Diderot philosophe et critique d'art.
Les critiques d'art sont des journalistes qui rendent compte du Salon dans des périodiques. Ils publient leurs comptes rendus sous la forme de feuilletons, publiés de façon régulière entre mai et juillet, période d'ouverture de l'exposition.
Un platonisme simpliste, d'origine essentiellement scolaire, transmet sans relâche l'idée que l'art et les artistes seraient condamnés sans appel par Platon parce que l'art ne serait qu'une activité mimétique dont le résultat ne ferait que nous éloigner des essences, seul objet digne de la contemplation du philosophe.
Pour Aristote, la caractéristique de l'art n'est pas l'invention ni la création mais la reproduction. L'artiste doit prendre comme sujet pour ces œuvres des êtres, quelle que soit leur nature, c'est-à-dire aussi bien des êtres beaux que des êtres laids.
Le rôle de l'art n'est pas d'« imiter le réel mais de le rendre visible ». L'art sert donc d'épiphanie à celui qui en jouit, c'est-à-dire qu'il dévoile des aspects insoupçonnés voire métaphysiques du réel en nous en détachant grâce à la subjectivité créative de l'artiste.
Kant, cherchant à comprendre l'origine de l'art, en vient à penser que les règles de l'art découlent du génie de l'artiste. Ce génie repose sur l'originalité, l'exemplarité et l'inexplicable. Dans la Critique de la faculté de juger, Kant souligne que tout art suppose des règles.
Albert Camus se définissait comme artiste, plus que comme écrivain. Même s'il a exercé avec talent bien d'autres « métiers », c'est dans la création – qui passe pour lui par l'édification d'un langage – qu'il tente de faire son « métier d'homme » de la manière la plus accomplie.
L'art doit donc servira conduire au Bien par des mensonges ceux que la vérité cependant ne persuaderait pas d'y aller, mais parce qu'ils sont incapables de la reconnaître. Car ce que ne peut le philosophe par la raison, l'art le peut par illusion : tourner vers le Bien les âmes incapables de vérité.
Pour le philosophe Gilles Deleuze (1925-1995), l'œuvre d'art est irréductible au champ de la communication et constitue un moyen de s'opposer aux injonctions du pouvoir. Créer, c'est résister à ce qui entend contrôler nos vies.
La critique platonicienne de l'art mimétique est donc entièrement liée à sa conception du rapport entre intelligible et sensible, où les apparences sensibles sont les copies des idées intelligibles, qui seules possèdent la véritable réalité.
Pour le philosophe allemand, l'objet d'art n'est esthétique que s'il est transfiguré et reconnu comme tel par l'esprit.
Selon Rousseau, les sciences et les arts n'ont fait que corrompre les mœurs et camoufler le joug des tyrans en occupant les hommes à des futilités et leur faisant oublier leur servitude. Lauréat du concours, Rousseau voit son essai fort commenté et lui doit sa célébrité, bien avant son œuvre majeure Du contrat social.
Donnez un avis sur la valeur de cette œuvre. Vous pouvez par exemple dire que ce tableau provoque de la tristesse, rend nostalgique. Ensuite, dites pourquoi cette œuvre à sa place dans la communauté artistique. Enfin, évoquez les points forts et les points faibles de l'artiste sur cette œuvre.
Vassily Kandinsky
Le supposé auteur de la première oeuvre d'art abstrait de l'histoire, une aquarelle datant de 1910 au dos de laquelle était inscrit aquarelle « abstraite », Kandinsky a joué un rôle très important dans l'avènement de l'abstraction dans l'art.
(1732) Citation de Philippe Néricault, de son nom de scène Destouches tirée de sa comédie Le glorieux, II, 5, en fait une traduction de Polybe, Histoire, Livre XII, C XI, 25c, 5. Composé de la , critique , être , aisé , mais , l' et art .
Vasari peut être considéré comme le premier historien d'art moderne.
L'art est donc bien pour Bergson une expression paradoxale : une expression contre l'expression, une expression qui détourne les moyens utilitaires de l'expression contre eux-mêmes, au point de revenir à l'effet sensible d'une impression pure, qui se traduit par ses effets, c'est-à-dire par des changements sur la ...
En effet, l'objet de l'art n'est pas la nature mais l'esprit. Dans toute œuvre, l'esprit de l'homme se projette et se révèle à lui-même. Ainsi, l'art est un moyen, un des plus élevés, par lequel l'homme s'arrache à la nature et la transcende : l'art permet à l'homme de réaliser son humanité.
« La beauté naturelle est une belle chose ; une beauté artistique est une belle représentation d'une chose. » (Kant Critique du Jugement, § 48.)
On peut dire que cet art (propre au peintre, poète et sophiste selon Platon) est un art de l'illusion et de la tromperie qui produit une phantasma détachée totalement de la réalité mais qui, se donnant comme identique à l'apparence de l'objet, peut de ce fait abuser l'esprit.
Socrate voit la rhétorique comme une pratique sans valeur car elle n'apporte pas la vérité avec son langage (les rhéteurs prétendaient pouvoir soutenir une thèse et son contraire avec la même intensité).
Fondamentalement, la rhétorique n'est donc pas un art parce qu'elle est découplée de la justice ; de la justice comme vertu propre. Mais, ce qui revient au même, elle ne l'est pas parce qu'elle n'est pas soumise à la réalité, parce qu'elle est capable de supplanter toutes les compétences.
Un écrivain engagé
Albert Camus n'a pas peur d'être en marge de certains courants philosophiques, ni même de rompre le lien avec Jean-Paul Sartre. Il s'oppose farouchement à l'existentialisme, au marxisme et au totalitarisme soviétique qui ne collent pas à sa vision des choses - Il lutte contre les idéologies.
Sa démarche est axée sur la transposition des lignes, des formes et les couleurs sur la toile. Le peintre O. Boissinot s'inspire également des œuvres de Cézanne dans ses représentations. La Sainte-Victoire fait partie des œuvres.
Le peintre Cézanne peignait des séries du même motif un nombre incalculable de fois, qu'il s'agisse d'un paysage, d'un portrait ou d'une nature morte jusqu'à ce qu'il obtienne ce qu'il avait en tête.