Les inégalités auraient un rôle négatif sur la croissance lorsque le PIB par tête est inférieur à 2 000 dollars et positif si le PIB par tête est supérieur à ce montant. Dans les pays riches il y aurait ainsi un arbitrage entre croissance et égalité alors que les deux seraient complémentaires dans les pays pauvres.
Aux premiers stades du développement, les inégalités sont bénéfiques à la croissance économique dans la mesure où les rendements du capital physique sont supérieurs à ceux du capital humain. Aux stades ultérieurs du développement, les inégalités réduisent la croissance économique en raison des contraintes de crédit à mesure que l’importance du capital humain augmente.
Il ne permet d'appréhender ni les inégalités sociales ni leur évolution. On peut très bien avoir un PIB moyen qui augmente alors que les revenus (qu'il est censé mesurer) diminuent pour une majorité de la population et augmentent fortement pour une minorité, ce qui renforce les inégalités.
Ces inégalités de niveau de vie s'expliquent principalement par les écarts de salaires. Les 10 % les mieux rémunérés en équivalent temps plein touchent plus de 4 000 euros net par mois, soit 2,9 fois plus que le salaire maximum des 10 % les moins bien payés.
En effet, deux pays peuvent avoir le niveau de confort équivalent mais avec des PIB différents. La comparaison des niveaux de PIB ne permet pas de comparer des niveaux de satisfaction puisque la notion de niveau de satisfaction reste subjective et diffère selon les pays, les cultures ou encore les régions.
la mesure du PIB est indifférente à la répartition des richesses comptabilisées et ne rend pas compte des inégalités économiques et sociales, de la pauvreté, de la sécurité économique, etc.
On peut aussi comparer les PIB des pays en tenant compte de leur population. C'est ce que l'on appelle le PIB par habitant. Un PIB égal à 1 000 milliards d'euros n'est pas équivalent s'il est réparti entre 10 ou 100 millions de personnes. Le PIB par habitant permet alors de comparer les niveaux de vie entre les pays.
La mesure des inégalités est essentielle pour appréhender la répartition des richesses dans une société et les évolutions de la structure sociale. Elle contribue à orienter les politiques publiques, notamment de redistribution, et à mesurer leur impact.
Si on divise D9 par D1, on exprime le niveau de revenu minimum des 10 % les plus riches rapporté au revenu maximum des 10 % les plus pauvres. On appelle cet indicateur le « rapport interdécile ». C'est l'indicateur le plus souvent utilisé pour mesurer les inégalités de revenus.
L’inégalité est un concept complexe et difficile à mesurer. Des inégalités excessives peuvent éroder la cohésion sociale, conduire à une polarisation politique et à un ralentissement de la croissance économique . Apprenez-en davantage sur les inégalités, leurs causes et leurs conséquences et sur la manière dont le FMI aide les pays à lutter contre les inégalités.
Le PIB est un bon indicateur des échanges monétaires. Mais il ne prend pas en compte les autres enjeux sociaux, ceux liés aux revenus et invisibilise complètement les enjeux environnementaux.
L'essentiel
Indicateur économique permettant de mesurer la production de richesse, le produit intérieur brut (PIB) mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année.
Autrement dit, le PIB est la somme de la consommation, de l’investissement, des dépenses publiques et des exportations nettes. Bien que le PIB et ses variations soient les indicateurs les plus populaires de la production économique globale d'un pays, les économistes reconnaissent depuis longtemps qu'il s'agit d'une mesure imparfaite du bien-être économique global .
Cela tend à freiner la croissance du PIB, en raison de l’éloignement croissant des 40 % les plus pauvres du reste de la société . Les personnes à faible revenu n’ont pas pu réaliser leur potentiel en matière de capital humain, ce qui est mauvais pour l’économie dans son ensemble.
Pour limiter les inégalités sociales, au delà des différences de revenu et de patrimoine, l'Etat dispose de deux moyens principaux : la redistribution horizontale et la lutte contre les discriminations.
Une forte croissance peut également réduire les inégalités via la baisse du chômage ou en augmentant le consentement à la mise en place d'un État social.
Les économistes utilisent diverses mesures pour mesurer les inégalités de revenus. Ici, les mesures les plus couramment utilisées – la courbe de Lorenz, le coefficient de Gini, les ratios déciles, le ratio de Palma et l’indice de Theil – sont discutées en relation avec leurs avantages et leurs limites.
Deux des mesures de répartition des revenus les plus couramment utilisées sont les parts du revenu global des ménages perçues par chaque quintile et l'indice de Gini .
Greater income inequality can lead to monopolization of the labor force, resulting in fewer employers requiring fewer workers . Remaining employers can consolidate and take advantage of the relative lack of competition, leading to less consumer choice, market abuses, and relatively higher real prices.
L’inégalité des revenus n’est pas la même chose que l’inégalité des richesses ; le premier implique les salaires tandis que le second implique la valeur nette .
Il ne permet d'appréhender ni les inégalités sociales ni leur évolution. On peut très bien avoir un PIB moyen qui augmente alors que les revenus (qu'il est censé mesurer) diminuent pour une majorité de la population et augmentent fortement pour une minorité, ce qui renforce les inégalités.
En effet, de nombreuses activités ne rentrent pas en compte dans le calcul du PIB du fait qu'elles ne font l'objet d'aucune transaction sur le marché et que l'on ne peut donc pas les évaluer en termes monétaires. Il s'agit principalement du travail domestique et du bénévolat.
Le calcul du PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées (du secteur public et privé) à laquelle s'ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mais aussi les taxes sur des produits particuliers comme les produits pétroliers, le tabac et l'alcool ou encore les produits importés (droit de douanes).
Il permet ainsi de mesurer le niveau de développement d'un pays et non pas seulement ses richesses. Ainsi, un pays avec un chômage massif, qui n'a mis en place aucune politique de redistribution des richesses ou de financement des écoles, aura un IDH très faible, même si son PIB est important.
Comme le PIB est une mesure qui comprend de nombreux éléments, les économistes ont mis au point trois méthodes pour le calculer. Ces trois méthodes sont l'approche par les dépenses, l'approche par les revenus et l'approche par la valeur ajoutée. Ces approches sont toutes équivalentes et donnent le même résultat.