Spleen et Idéal (98 poèmes) Article détaillé : Spleen baudelairien. Spleen et Idéal ouvre les Fleurs du mal.
En 1857, il écrit dans l'esquisse d'un poème : « J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or » (« Orgueil », Les Fleurs du Mal).
Le poème "Les Métamorphoses du vampire", par exemple, est souvent cité comme étant particulièrement choquant.
La Géante de Baudelaire est une œuvre majeure du poète Charles Baudelaire, publiée au sein du célèbre recueil Les Fleurs du Mal. Écrit en Alexandrin, il est emblématique de l'esthétique de la modernité : figure monstrueuse, la géante est ici magnifiée par les vers du poète.
La thématique centrale du recueil, le spleen et l'idéal provient du mouvement romantique. En effet, ce thème porte sur la recherche de l'absolu que le poète ne peut atteindre et qui entraîne de la mélancolie. Le terme de spleen est le mot anglais désignant la mélancolie.
L'argument qui tue sur Les Fleurs du mal : "Le recueil fait preuve de modernité en exaltant la beauté liée au mal." Le titre même du recueil, par le rapprochement qu'il fait des termes « fleurs » et « mal », à connotation opposée, suggère l'idée que l'on peut faire du beau à partir de quelque chose de mal.
La section Les Fleurs du Mal (poèmes CIX à CXVII) regroupe des poèmes qui explorent la condition humaine et les aspects les plus sombres de la vie. Baudelaire y décrit l'angoisse existentielle, la souffrance, la mort et la déchéance, en explorant les thèmes de la solitude, de la maladie et de la dépression.
Le plus beau poème de Baudelaire sur la mort
Et il n'y a pas à hésiter, sur ce sujet, nous avons encore sélectionné un poème des Fleurs du Mal : "La mort des amants". Ce poème raconte l'histoire de deux amants, qui après avoir été séparés pendant longtemps, se retrouvent enfin pour une nuit romantique.
Il cherche à extraire la beauté du mal par le travail poétique afin de dépasser la souffrance propre à l'âme humaine. La condition du poète : À travers ce dualisme entre spleen et idéal, c'est la condition du poète que l'auteur prend pour sujet.
« Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or », écrit Baudelaire dans l'épilogue des Fleurs du mal. C'est ainsi qu'il définit cette esthétique moderne prenant pour objet poétique la laideur et l'horreur banale de la réalité urbaine.
Il attaque non seulement le fond, mais aussi la forme. En quelques heures, le recueil est condamné pour « délit d'outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs », en raison de « passages ou expressions obscènes et immorales ».
« La mort » est la dernière section des Fleurs du mal de Baudelaire. Elle est la dernière force permettant au poète d'échapper au spleen. Dans « La mort des amants », il évoque l'idée d'un bonheur futur pour les amants dans une réalité autre que celle dans laquelle ils ont vécu.
Au physique, elle avait une démarche triomphale, des cheveux noirs éclatants, de grands yeux bruns, des lèvres sensuelles, et ce que Baudelaire appelait des « seins aigus ». De caractère, elle aurait été sournoise, menteuse, débauchée, dépensière, alcoolique, ignorante et stupide...
Le 1er juin 1855 , 18 poèmes paraissent dans la Revue des deux Mondes sous le titre « Fleurs du Mal ». Ce titre avait été suggéré à Baudelaire par un de ses amis, l'écrivain et critique littéraire Hippolyte Babou.
Le réquisitoire est prononcé par Ernest Pinard, qui était aussi le procureur général dans le procès intenté à Madame Bovary. Il accuse la poésie de Baudelaire de manquer «au sens de la pudeur», de multiplier « les peintures lascives ».
La maladie. Elle est omniprésente dans le livre, à commencer par son titre. En effet, « mal » peut signifier « maladie », puisque Baudelaire dédie à Gautier « ces fleurs maladives ». On trouve le poème « la muse malade », qui indique bien que Baudelaire reconnait au morbide quelque beauté.
Les Fleurs du Mal nous présente un oxymore entre un terme apparemment positif en premier lieu, qui évoque la beauté, le naturel, l'exotisme, le doux, la sublime féminité et l'idéal à partir de la référence des fleurs, en confrontation avec le mal, qui a étymologiquement différentes entrées, y compris celles qui nous ...
Il faut donc lire les Fleurs du mal en suivant son “architecture secrète”, comme un voyage intérieur de la naissance du poète (“Lorsque, par un décret des puissances suprêmes / Le poète apparaît dans ce monde ennuyé” – Bénédiction) à sa mort (“Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel qu'importe ?” – Le voyage).
Belles passantes, mendiantes touchantes, négresses fascinantes et courtisanes avilies ont imprégné sa vie et sa poésie et rythment même l'une et l'autre. Dans le monde baudelairien la femme apparaît à la fois comme un être divin et une créature du diable, elle est une réalité et un fantôme.
→ La femme est une source de souffrance pour le poète. Destructrice, elle représente le Mal. Dans « La Destruction », qui ouvre la section « Fleurs du Mal », le Démon qui tourmente le poète prend ainsi la « forme de la plus séduisante des femmes » (v. 6).
Les mutations urbaines, techniques et artistiques du temps nourrissent l'imaginaire du poète et introduisent des thèmes nouveaux en poésie. Mais la modernité de Baudelaire réside surtout dans sa sensibilité au temps qui passe, sa conscience douloureuse d'appartenir à un monde transitoire et voué à disparaître.
Il n'existe pas de manuscrit des Fleurs du mal. La genèse de ce recueil a été extraordinairement compliquée, contorsionnée, tordue, appelez-ça comme vous voudrez ! En opposition à sa famille et à l'ordre bourgeois, le jeune Baudelaire dilapide son héritage, se consacre à la critique d'art et à la poésie.
La structure de l'édition de 1861 comprend six sections : Spleen et idéal (85 poèmes) ; Tableaux parisiens (18 poèmes) ; Le Vin (5 poèmes) ; Fleurs du Mal (9 poèmes) ; Révolte (3 poèmes) ; La Mort (6 poèmes).
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À 19 ans, il compose déjà certains des poèmes qu'il publiera dans "Les Fleurs du Mal", qu'il déclame aux camarades partageant sa vie dissolue. à cette époque, il contracte la syphilis auprès d'une prostituée, maladie qui le fera souffrir au point de le rendre dépendant au laudanum et à son principal composé, l'opium.