Retirer seule de l'argent à la banque, porter un pantalon, choisir sa profession, se remarier librement, avoir l'autorité parentale... Ces droits, les femmes en étaient privées il y a encore peu de temps. Petit rappel historique en cette journée internationale des droits des femmes.
Nulle part les droits des femmes ne sont définitivement acquis : en Europe, les femmes voient le droit à la maîtrise de leur corps remis en cause par des forces conservatrices.
Niveau de diplôme, accès à l'emploi et aux postes de cadres, salaires et pensions de retraites, présence dans la vie politique, partage des temps domestique et parental : dans tous ces domaines, les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent lentement sur les décennies passées, ce dont on peut se réjouir.
Les inégalités de genre sous-tendent de nombreux problèmes qui touchent de manière disproportionnée les femmes et les filles, comme les violences domestiques et sexuelles, les rémunérations plus faibles, le manque d'accès à l'éducation et les soins de santé insuffisants.
La République Centrafricaine, le Niger, l'Afghanistan, le Tchad, le Mali et la Guinée suivent dans le bas du classement. Le travail, source de revenu, est un premier pas vers l'indépendance des femmes que de nombreux pays ne veulent pas franchir.
En France, la réponse est oui ! Car aujourd'hui, la loi accorde les mêmes droits aux femmes et aux hommes.
Les questions communément associées aux notions de droits des femmes comprennent le droit à l'intégrité physique et à l'autonomie, à ne pas subir de violence sexuelle, à voter, à exercer des fonctions publiques, à conclure des contrats légaux, à avoir des droits égaux en matière de droit de la famille, à travailler, à un salaire équitable ou un salaire égal, avoir des droits reproductifs, être propriétaire...
Ceux-ci abordent les principaux états de la femme : épouse, mère, veuve [26] cit., Article I, de l'occupation, Art. II, du…, ainsi que les principaux devoirs d'une femme mariée : la pratique de la religion, l'éducation des enfants, les relations avec son mari, et plus généralement les mœurs.
1938 : Suppression de l'incapacité civile des femmes. 1944 : Ordonnance accordant le droit de vote et d'éligibilité aux femmes. 1946 : Le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines est désormais inscrit dans le préambule de la Constitution.
Traditionnellement, le rôle de la femme se joue à la maison et la mission primordiale qui lui est assignée est celle de procréer. Dans les sociétés, communautés ou cultures où l'on estime qu'elle doit travailler, son rôle se limite à l'exécution des travaux domestiques et champêtres.
Les femmes n'ont plus le droit d'entrer dans les stades, de faire du vélo ou de la moto et de pratiquer certains sports. Q : Les manifestations qui ont lieu actuellement en Iran ont attiré l'attention du monde entier.
Brunei. À Brunei, monarchie absolue, ni les hommes ni les femmes n'ont le droit de vote aux élections nationales : ce droit (commun) ne s'applique qu'aux élections locales.
Pressions du conformisme. Beaucoup de gens – plus précisément, 20 % des hommes 14 % des femmes, à l'échelle mondiale – croient encore qu'il est malvenu ou inacceptable qu'une femme travaille hors du foyer. De nombreuses femmes indiquent que leur famille proche désapprouve leur décision de travailler hors de chez elle.
Au niveau médian, les femmes gagnent un salaire inférieur de 13% à celui des hommes. En haut de la pyramide des revenus, les 1% des femmes les mieux rémunérées gagnent un salaire inférieur de 34 % aux 1 % des hommes aux plus hauts salaires. Depuis 2018, la loi oblige les entreprises de plus de 1000 salarié.
L'égalité entre les femmes et les hommes est un principe constitutionnel précisé dans l'article 3 du Préambule de la Constitution de 1946, qui indique que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ».
Depuis 1946, l'égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes. Malgré un important corpus législatif pour l'égalité professionnelle, la situation des femmes sur le marché du travail reste plus fragile que celle des hommes.
L'égalité des sexes est accomplie depuis la Constitution de 1946. Il n'existe plus de mesure législative distinguant homme et femme, que ce soit en droit de la famille ou dans les relations de travail, à l'exception de quelques règles relatives à la période de la grossesse et de l'accouchement.
Le Danemark est le premier pays au monde où il y a une femme, selon l'Indice Femmes, Paix et Sécurité (WPS) 2023, lancé aujourd'hui à la Mission norvégienne auprès des Nations Unies à New York. Le pays obtient un score plus de trois fois supérieur à celui de l’Afghanistan, qui se classe au dernier rang de l’indice.
Si la Norvège est le premier pays à faire participer les femmes à la vie politique et économique, c'est parce que l'égalité des sexes y a été érigée en dogme. La loi du 9 juin 1978 interdit tout traitement discriminatoire, et institue un médiateur et une commission de recours.
Quels sont les difficultés que rencontrent les femmes ? Egalité salariale, conciliation famille-travail, fertilité, rivalité homme-femme, chômage et temps partiel, pauvreté, solitude : que la tâche de la femme est complexe et que ces chemins sont semés d'embûche !
Malheureusement, la réalité n'est pas toujours conforme au droit et même en Europe, les femmes continuent d'être victimes de multiples discriminations. Le premier problème que rencontrent les femmes est la difficulté d'accès au marché de l'emploi. Le deuxième problème est celui de la disparité salariale.
Aujourd'hui, partout dans le monde, les femmes sont victimes de violences : mariages forcés, utilisation du viol comme arme de guerre, mutilations sexuelles (une partie du sexe est coupée), interdiction d'aller à l'école… Et en France ? Le combat des femmes a permis des avancées, mais il reste encore beaucoup à faire !