En ce mercredi 10 janvier 2024, le tarif moyen d'un litre de gazole dans l'Hexagone s'affiche à 1,744€, celui de l'essence sans-plomb SP95 à 1,795€, selon le site spécialisé carburants.org.
C'est une constante depuis ce début d'année 2024 : les prix à la pompe ne cessent d'augmenter. C'est en tout cas ce qu'indique le point de situation partagé ce lundi 5 février par le ministère de la Transition écologique.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
En fin d'année 2023, les prix à la pompe connaissaient une légère hausse. Avec un litre de SP95-E10 proposé à 1,78 euro et à 1,75 euro pour le gazole, on reste loin de. Toutefois, malgré ces quatre derniers mois de baisse, la tendance ne devrait pas se prolonger.
Alors que l'année qui vient de s'écouler a vu le coût du carburant avoisiner les 2 euros le litre, les prévisions pour 2024 ne semblent guère positives. Selon les données fournies par le ministère de l'Écologie, 2023 s'est achevée avec le SP95-E10 proposé en moyenne à 1,78 € le litre et le gazole à 1,75 €.
Bonne nouvelle ! Après avoir frôlé dangereusement la barre des 2 euros le litre d'essence au mois de septembre 2023, le prix du carburant a enfin fini par se stabiliser. Autour de 1,76 euros pour le gazole, et 1,79 euros pour SP 95 E10 en ce début d'année 2024, selon les chiffres officiels du gouvernement.
En projetant une augmentation moyenne du prix du baril de Brent, le prix du Gazole devrait rejoindre le prix du SP-95 en 2020 puis le dépasser en 2021/2022 pour culminer à 1.67 €.
Au 1er février 2024, le prix de l'électricité est donc passé de 0,2273€ à 0,2516€ en option base. Cette augmentation suppose +187€ sur le montant annuel de la facture d'électricité pour un ménage consommant 7700 kWh par an. Montants en option base, compteur 6 kVA, consommation : 7700 kWh.
Des prix déjà en hausse
Des prévisions qui se confirment déjà en ce début de mois de juin 2023. En effet, selon le ministère de l'écologie, le prix de l'essence SP95 a augmenté de 2,2 centimes en une semaine, contre 1,2 centime pour le diesel.
L'augmentation du prix de l'électricité est due à la fin progressive du « bouclier tarifaire », un dispositif coûteux mis en place par le gouvernement pour contenir la forte inflation de l'électricité enregistrée ces deux dernières années en Europe (plus de 40 % en deux ans), rappelle l'AFP.
Le prix du litre se stabilise
Cette hausse du carburant est toutefois modérée. Depuis mi-octobre, le litre se stabilise en dessous de 1,80 euro en moyenne. Il ne sera donc pas encore possible de toucher l'indemnité carburant de 100 euros qui sera reconduite pour 2024.
Sauf nouveau choc, le ralentissement de l'inflation devrait se poursuivre en 2024, pour atteindre 2,6% en juin prochain sur un an. Une baisse généralisée des prix n'est en revanche pas d'actualité.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
La raison vient plutôt de la situation internationale. On n'a jamais consommé autant de pétrole dans le monde. Dans le même temps, les pays exportateurs réduisent leur production. C'est un cocktail très défavorable pour l'automobiliste qui fait le plein dans une station-service.
Il s'agit en fait du prix du pétrole raffiné sur le marché nord-européen. S'il est habituellement lié assez directement à celui du baril de pétrole brut, il peut connaître des évolutions décorrélées. Et c'est ce qu'il se passe en ce moment : «Le prix du baril est relativement stable depuis environ neuf mois.
La pression de la consommation a tendance à faire monter les prix. Ajoutée à ce phénomène, la baisse de production des pays de l'OPEP+ vient mettre une pièce de plus dans la tendance haussière des prix du pétrole.
Votre véhicule est un : L'interdiction du diesel est actée pour l'année 2035 en Europe. En France, il est impossible pour certains modèles diesel, comme essence, de circuler dans certaines métropoles polluées.
Le diesel est en sursis, mais il reste un choix pertinent en 2024, car il convient encore aux besoins de nombreux automobilistes, notamment aux gros rouleurs. En effet, un véhicule diesel s'adresse avant tout à ceux qui ont l'habitude de réaliser de longs trajets et qui parcourent plus de 20 000 kilomètres par an.
Les voitures classées Crit'Air 4 (diesel d'avant 2006) seront interdites dans la ZFE à compter de janvier 2024, puis ce sera le tour des Crit'Air 3 (diesel d'avant 2011 et essence d'avant 2006) en janvier 2025.
La France se classait en 2012 au 16e rang des pays dans lesquels l'électricité est la moins chère. La nouvelle organisation du marché de l'électricité selon les projections de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) doit entraîner une hausse de tous les tarifs électricité jusqu'en 2025.
🔎 Prochaine augmentation du prix de l'électricité en 2025 :
Le gouvernement a déjà annoncé une nouvelle augmentation du prix de l'électricité pour février 2025, qui correspond au retrait définitif du bouclier tarifaire. L'accise (une des taxes de l'électricité) retrouvera donc son taux normal, soit 32,44 €/MWh.
En raffinerie, le diesel coûte plus cher à fabriquer que l'essence. Pour extraire du mazout du pétrole brut, il faut le chauffer à près de 250 degrés, alors que le sans-plomb se contente d'une "cuisson" à 70 degrés seulement. Qui dit chauffage plus élevé, implique des coûts plus élevés aussi.
Selon les chiffres de l'Union française des industries pétrolières à l'époque, le litre de gazole était commercialisé en moyenne à 1,27 euro et 1,35 euro celui du SP95.