c'est s'exercer à mourir : « Si au moment où elle se sépare, l'âme est pure (kathara) et n'entraîne avec elle rien qui vienne du corps (…), cela ne revient-il pas à dire que cette âme pratique droitement la philosophie, et qu'elle s'exerce pour de bon à être morte sans faire aucune difficulté.
- « Après la mort, nous devenons successivement les habitants de la Lune, de Mercure, de Vénus, du Soleil, de Mars, de Jupiter et de Saturne, puis du firmament stellaire, pour ensuite nous contracter et nous réincarner » ; L'oubli s'installe, avec la réincarnation.
En quoi consiste notre relation à la mort ? Nulle opposition entre vie et mort n'est à même d'en rendre compte, plutôt s'agit-il d'une inclusion. Pour le sujet, la vie qu'il fera sienne procède d'une perte qui la détache de l'organique. C'est une perte durable et ineffaçable, logée au cœur du vivant.
Vous croyez vraiment que des humains en vie aujourd'hui pourront échapper à la mort? Ce n'est pas certain, mais c'est très probable. J'estime à au moins 50% les chances que, d'ici 25 à 30 ans, de nouvelles technologies parviennent à minimiser les effets néfastes du vieillissement sur le corps.
Ainsi pour Épicure, il ne faut pas avoir peur de la mort en elle-même puisque : « Le mal qui nous effraie le plus, la mort, n'est rien pour nous puisque lorsque nous existons la mort n'est pas là et lorsque la mort est là, nous n'existons plus » (Lettre à Ménécée).
La mort est essentielle au sens et à la valeur de la vie humaine telle qu'elle est expérimentée par les individus et les communautés. La mort ne donne pas sens à la vie mais elle procure l'arrière-fond sur lequel la vie est vécue.
Méditer et apprivoiser nos peurs
En somme, il faut méditer et garder constamment à l'esprit tout ce qui nous fait peur – la mort, mais aussi la maladie, le deuil ou la déchéance – pour l'apprivoiser et ne plus en être effrayé.
"Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question." "Le cynisme finit par être le comble de la franchise dans une société d'hypocrites." "On ne peut apprendre la philosophie, on ne peut qu'apprendre à philosopher." "Je fais cas d'un philosophe dans la mesure où il est capable de fournir un exemple."
Socratique, présocratique. Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J.-C. (né vers -470/469, mort en -399). Il est connu comme l'un des créateurs de la philosophie morale.
Si prosaïquement, c'est la ciguë qui a tué Socrate, les causes profondes de sa mort sont à chercher ailleurs. La raison la plus simple face à cet abandon est peut-être l'âge de Socrate : en effet, lors de son procès, il a déjà soixante-dix ans – un âge honorable pour cette époque !