Le sirop sera donné à des températures externes excédant 15°c, s'il est trop froid les abeilles ne peuvent le prendre. Pour cela, les cadres nourrisseurs à la température de la ruche, permettent tôt en saison de l'utiliser pour stimuler la ponte de la reine.
Il en est tout autrement si pour une raison ou pour une autre, il faut nourrir lorsque les abeilles d'hiver sont déjà nées. Il vaut mieux alors nourrir avec un sirop dont tout ou partie du sucre est déjà invertie en sucres simples. On a alors le choix entre le sirop issu de l'amidon et celui issu du sucre de betterave.
Par ce type de nourrissement, on simule le nectar à l'aide d'un sirop de saccharose en petites quantités préparé avec 1kg de sucre et 1L d'eau chaude. Ce sirop de biberonnage sera idéalement posé en bas de la ruche pour s'écouler lentement par un distributeur qui traverse le trou d'envol.
En fin de printemps, lorsque le gel est moins fréquent, il est suggéré de donner aux abeilles à partir de l'entrée de la ruche (nourrisseur Boardman) un sirop de sucre (sucre et eau en parts égales) afin de soutenir la reine dans sa ponte.
Il faut savoir qu'en dessous de 12-13°C, les abeilles ne prennent pas le sirop. Le candi se donnera donc à des températures inférieures à ces dernières. Soit entre Novembre et Mars en Ile-de-France. Si toutefois, vous avez une pause hivernale durant la mauvaise saison (un été indien), il ne faudra pas nourrir au sirop.
distribuez un nourrissement solide type candi. Par contre, dans le but de stimuler la ponte de la reine, une petite dose d'un sirop peu concentré simule une miellée. De plus, hors période de rentrée de nectar, les butineuses quit- teront la ruche le jabot chargé de ce sirop en vue d'agglomérer les pelotes de pollen.
Le nourrissement sera de type stimulant : sirop léger (1/1 c'est à dire 1 kg de sucre cristallisé pour 1 l d'eau) à donner en faible quantité et en plusieurs fois. En général 0,5 l à 3 reprises, espacées de 3 à 4 jours.
Le sirop 50-50: 50% d'eau, 50% de sucre. Cette concentration est ni un sirop léger ni un sirop lourd. C'est une concentration passe partout qui est plus élevée que le nectar. On l'obtient tout simplement en mélangeant 1kg de sucre en poudre et 1 litre d'eau.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Candi et sirop
Le sirop s'utilise plutôt en fin de saison, après la levée du miel, puis à l'automne. Il permet de compenser les faibles réserves des colonies après l'extraction du miel dans les hausses. Le sirop est fluide, ce qui permet d'être stocké en réserve par les abeilles en attendant l'hiver.
Du 15 juillet au 30 août, c'est le moment le plus difficile à traverser pour les abeilles des apiculteurs de loisir car c'est là qu'hélas se prépare leur mortalité hivernale. En effet, le fléchissement des rentrées alimentaires va provoquer une baisse tout comme à l'opposé, un surcroît des réserves.
Les principales alternatives au thymol en bio sont les acides organiques. Le thymol est efficace contre Varroa à partir d'une concentration de 5μg/l d'air (Imdorf, 1995). Il présente une faible toxicité pour les abeilles au-dessous de 15μg/l d'air.
En mars, pour soutenir et accroître le volume de la colonie, vous pouvez lui apporter jusqu'à un demi-litre de sirop chaud à 40 °C, que vous verserez sur le couvre-cadre nourrisseur. Cela accélère la ponte de la reine.
Le principe est de mettre 2/3 de sucre pour 1/3 d'eau + 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre par Kg de sucre (pour la conservation et non pas pour l'hydrolyser).
Enfin, ne pas oublier que tout ce qui est ajouté aux sucres (comme dans la confiture) se retrouvera en majorité dans l'ampoule rectale de l'abeille. S'il y en a trop, ou trop vite, cela forcera l'abeille à sortir et, par grand froid, à ne pas pouvoir revenir à la ruche.
Un autre stimulant très apprécié des abeilles est le miel.
Une autre façon de stimuler, assez empirique mais néanmoins efficace, est de désoperculer partiellement le cadre de réserve en bordure du couvain.
Dès le 10 mars, si les températures sont positives (5° ou plus), on peut commencer à donner du sirop lourd. Additionner ce sirop avec du vinaigre de cidre. C'est imparable et irrésistible pour les abeilles.
Prévoyez une cire vierge pour éventuellement agrandir le nid à couvain en intercalant la cire vierge entre le dernier cadre de couvain et un cadre contenant du pollen. Ajoutez aussi une partition pour bien resserrer la colonie. Le maintien de la température est important pour le développement du couvain.
Dix fois plus isolant que le bois, le polyuréthane permet de maintenir les ruches à une température constante. Il améliore ainsi la rentabilité de ces dernières.
Une solution pour éviter l'essaimage consiste à retirer les cadres de couvain operculés. Vous pouvez utiliser les cadres de couvain prêt à naître pour renforcer une colonie plus faible ou constituer une nouvelle ruchette.
On retire définitivement le candi de la ruche quand arrive la floraison des premiers cerisiers.
Une abeille fatiguée reste habituellement dans sa ruche. Si vous apercevez une abeille seule, qui ne vole pas, alors elle se trouve peut-être en danger. Si celle-ci semble faible, vous pouvez lui déposer un peu de miel pour accélérer son rétablissement. Vous pouvez préparer un mélange composé de miel et d'eau.
5 kg de sucre + 1 litre d'eau, porter à ébullition, ajouter 1 kg de miel, remonter à ébullition, 1 cuillère de vinaigre laisser refroidir à 45°. Battre avec un fouet électrique jusqu'à ce que le mélange blanchisse, mouler aussitôt.