Si vous êtes bénéficiaire d'un contrat souscrit par une personne décédée, l'assureur doit vous verser le capital dans un délai d'1 mois après réception des documents nécessaires au paiement. Au-delà de ce délai, le capital non versé produit des intérêts au taux de : 13,64 % durant 2 mois.
Pour une action liée à un contrat d'assurance-vie dont le bénéficiaire et le souscripteur sont 2 personnes différentes, le délai est de 10 ans à partir du décès de l'assuré Pour une action engagée par le bénéficiaire, le délai est de 30 ans à partir du décès de l'assuré.
Généralement, le délai légal pour le déblocage est fixé par l'article 132-23-1 du code des assurances à un mois. Toutefois, le délai réel peut être plus court, de l'ordre de une à deux semaines, voire quelques jours dans le cas d'un rachat partiel.
Vous devez l'accompagner d'un acte de décès du titulaire présumé d'une assurance vie et des informations concernant votre identité en tant qu'éventuel bénéficiaire. S'il s'avère que vous être effectivement bénéficiaire d'un contrat, l'assureur concerné vous contactera dans un délai d'un mois.
Vous pouvez récupérer quand vous le souhaitez tout ou partie des sommes épargnées sur votre contrat à l'exception des contrats dédiés à la retraite (PER, Perp, Madelin...).
Son principe est simple. L'assureur gère les fonds investis par l'assuré et s'engage à lui verser, au moment voulu, un capital ou une rente. En cas de décès, les sommes accumulées sont automatiquement reversées aux bénéficiaires désignés. Du vivant du souscripteur, celui-ci peut récupérer ses fonds à tout moment.
Il existe trois manières d'y récupérer les capitaux placés : en une seule fois, en plusieurs, ou les transformant en rente viagère, c'est-à-dire un revenu versé jusqu'au décès. La fiscalité de l'assurance vie est plus intéressante après 8 ans, mais rien n'empêche de récupérer l'épargne avant.
En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises : aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991).
L'attractivité de l'assurance-vie repose en partie sur sa fiscalité. Après une durée d'épargne supérieure à huit années, vous pouvez être exonéré d'impôt sur le revenu sur vos gains. Seuls les gains (intérêts et plus-values) sont imposables lorsque vous réalisez un retrait aussi appelé rachat.
Le fameux cap des 8 ans de détention permet en effet de bénéficier d'abattements avant imposition pour tout retrait (ou rachat dans le jargon de l'assurance vie). L'abattement atteint 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple soumis à imposition commune.
Je vous rassure tout de suite : non, l'argent placé sur une assurance vie n'est jamais bloqué et peut être retiré à tout moment. Il existe toutefois un cap important, celui des 8 ans, qui permet de bénéficier d'une fiscalité plus douce en cas de retrait.
Ces derniers récupéreront le capital de l'assurance vie à la place du bénéficiaire désigné en premier choix (premier rang) si celui-ci est introuvable ou est décédé. Vous avez aussi la possibilité de désigner plusieurs bénéficiaires, sans obligatoirement qu'il y ait de liens familiaux avec vous.
Non, l'assurance vie n'est pas bloquée, vous pouvez verser et récupérer votre argent à n'importe quel moment. En revanche, la fiscalité qui va s'appliquer lors du retrait va être différente en fonction de la date d'ouverture de votre contrat.
Agira : une aide à la recherche des contrats non réclamés
Ainsi, toute personne estimant être bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie souscrit par une personne décédée peut s'adresser à l'Agira, compétente pour effectuer la recherche. Cependant, elle ne peut intervenir que dans les 10 ans après le décès du titulaire.
En l'absence de bénéficiaire nommément désigné, le capital de votre contrat d'assurance vie intègre votre succession. Autrement dit, ce sont vos héritiers qui perçoivent le capital : votre conjoint et/ou des proches. Dans ce cas, les abattements spécifiques de l'assurance vie ne s'appliquent pas.
L'assurance vie est transmise en dehors de la succession. Par exemple, il est courant de retrouver une clause bénéficiaire prévoyant – dans cet ordre – « le conjoint, les enfants et les autres héritiers ».
Peut-on déshériter un enfant avec l'assurance vie ? Sur le plan civil, l'assurance-vie est hors succession (article L132-12 du Code des assurances), les règles protectrices de la réserve héréditaire ne s'appliquent donc pas. Et il paraît ainsi possible de déshériter, au moins en partie, un héritier réservataire.
Si le contrat d'assurance-vie souscrit par le défunt est souvent hors succession, sauf prime manifestement exagéré et récompense lorsque le bénéficiaire n'est pas le conjoint, le contrat d'assurance-vie souscrit par son conjoint survivant n'est pas hors succession lorsque les époux étaient mariés sous le régime de la ...
Dans la majorité des cas, nul besoin d'informer le notaire que vous êtes bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie. En effet, comme la loi le stipule, « Le capital ou la rente stipulés payables lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers ne font pas partie de la succession de l'assuré.
L'abattement de 152 500 euros (pour les primes avant 70 ans) signifie que chaque bénéficiaire perçoit les capitaux en franchise d'impôt jusqu'à 152 500 euros. Puis, la fraction des capitaux comprise entre 152 500 euros et 852 500 euros est taxée à 20%, et celle supérieure à 852 500 euros, à 31,25%.
Quelle somme peut-on mettre sur une assurance-vie après 70 ans ? La loi française ne définit aucun plafond de versement à respecter pour une assurance-vie. En d'autres termes, vous êtes libre de placer tout l'argent que vous souhaitez sur votre compte.
Vous pouvez en effet vérifier si un pécule insoupçonné vous attend, en vous rendant sur le portail Internet mis en place par l'organisme : ciclade.caissedesdepots.fr. La démarche est simple, puisqu'il suffit de renseigner son nom, prénom, date et pays de naissance pour découvrir si un trésor nous attend.
Cependant, de nombreux contrats d'assurance vie ne prévoient pas de frais de sortie après 8 ans de détention. Il est ainsi recommandé d'attendre au minimum 8 ans avant de clôturer son contrat d'assurance vie pour bénéficier de ces avantages fiscaux d'une part et pour éviter des frais de sortie archaïques d'autre part.
L'assurance décès est un contrat d'assurance. Vous réglez des primes à l'assureur qui en contrepartie versera un capital à vos bénéficiaires au moment de votre décès. Contrairement à l'assurance vie, vous ne pouvez pas en être le bénéficiaire.