La compétitivité hors prix est la capacité à imposer ses produits ou services indépendamment de leur prix (qualité, innovation, services après-vente, image de la marque, délais de livraison, capacité de s'adapter à une demande diversifiée, etc.).
La compétitivité hors prix dépend de très nombreux facteurs, tels que la qualité des produits, l'innovation, le respect des délais et le service après-vente, l'efficacité commerciale, l'adaptation à la demande.
Qualité et Innovation : La qualité des produits et services, couplée à une innovation constante, est un pilier de la compétitivité hors-prix. Les entreprises investissent dans la recherche et le développement (R&D) pour créer des offres uniques et répondre aux attentes changeantes des consommateurs.
la qualité ; l'innovation ; le positionnement et l'image de marque ; l'efficacité du réseau de commercialisation et des services d'après-vente.
La compétitivité est liée à de nombreux facteurs comme la spécialisation géographique, la spécialisation sectorielle, les politiques de soutien des pouvoirs publics (subventions et autres aides aux exportateurs, accès au crédit et à l'assurance, etc.).
Même en se restreignant au commerce de produits manufacturés, des indicateurs différents sont en pratique utilisés pour mesurer la compétitivité : prix de production ou prix de gros, indices de prix à la consommation, déflateurs du PIB, prix d'exportation, coûts unitaires de main-d'œuvre et taux de change.
Le progrès technologique ainsi que l'efficacité du processus de production impliquent tous les deux une productivité des facteurs plus élevée et par conséquent conditionnent l'avantage compétitif d'une entreprise ou d'un secteur donné.
Pour améliorer sa compétitivité prix, les déterminants principaux d'un pays sont donc le taux de change et le coût de production de ses entreprises. Le taux de change peut être influencé par la banque centrale, en fonction de sa politique monétaire.
Les origines de la perte de compétitivité-prix
L'urgence serait alors à la baisse du coût du travail, notamment par la flexibilisation du marché de l'emploi (qui pèse sur les salaires) et par la baisse des dépenses publiques (qui permet de réduire les cotisations).
La compétitivité d'une entreprise est sa capacité à maintenir ou à accroître ses parts de marché. C'est son aptitude à faire face à la concurrence. Mais la compétitivité s'entend aussi au niveau d'une branche ou d'un pays.
De la productivité des firmes à leur compétitivité. L'idée est simple en fait : la hausse de la productivité des firmes améliore leur compétitivité, c'est-à-dire leur capacité à gagner des parts de marché, et donc celle du pays, ce qui accroit sa capacité à exporter.
Les PME sont présentes dans tous les secteurs. Pour améliorer leur compétitivité, il convient de prendre des mesures visant les institutions économiques, politiques et sociales du pays, les marchés se développant dans ce cadre et les organismes qui réglementent, régulent et légitiment ces marchés.
La compétitivité est notamment déterminée par les rapports relatifs des prix, sachant que la hiérarchie des prix est dépendante du niveau relatif des coûts des entreprises en concurrence.
La compétitivité d'une entreprise repose également sur le capital humain. La DARES en 2021 souligne que les entreprises investissant dans la formation de leurs collaborateurs voient leur productivité augmenter de 10%. Cette donnée met en lumière un levier fondamental d'amélioration de la compétitivité : la formation.
Pour les pays développés, l'amélioration d'une compétitivité structurelle est nécessaire pour stimuler leur croissance. Grâce à la montée en gamme, aux innovations, à la hausse de productivité, le système productif national en sera d'autant plus performant et efficace.
Une entreprise performante doit être à la fois efficace et efficiente. Elle est efficace lorsqu'elle atteint les objectifs qu'elle s'est fixés. Elle est efficiente lorsqu'elle minimise les moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés.
Efficacité opérationnelle : La gestion de la qualité vise à optimiser les processus internes de l'entreprise. En éliminant les inefficacités et les erreurs, elle permet d'améliorer la productivité, de réduire les délais de production et d'offrir des délais de livraison plus courts.
Le capital humain apparaît comme un premier facteur permettant de gagner en compétitivité : la motivation, l'implication et le bien-être des salariés, sont cités par 58,1 % des sondés tandis que la qualité et le talent des managers sont cités par 41,1 %, et la qualification des salariés par 40,7 %.
Un pôle de compétitivité rassemble sur un territoire bien identifié et sur une thématique ciblée, des entreprises, petites et grandes, des laboratoires de recherche et des établissements de formation. Les pouvoirs publics nationaux et régionaux sont étroitement associés à cette dynamique.
Les 3 piliers du développement durable : objectifs.
Il faut donc concilier ces trois domaines en même temps pour éviter leur épuisement : l'environnement, la société et l'économie.
Les principaux facteurs de croissance identifiés sont les suivants : 1) l'environnement des affaires ; 2) la nature de la filière ; 3) la coopération entre les entreprises ; 4) les réseaux sociaux ; 5) les caractéristiques de l'entrepreneur ; 6) les caractéristiques de l'entreprises.