Des études montrent que 76% des patients présentant des métastases hépatiques ont un taux de ferritine supérieur à 400 μg/L (ng/mL). Un taux élevé peut également résulter de la nécrose cellulaire, du blocage de l'érythropoïèse ou de l'augmentation de la synthèse dans le tissu tumoral.
Le taux normal de ferritine est compris entre 20 et 400 nanogrammes par millilitre (ng/ml) de sang (selon l'âge et le sexe du patient, et la technique de dosage utilisée). Une quantité de ferritine inférieure à 20 ng/ml chez la femme et 30 chez l'homme et la femme ménopausée révèle une carence en fer.
Diagnostic : les différents examens médicaux à réaliser. Une série d'examens vous sera prescrit (analyses de sang, prélèvements, imagerie, mesures du volume et la consistance du foie…) pour rechercher la présence de marqueurs tumoraux, de nodules ou de cellules cancéreuses (biopsie).
La prise de sang
Le médecin prescrit le plus souvent le dosage des transaminases (TGO ou ASAT et TGP ou ALAT). Ces deux transaminases augmentent dans la plupart des maladies du foie et leur interprétation est assez facile, même pour un médecin non spécialiste, mais il faut en avoir l'habitude.
Généralement, le cancer du foie se manifeste par un amaigrissement important, une perte d'appétit, des nausées, des douleurs dans la partie supérieure droite de l'abdomen, voire une masse détectable à la palpation. Ces symptômes nécessitent donc un avis médical et, au besoin, des examens complémentaires.
Un taux de gamma GT extrêmement élevé, d'une valeur supérieure à 100 fois la norme, peut aussi révéler une hépatite fulminante. Les patients atteints de cette affection rare sont victimes d'une nécrose fulgurante des tissus du foie. Elle peut être létale et constitue une urgence médicale absolue.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85 mg/L. Les patients âgés de plus de 60 ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Par le passé, le marqueur tumoral utilisé dans le cas du cancer du foie était l'alpha-fœtoprotéine (AFP). De récentes recherches montrent que le taux d'AFP peut aussi être plus élevé que la normale en présence d'autres types de cancer, dont le cancer des canaux biliaires intrahépatiques.
D'autres signes peuvent alerter d'une surcharge du foie comme des inconforts abdominaux, une baisse d'appétit, des difficultés à se concentrer, des changements d'humeur, une somnolence, des démangeaisons ou une coloration jaunâtre de la peau et des yeux.
nausées. perte d'appétit. foie enflé ascite (accumulation de liquide dans l'abdomen)
Quel est le taux de gamma GT dangereux ? Lorsque le taux de gamma GT se rapproche ou dépasse les 55 UI/L chez l'homme et les 40 UI/L chez la femme, cela peut traduire une anomalie généralement d'ordre hépatique.
Si vous ressentez une sensation de pesanteur dans la région du foie qui persiste, associée à de la fatigue et/ou d'autres troubles digestifs, vous souffrez peut-être d'un problème hépatique et la seule possibilité de le savoir est de consulter un médecin.
La GGT est une enzyme retrouvée dans de nombreux organes (foie, rein, intestin…). Le plus souvent, son augmentation dans le sang reflète un mauvais fonctionnement des voies bilaires et donc du foie ou une intoxication alcoolique chronique.
Le taux de ferritine peut augmenter en raison d'une surconsommation de fer dans l'alimentation, d'une absorption excessive de fer par l'organisme, de maladies inflammatoires, ou d'hémochromatose.
Un taux élevé de ferritine (hyperferritinémie) dans le sang peut être le signe de nombreuses maladies : d'une hémochromatose : un niveau sanguin très élevé de ferritine (supérieur à 1000 ng/ml) peut être causé par cette maladie génétique. d'un alcoolisme chronique.
En cas de doute, mieux vaut donc confier à un médecin l'interprétation de ses résultats avant de s'alarmer. Si la ferritine est élevée on parle d'hyperferritinémie (pour un taux supérieur à 300 ng/l) et dans le cas inverse d'hypoferritinémie (à partir d'un taux inférieur à 30 ng/l).
Le ventre gonflé ou la sensation de ballonnements est un symptôme qui alerte dans le cas d'une cirrhose. Précédemment cité, il s'agit de l'ascite. Cela correspond à une accumulation de de liquide dans l'abdomen, plus précisément dans la cavité péritonéale. Le ventre apparaît gonflé, vous vous sentez ballonné.
Des démangeaisons
Un foie endommagé peut également entraîner des sensations de démangeaisons sur tout le corps. Ce symptôme, appelé prutit cutané, peut indiquer une rétention de bile sous la peau, un liquide sécrété par le foie et qui doit quand tout va bien se déverser dans l'appareil digestif.
Le pamplemousse. Il détoxifie le foie en boostant certaines enzymes. Le citron. Il stimule la production de bile et permet au foie d'évacuer les graisses plus facilement.
Les médecins vont avoir recours à l'imagerie pour préciser leur diagnostic. Peuvent notamment venir s'ajouter à l'échographie une IRM et/ou un scanner ainsi qu'une tomodensitométrie. Cet examen radiologique permet d'obtenir des images plus détaillées que les films radiographiques traditionnels.
Les biomarqueurs sanguins
La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée. Il s'agit en général de protéines produites de manière anormalement élevéepar les cellules cancéreuses. Leur présence est simplement un indice pour le diagnostic, car elle peut également signer des pathologies non malignes.
CEA, antigène carcino-embryonnaire, qui est présent pour de nombreux cancers (colon, sein, pancréas, foie, col de l'utérus…) et qui permet de déterminer le stade, le pronostic et de suivre le traitement.
En revanche, lorsque la VS dépasse les 100 mm la première heure, mais qu'en parallèle le taux de CRP est normal, et donc qu'il n'y a pas de syndrome inflammatoire, cela peut supposer un type de cancer appelé myélome multiple.
L'échoendoscopie (EE) est une intervention plus récente qui permet de diagnostiquer le cancer du pancréas avec plus de précision que l'échographie abdominale.
Le taux de CRP est considéré comme « normal » sous le seuil de 6mg/L. Entre 6 et 10 mg/L : de légères augmentations sont parfois visibles en cas de diabète, tabagisme, obésité, femme enceinte… Entre 50 et 200 mg/L : cela révèle le plus souvent une infection bactérienne ou une inflammation sévère .