S'agissant des conditions médicales, le déposant devra présenter (1) soit un taux d'incapacité de 50% à 79% et être limité dans ses facultés d'accès à l'emploi ; (2) soit un taux d'incapacité de 80%.
Les handicaps et maladies pris en compte par la MDPH
Handicaps sensoriels : malvoyance, cécité, surdité, troubles de l'audition. Handicaps psychiques : troubles anxieux sévères, troubles bipolaires, dépression chronique.
La demande d'AAH s'effectue, par le biais du formulaire cerfa n°15692*01, auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) du lieu de résidence, qui transmet la demande à la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH). L'instruction du dossier prend environ 4 mois.
Le taux d'incapacité permanente et définitive pour un état dépressif chronique n'excède pas 40 % : l'assurance applique dès lors le barème prévu pour un tel pourcentage d'incapacité partielle. Schématiquement, une incapacité temporaire totale (100 % d'incapacité) pour état dépressif peut être accordée pour 1 à 2 ans.
Toutefois, selon l'article L461-1 du Code de la sécurité sociale, cette reconnaissance est possible s'il est établi que la dépression est directement et essentiellement causée par le travail de la victime et qu'elle entraîne une incapacité permanente évaluée à un taux de 25 % ou plus ou le décès du salarié.
Psychiatre
Il s'occupe de tous les types de troubles psychiques, comme la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs, l'anorexie, ou encore l'anxiété.
La dépression nerveuse constitue un frein au travail. En effet, ses symptômes provoquent une volonté de s'isoler, un malaise au contact des autres, une baisse de l'estime de soi mais également un baisse de la concentration, de la mémoire, et une fatigue physique.
Pendant son arrêt de travail pour dépression, le salarié bénéficie d'une indemnisation par l'assurance maladie. Les règles sont les mêmes que pour les autres arrêts maladie. Le salarié perçoit 50 % de son salaire journalier de base, dans la limite de 45,55 €.
La dépression n'est-elle pas une atteinte spécifique, grave et invalidante qui suscite 70 à 80 % des congés de longue durée psychiatrique ? Deux approches qui témoignent de l'ambiguïté d'un abord pragmatique du concept dans un secteur de psychiatrie publique.
L'Assurance Maladie ne peut vous indiquer de taux d'invalidité, seule une catégorie est indiquée. Je vous invite à consulter votre attestation d'attribution de pension pour retrouver la catégorie qui vous a été attribuée.
À noter qu'il existe également des conditions administratives qui devront être remplies (avoir 20 ans, résider en France, etc.). Ce n'est qu'à ces conditions qu'une personne atteinte d'une maladie mentale (comme par exemple la bipolarité ou la schizophrénie pour ne citer qu'elles) pourra se voir octroyer l'aah.
Le taux d'incapacité : un fonctionnement par seuil
Inférieur à 50 % : Des troubles légers ou modérés. Le handicap est reconnu mais ne donne pas le droit à des aides. De 50% à 80% : Des troubles importants qui entraînent une gêne notable dans la vie sociale (compensée ou non par un traitement par exemple).
Vous recevez le montant maximal de l'AAH qui est de 919,86 € (que vous ayez un taux d'incapacité compris entre 50 % et 79 % ou plus).
La dépression ne se guérit pas à force de volonté. C'est une maladie qui nécessite la mise en œuvre d'un traitement spécifique. Les stratégies thérapeutiques existantes sont efficaces dans au moins 70% des cas. Des pistes émergent pour les cas de dépression résistante.
Elle permet d'obtenir des aménagements du poste de travail, des aménagements du temps de travail, des aides humaines (interprète en langue des signes, tuteur…), d'avoir accès à des conditions plus favorables d'apprentissage.
Contrairement à la mélancolie, la tristesse, voire le deuil, la dépression est un état dans lequel une personne ressent un chagrin écrasant et débilitant. Les personnes dépressives peuvent avoir des difficultés à penser clairement, et être incapable d'avoir des activités normales.
La dépression est le trouble psychiatrique le plus fréquent puisqu'environ 5 à 15% de la population française fera un épisode dépressif au cours de sa vie. Elle est présente à tous les âges de la vie. Aujourd'hui, on estime que 3 % des enfants de 3 à 17 ans sont touchés par cette maladie.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
L'indemnité journalière que vous recevrez pendant votre arrêt de travail est égale à 50 % de votre salaire journalier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois précédant votre arrêt de travail (12 mois en cas d'activité saisonnière).
L'arrêt maladie dans le secteur privé
Dans le secteur privé, l'aide pour arrêt pour longue maladie se réfère au régime de la Sécurité sociale. Le travailleur perçoit des indemnités journalières sous conditions. Les compensations équivalent à 50 % du salaire moyen.
Cependant il s'agit d'un trouble persistant avec des symptômes qui durent au moins 2 ans, parfois même des décennies. C'est pour cette raison qu'on l'appelle aussi « dépression chronique ». Ce trouble est unipolaire et affecte le fonctionnement de la personne, mais de manière moins incapacitante.
La question est de savoir s'il est possible de travailler sous antidépresseur. La réponse est oui, même en cas de dépression majeure et à condition d'avoir le bon traitement et d'être patient.
Le psychiatre est un médecin
En tant que médecin, il est habilité à établir un diagnostic et peut prescrire des médicaments ou un arrêt maladie. Il est le plus compétent pour traiter des maladies psychiatriques comme la dépression, l'anorexie, la schizophrénie, les troubles bipolaires…
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.