Appuyer fortement sur l'endroit qui saigne avec les doigts ou la paume de la main, en interposant une épaisseur de tissu propre recouvrant complètement la plaie (mouchoirs, torchons, vêtements…) et ce, jusqu'à l'arrivée des secours.
Compression de la plaie Evitez, si possible, tout contact avec le sang de la victime : demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure. Sinon, exercez une pression directement sur la plaie avec vos mains protégées (gants jetables, sac plastique ou linge). Allonger la victime Allongez la victime en position horizontale.
Si l'hémorragie est importante, il faut effectuer un point de compression à distance de la plaie (en amont) et le maintenir en attendant l'arrivée des secours. Si le point de compression ne suffit pas, un garrot peut être réalisé sur le membre blessé. Des points de suture pourront être envisagés à l'hôpital.
Commencez par 30 compressions thoraciques, puis 2 insufflations. Alternez ensuite les 2 actions et poursuivez la réanimation jusqu'à l'arrivée des secours d'urgence ou une reprise normale de la respiration.
Annoncer l'état d'urgence. Donner l'alerte. Évacuer la zone de danger.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Saignement entraînant parfois une perte importante de sang. On distingue les hémorragies artérielles où le sang coule à flot par saccades, les hémorragies dites capillaires où le sang coule «en nappe» et les hémorragies veineuses où l'écoulement, qui peut être très important, n'est pas pulsé.
Par exemple, vous pouvez poser un glaçon sur l'entaille. C'est le froid qui va agir sur les vaisseaux sanguins en les resserrant rapidement ce qui limite l'écoulement de sang. De même, certaines personnes versent du poivre sur leurs plaies au lieu de laisser le sang couler.
Une hémorragie grave provoque une baisse de la tension artérielle, ce qui rend les personnes faibles et leur donne des étourdissements. Les personnes peuvent s'évanouir en position debout ou même assise et, si la tension artérielle est très faible, elles peuvent perdre connaissance.
Il faut donc arrêter l'hémorragie immédiatement en comprimant directement l'endroit qui saigne, quel que soit le lieu de la plaie. La main doit être protégée, si possible, avec des gants, un sac plastique ou à défaut une épaisseur de tissu propre.
Par ailleurs, l'application d'un garrot médical est nécessaire uniquement si la personne présente un cas d'hémorragie externe grave non contrôlable par une compression locale. Vous pouvez poser le garrot médical si l'une de ces situations se présente : Il devient impossible de maintenir le point de compression.
L'hémorragie interne est une urgence médicale grave qui peut souvent être fatale. Cela peut se produire à la suite d'une blessure, comme un accident de voiture, ou d'un problème de santé, comme une rupture de la rate. L'hémorragie externe est le type d'hémorragie le plus courant et est facile à reconnaître.
Par compression à distance du vaisseau qui saigne
Effectuez un point de compression entre la blessure et le cœur. Pour une plaie au membre inférieur, comprimez avec le poing, bras tendu, au pli de l'aine. Pour une plaie au membre supérieur, comprimez avec le pouce en dedans du bras, en appuyant vers l'os.
Une hémorragie est dite externe si le sang s'écoule directement à l'extérieur, interne si elle se produit dans une cavité (thorax, abdomen) ou dans un viscère (estomac, intestin) ; quand le sang sort par les voies naturelles (bouche, anus, urètre), l'hémorragie est dite secondairement extériorisée (→ circulation ...
Fuite de sang hors d'un vaisseau sanguin. ➙ saignement. Hémorragie interne ; sous-cutanée (➙ hématome).
Une perte de plus d'un litre de sang peut avoir une issue fatale. Lors d'une hémorragie, l'organisme remplace tout d'abord le sang perdu par de l'eau tirée des tissus. Ensuite, il active la production des globules sanguins.
Au contraire, lorsque le saignement est abondant (s'il peut imbiber un mouchoir de papier ou de tissu en quelques secondes), la perte de sang est en elle-même dangereuse, car le sang amène l'oxygène aux organes. S'il n'y a plus de sang pour les alimenter (ischémie), ces derniers meurent, entraînant la mort.
Le choc hémorragique est la conséquence d'un déséquilibre entre demande et apport d'oxygène. Le choc hémorragique est secondaire à une perte massive et brutale de sang. Les saignements d'origine digestive sont la première cause de choc hémorragique.
Deuxième article de cours sur l'attestation de formation aux gestes et soins d'urgence : Les urgences vitales (obstruction des voies aériennes, hémorragies, inconscience). L'arrêt cardiorespiratoire et la réanimation cardio-pulmonaire seront traités dans le prochain cours.
Vérifiez la respiration de la victime : Vérifiez que la poitrine se soulève et s'abaisse régulièrement. Ecoutez les bruits de la respiration en approchant votre oreille de sa bouche. Essayez de sentir le souffle de sa respiration en plaçant votre joue près de sa bouche pendant 10 secondes.
Les premiers soins sont les soins d'urgence administrés immédiatement à une personne blessée. Les premiers soins ont pour but de minimiser les blessures et les incapacités subséquentes. Dans les cas graves, les premiers soins peuvent être nécessaires pour assurer la survie de la victime.
Les claques dans le dos
Se placer sur le côté et légèrement en arrière de la victime ; Soutenir le thorax avec une main ; Pencher la victime vers l'avant ; Donner de 1 à 5 claques vigoureuses dans le dos, entre les deux omoplates avec le talon de la main ouverte.