Un antithéiste est défini comme « une personne opposée à la croyance en l'existence d'un dieu ». Le terme semble avoir été forgé par Proudhon dans Idée générale de la Révolution, 1851, et l'idée développée dans De la Justice dans la Révolution et dans l'Eglise, 1858 (Etude VI, Le Travail, ch.
Ils ont critiqué la religion puisqu'elle entravait toujours les progrès et qu'elle manquait des arguments destinés à établir une morale légitime et un régime politique et social équitable. Dans son ouvrage intitulé La politique naturelle, d'Holbach y faisait toujours référence.
Kant définit alors la religion comme «la reconnaissance des commandements divins». Ainsi l'argument moral n'est pas purement spéculatif, mais a une orientation pratique. L'argument moral traite plutôt de Dieu comme une idée régulatrice.
Cela suppose que la religion est fondamentalement activée par la pensée et ne se réduit point à un vague sentiment du divin. Mais la principale différence réside dans le fait que la religion repose sur la conviction et fait appel à l'autorité alors que la philosophie repose sur la raison.
Historiquement, la philosophie de la religion peut aussi désigner un moment de l'histoire de la pensée centré sur les auteurs allemands que sont Kant, Schleiermacher et Hegel. Ceux-ci sont les principaux philosophes à avoir traité de la religion au tournant des XVIII e et XIX e siècles.
Le Christianisme de Hegel est incontestable : ce philosophe vit et pense dans une époque, une région du monde, une culture qui sont chrétiennes, comme l'ont fait tant d'autres philosophes importants, avant lui, ou en même temps que lui : et ceux de ces derniers qui se proclamaient athées ont subi tout autant que les ...
Pour Kant, la réponse est négative : l'existence de Dieu ne peut absolument pas être démontrée par notre connaissance objective du moment qu'une telle connaissance se situe au-delà même des frontières de ce qui nous est autorisé et possible de connaître.
Dieu est celui qui se détermine lui-même par lui-même, celui dont l'être n'est que relation de soi à soi. On ne saurait signifier d'une manière plus positive l'Ipséité absolue. Alors que l'immortalité nie la mort, l'éternité demeure libre de toute condition. Dieu n'est pas immortel.
Le sens du terme « religion » n'est pas restrictif et rien, dans la déclaration, ne limite la religion à des groupes « officiels » ou « historiques ». Au contraire, la définition donnée est bien plus vaste : elle recouvre la « pensée », la « conscience » et la « conviction » tout autant que la religion au sens strict.
Rousseau est pour le moins explicite dans le Livre III de son Contrat social : « Sitôt que les Hommes vivent en société, il leur faut une religion qui les y maintienne. Jamais peuple n'a subsisté ni subsistera sans religion, et, si on ne lui en donnait point, de lui-même il s'en ferait une ou serait bientôt détruit. »
antireligieux adj. Hostile à la religion.
Selon Pew Research Center, en 2010, le christianisme était de loin la plus grande religion du monde, avec environ 2,2 milliards de fidèles, soit près d'un tiers (31%) des 6,9 milliards de personnes vivant sur Terre. L'Islam suivait, avec 1,6 milliard de fidèles, soit 23% de la population mondiale.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
Les agnostiques tendent à n'accorder aucune transcendance ni aucune valeur sacrée aux religions (prophète, messie, textes sacrés…) et à leurs institutions (clergé, rituels, prescriptions diverses…).
Il s'agit de montrer en quoi Feuerbach, loin de nier toute réalité à la religion, ne remet en cause que l'existence d'un Dieu personnel et l'immortalité de l'Homme. En effet, il affirme que la religion est propre à l'essence humaine.
La création du monde est relatée dans deux récits successifs dans les deux premiers chapitres du Livre de la Genèse. Dans le premier (Genèse 1-2:4), Dieu, entité nommée Elohim en hébreu, crée les cieux et la Terre en six jours, puis se repose et sanctifie le septième jour.
Nietzsche ne dit pas : « il n'y a pas de Dieu ». Il ne dit pas davantage : « je ne crois pas en Dieu ». Il dit : « Dieu est mort » ; il n'a plus de signification, il a disparu de la conscience des hommes. Et pour Nietzsche il en est bien ainsi, car ce n'est que de la sorte que l'homme peut vraiment devenir libre.
La tradition des sept noms divins
Selon la tradition, il y en a sept : El, Elohim, Adonaï, YHWH, Ehyeh Asher Ehyeh, Shaddaï et Tzevaot.
Le projet de Kant pourrait se résumer ainsi : arracher l'homme à sa nature : – Sa nature métaphysique : il a redonné à la raison ses limites, mais a en même temps ennoblie la raison humaine. – Sa nature esthétique : libérer des sens, l'homme doit acquérir la faculté de juger le beau.
Qu'est-ce qu'une question ontologique ? Il s'agit d'une question en rapport avec l'être, au sens philosophique du terme. Une question ontologique renvoie à une interrogation métaphysique dans laquelle on cherche à déterminer quelles catégories de l'être sont fondamentales.
Critiquer la morale établie serait alors une forme de liberté. L'Individu libre peut-on critiquer le moral établie même si elle semble bonne, ayant été accepté par la société. De plus l'individu n'est pas les individus et donc ce que pense l'un n'est pas forcément ce que pensent tous !
La philosophie de Hegel est une philosophie systématique et encyclopédique qui se développe à partir de l'idée logique. Son déploiement dialectique constitue la réalité et son devenir, et son retour à soi dans la forme de la pensée, la seule qui soit vraiment adéquate à son contenu.
C'est justement en ces termes qu'il faut comprendre le sens de «l'Idée» chez Hegel : l'Idée comme articulation intérieure ou articulation de soi est la vérité absolue et toute vérité. Et cette totalité processuelle contredit justement la totalité achevée, objet possible d'une connaissance exhaustive.