Sans Descartes, il n'y aurait donc pas eu en philosophie d'invention de la « conscience » (et avant elle de la « consciousness »), mais celle-ci n'est pas tant le fait de Descartes lui-même que le résultat des problèmes posés par l'interprétation de sa doctrine.
Pour Rousseau, la conscience morale, « instinct divin » qui permet de reconnaître le bien et le mal, est donc innée : elle est renforcée par la pitié, ce sentiment qui fait partager à tout être humain la souffrance d'autrui.
Auteurs & citations : Socrate, Pascal. De Socrate (« Connais-toi toi-même ») à Kant, les philosophes classiques accordent donc à la conscience une place centrale : « Qu'est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense.
La mémoire c'est la conscience en tant qu'elle lie des perceptions de la réalité successives qui se sont produites par le passée. C'est pourquoi l'idendité personnelle se fonde sur le fait qu'une même conscience rassemble les souvenirs de ce que l'on a fait par le passé et de ce que l'on a fait aujourd'hui.
D'après Hegel, la conscience de soi place également devant elle une autre conscience de soi. Elle est constituée non par la reconnaissance de soi, mais par la reconnaissance du fait que l'autre conscience de soi se situe « hors de moi » et, en même temps forme un seul et, avec moi, dans l'unité sociale.
En définissant la pensée par la conscience, Descartes n'a pas rétréci, mais au contraire remarquablement étendu le champ de la pensée qui n'est plus limité à l'entendement mais inclut l'ensemble des facultés de l'âme dont la volonté, l'imagination et la sensation.
« Conscience signifie d'abord mémoire. La mémoire peut manquer d'ampleur ; elle peut n'embrasser qu'une faible partie du passé ; elle peut ne retenir que ce qui vient d'arriver ; mais la mémoire est là, ou bien la conscience n'y est pas.
Descartes avait écrit en 1632-1633 un Traité du monde et de la lumière, dans lequel il défendait la thèse héliocentrique.
Sigmund Freud est un médecin neurologue autrichien né en 1856. Fondateur de la psychanalyse, une méthode d'investigation des processus psychiques, Freud développe la théorie de l'inconscient.
Pour Emmanuel Kant, le moi peut se construire à partir de différentes représentations. Ces différentes représentations sont unies grâce à la conscience. Selon Kant, c'est ce qui permet à l'homme d'être un sujet. Emmanuel Kant se demande si l'on peut penser la conscience comme chose, même comme une chose pensante.
La notion de conscience recouvre trois cas de figures différents : la conscience de soi désigne la capacité de réflexion qui caractérise la subjectivité ; la conscience d'objet signifie la faculté du sujet à se représenter les choses extérieures ; la conscience morale enfin désigne une capacité non plus théorétique ...
La conscience, propre de l'homme, peut aussi le faire sombrer dans la misère au point de le ramener au rang d'un objet victime de la nature, victime de sa propre conscience.
La limite de la conscience se trouve peut être dans sa propre définition, de mon opinion la nature semble posséder quelque chose de plus important que la conscience, la notion de rentabilité ou de nécessité qui surpasse n'importe quel notion par son impartialité. Perdre le « libre agir » quand on possède Tout…
La conscience husserlienne est une conscience qui n'a pas de « dedans », pas d'« intériorité », c'est une conscience qui est tout entière dirigée vers les choses et qui, de ce fait, ne peut pas se confondre avec une chose.
La thèse de Spinoza est en effet qu'un raisonnement correctement conduit se reconnaît au fait qu'on peut toujours le « poursuivre sans interruption ». Comme pour toute « chose singulière » (pour tout « individu »), la puissance d'un raisonnement se montre (pour Spinoza) à sa capacité à « persévérer dans l'être ».
Hobbes s'oppose ici évidemment fortement à Descartes, qui, du point de vue de l'entendement, conçoit comme diamétralement contraires l'esprit et la matière, puisqu'il s'agit des deux seules substances qu'il reconnaît.
La philosophie pratique d'Emmanuel Kant désigne la philosophie édifiée par l'usage de la raison pratique, par contraste avec l'usage de la raison théorique, qui faisait l'objet de la Critique de la raison pure.
Le psychisme ne se réduit pas au conscient, la pensée ne se borne pas à la pensée consciente, ce qui revient à dire que le moi n'est plus maître dans sa propre maison, qu'il n'en occupe qu'une seule partie et que le sujet n'est plus transparent à lui-même et n'est plus souverain.
La raison est «cette lumière que Dieu a donnée à tous les hommes pour les conduire ». La conscience est ce «qui nous instruit clairement, sans recherche, sans étude, sans instruc¬ tion, sans besoin de consultation étrangère, toujours, en tous lieux, et même malgré nous » (p. 109).
" Qui dit esprit dit avant tout conscience. Mais, qu'est-ce que la conscience ? Vous pensez bien que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l'expérience de chacun de nous.
Voilà le premier argument qu'apporte Descartes pour soutenir l'existence d'un être de toutes les perfections. Dieu existe, car il est le seul Être pouvant être la cause de notre idée de Dieu, étant donné que cette idée doit avoir une cause qualitativement égale ou supérieure à elle-même.
Le doute cartésien est une composante de la philosophie de René Descartes qui se décline en plusieurs modalités au long de son œuvre.
Hegel définit la philosophie comme science qui rend compte d'elle-même, du sujet qui l'énonce, du processus historique où il prend place et, finalement, de l'unité sujet-objet autant que de leur division.