La France libre est le régime de résistance extérieure fondé à Londres par le général de Gaulle à la suite de son appel du 18 juin 1940 .
Soutenu par Winston Churchill, le général de Gaulle crée la France libre en juillet 1940 en Angleterre. Son but est de poursuivre la guerre, libérer la France et lui rendre son rang.
À Londres, la France libre
Cependant, grâce aux 7 000 hommes présents à Londres, en juillet 1944, grâce au soutien des Anglais et de quelques colonies (comme le Tchad), les Forces françaises libres (FFL) participent aux combats : à Bir Hakeim, en Afrique du Nord, ou sur le front de l'est (escadrille Normandie-Niemen).
Le régime de Vichy était antirépublicain dans la mesure où le maréchal Pétain cumulait plusieurs pouvoirs (législatif et exécutif) et qu'il a fait supprimer le Parlement. Il s'agissait donc d'un régime autoritaire, où les décisions étaient prises par un seul homme, sans vote préalable.
A l'été 1942, la France Libre apparaît donc comme une organisation structurée administrativement et politiquement, forte des succès militaires remportés par les Forces Françaises Libres et de l'action menée par les 500 comités français libres à travers le monde.
La France libre est issue du ralliement au général de Gaulle des Français qui veulent poursuivre la lutte contre l'Allemagne aux côtés des alliés britanniques. Dès le 18 juin , et dans la foulée de son appel à poursuivre la lutte, les ralliements sont d'abord individuels.
Le rôle politique de la Résistance
“La Résistance engage d'abord une bataille d'opinion contre le régime de Vichy, raconte Fabrice Grenard, grâce aux tracts et aux journaux clandestins, qui apparaissent dès la fin 1940.” L'objectif est alors de contrer la propagande allemande relayée par Vichy.
La zone libre est, comme l'ensemble du territoire et l'Empire, sous l'autorité du gouvernement de Vichy dirigé par le maréchal Pétain, qui porte le titre de chef de l'État français.
Vichy est le siège du Gouvernement de l'« État français » — plus connu sous le nom de régime de Vichy — entre juillet 1940 et août 1944. La station thermale de l'Allier, située alors en zone libre, est choisie principalement par sa forte capacité hôtelière et son accès assez rapide à Paris.
Le régime de Vichy : une apparence de légitimité
Refusant de demander l'armistice à l'Allemagne, le gouvernement de Paul Reynaud démissionne le 16 juin 1940. Le président de la République , Albert Lebrun, nomme alors le maréchal Pétain à la présidence du Conseil.
Les Forces armées françaises, souvent appelées « l'Armée française » dans le langage courant, constituent la puissance militaire de la République française chargée de la défense de la population, du territoire et des intérêts nationaux de la France.
La création du Conseil national de la Résistance par Jean Moulin, le 27 mai 1943 , puis celle des Forces françaises de l'intérieur (FFI) par Jacques Bingen, le 1er février 1944 , marquent les jalons essentiels de ce processus d'unification parfois difficile.
La collaboration est aussi militaire. La France fournit 40 000 à 60 000 soldats volontaires de 1943 à 1944 à l'armée allemande pour combattre sur le front russe. La Milice, organisation paramilitaire, collabore avec l'armée allemande pour arrêter des résistants. La France participe à l'effort de guerre allemand.
Brazzaville devient le lieu où la France libre cherche à affirmer sa légitimité en droit et en pratique. Brazzaville est la seule capitale légitime, dans un cadre juridique colonial, qui autorise donc un système peu démocratique. La ville est loin, en 1940, de se comparer à Paris ou Londres, voire à Alger.
Elle a pour but de participer aux combats de libération du territoire français et de permettre à la France de figurer parmi les vainqueurs à la fin de la guerre. En juillet 1940, le général de Gaulle est un homme seul, avec peu de moyens et sans reconnaissance internationale.
Un jeune général de brigade fraîchement nommé sous-secrétaire d'Etat à la guerre qui n'a à son crédit qu'une victoire à Montcornet escamote à son profit par un génial tour de passe-passe la substance nationale de la France. Beaucoup plus fort que Bonaparte le 18 brumaire, revenant d'Italie avec une gloire éclatante.
Finalement, le 9 août 1944, le Gouvernement Provisoire de la République française (GPRF), dirigé par le général de Gaulle, déclare nul et non avenu le Régime de Vichy, dispose que la « République n'a pas cessé d'exister » car incarnée par lui, et prend donc la direction du pays.
De Gaulle s'éloigne de Pétain. Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
La France se trouve coupée en deux par une ligne de démarcation qui sépare la zone occupée – le Nord et la façade atlantique – de la « zone libre » du Sud. L'armée est réduite, la flotte désarmée. Deux millions de Français sont envoyés comme prisonniers en Allemagne.
Paragraphe argumenté: Dès la signature de l'armistice par le Maréchal Pétain, le 18 juin 1940, la France va entrer dans l'une des périodes les plus noires de son histoire. Une France qui a capitulé, collaboré, déporté, exterminé des millions d'hommes, de femmes et d'enfants.
Le régime de Vichy a assuré le gouvernement de la France du 10 juillet 1940 au 9 août 1944 durant l'occupation du pays par le Troisième Reich. Le régime est ainsi dénommé car le gouvernement siégeait à Vichy, située en zone libre.
La zone libre était dirigée par le maréchal Pétain et la capitale était Vichy. En 1942, quand l'Allemagne conquiert la totalité de la France la zone libre est rebaptisée "zone sud".
À ce titre, il peut être considéré comme le premier résistant... Le 20 juin 1940, soit deux jours avant l'armistice, un inconnu, Étienne Achavanne, prend l'initiative de saboter des lignes téléphoniques allemandes. Fusillé le 4 juillet 1940 près de Rouen, c'est le premier martyr de la Résistance.
Afin de brouiller les pistes, les résistants peuvent démultiplier les pseudonymes. Le général Delestraint (chef de l'Armée secrète) est tour à tour "Vidal", "Mars", "Chevalier", "Delé" ou encore "Duchêne". Il est néanmoins arrêté par la Gestapo.
Nom donné au petit groupe de volontaires qui, répondant à l'appel du général de Gaulle lancé de Londres le 18 juin 1940, décidèrent de continuer la lutte contre l'Allemagne malgré l'armistice.