Classe 3 : La classe 3 regroupe les bois qui peuvent être fréquemment en contact avec l'humidité, même au-delà de 20%. On utilise ce type de bois pour beaucoup de pièces de construction ainsi que les menuiseries extérieures telles que le bardage.
Bois de classe 4 : Extérieur, en contact avec l'eau et le sol. Dans cette classe, les risques biologiques sont importants tels que les champignons, pourritures, insectes xylophages/termites. Cette classe regroupe les constructions qui de par leur conception même peuvent présenter des pièges à eau.
Classe d'emploi 4 (CL4)
Le bois de classe 4 peut être en contact permanent avec le sol ou de l'eau. On peut l'utiliser de façon durable en extérieur. Exemples : terrasses, poteaux, clôtures, mobiliers urbains, aires de jeux …
Les différentes classes de bois et leurs utilisations dans la construction selon les essences. Le pin sylvestre, le douglas, le noyer, le robinier, le mélèze sont des exemples de bois classe 3. Le châtaignier, le robinier sont naturellement classe 4. Il n'existe pas de résineux classe 4 sans traitement chimique.
Pour les classes d'emploi 3 et 4, les bois sont traités par autoclave, c'est-à-dire par une imprégnation en partie ou en totalité de l'aubier. Cette technique permet une meilleure imprégnation du produit de protection et le rend plus durable qu'un bois traité par aspersion ou trempage.
Classe 3 : Cette classe regroupe les bois pouvant être en contact fréquent avec l'humidité, même au-delà de 20%. Ce type de bois est très utilisé pour le bardage. Classe 4 : Les bois de la classe 4, sont des essences qui ne craignent pas un contact avec l'eau douce, ces bois sont stabilisés et imputrescibles.
Le Douglas, qu'est-ce que c'est ? C'est une essence originaire de la côte ouest des États-Unis, connue sous l'appellation Pin d'Oregon, que l'on trouve en Europe sous le nom de Pin Douglas. Ces deux dénominations commerciales désignant la même espèce botanique Pseudotsuga menziesii.
Ainsi les produits à base de bois durs de feuillus (chêne, hêtre, charme, châtaignier ou robinier) demeurent à juste titre les favoris des consommateurs. En effet à leur excellent rendu calorifique s'ajoute une densité du bois qui rend la tenue au feu encore meilleure.
Les essences de bois couramment utilisées pour les constructions à ossatures bois sont l'épicéa ou sapin, le douglas et le mélèze.
Les différentes essences de bois
représente les bois les plus solides, les bois classiques tels que le chêne, le frêne, l'orme et l'acacia. reprend les bois les plus durables, on y trouve l'acacia foncé, le wengé et le azobé.
Les bois durs comme le châtaignier ou le chêne proposent des performances honorables. Les bois tendres, tels que le pin, le sapin ou l'épicéa exigent un traitement par autoclave afin d'être protégés des champignons, des insectes et de l'humidité.
Les bois naturellement imputrescibles sont les bois exotiques d'Asie ou d'Amazonie comme le teck ou l'ipé par exemple. Ce sont des bois onéreux, rares, et la forte demande européenne en menace les forêts. L'alternative durable est le traitement des bois européens avec un procédé naturel comme le frêne thermo-chauffé.
Le bois du chêne blanc est caractérisé par le fait qu'il ne pourrit pas, c'est aussi la raison qui l'a rendu rare et menacé d'extinction aujourd'hui, car il était autrefois utilisé pour la production de barils, de navires et de planchers.
La classe 2 regroupe les bois secs qui peuvent être occasionnellement en contact avec un taux d'humidité supérieur à 20%, comme les ossatures et charpentes. Dans le cas de ce type de traitement, il sera nécessaire d'apporter à votre construction une protection de type lasure ou peinture.
Très peu sujet à la déformation, le Douglas présente une très bonne durabilité naturelle et une solidité remarquable. Sa teneur en résine le rend par ailleurs très résistant aux insectes, champignons et aux intempéries.
Sur le plan économique, le bois bûche l'emporte sur les pellets. Et ce, à plusieurs titres. En ce qui concerne les appareils, les poêles et chaudières à granulés sont presque deux fois plus onéreux que ceux à bûches. Concernant le prix d'achat du combustible, le bois bûche revient moins cher que les pellets.
Le pin, mélèze, douglas, western red cedar, châtaignier et chêne représentent un bon compromis pour les revêtements extérieurs, même sans traitement. Le sapin blanc et l'épicéa nécessiteront quand à eux une protection pour pouvoir durer dans le temps.
Selon l'essence du bois choisie, le tarif de la charpente varie : Le sapin est disponible à partir de 45€/m², Le pin douglas coûte entre 50 et 60€ le m² Le chêne, bois le plus coûteux, est disponible entre 80 et 100€ le m².
Classe 5 : La classe 5 regroupe les essences pouvant être en contact permanent avec l'eau salée, ces bois sont très durables. Les bois exotiques Itauba et Massaranduba font partie des bois de classe 5, ces bois proviennent d'Amérique du sud et ont une durabilité de plusieurs décennies…
Les espèces qui arrivent en tête du classement sont deux feuillus exotiques : le Moabi et l'Iroko – Tatajuba, matériaux de prédilection pour vos portes, portails, mais aussi en menuiserie.
L'acajou de Cuba (Swietenia mahogani) est un bois rouge et tendre. Très recherché au 19e siècle, il a beaucoup servi pour la fabrication des meubles de style Empire. Aujourd'hui, c'est le bois le plus cher sur le marché, d'après Les fils de J. George, un des principaux ébénistes français.
On les distingue généralement des bois plus courants tels que le frêne, le sapin, l'épicéa ou le peuplier (bois blancs), le pin, le cèdre rouge (bois rouges) et des bois rouges tropicaux dits exotiques, comme le sipo.