Télescope Dobson de 200 à 250 mm : c'est la voie royale pour découvrir toute la richesse du ciel profond (des centaines de nébuleuses, galaxies et amas d'étoiles sont accessibles) et pour pratiquer des observations lunaires et planétaires détaillées.
On retiendra donc que pour observer confortablement le ciel profond, il vaudra mieux se tourner vers un télescope d'au moins 250 mm de diamètre, car les objets du ciel profond émettant peu de lumière, il faut utiliser un appareil permettant d'en récolter le plus possible.
Une lunette de type « 80ED » munie de son correcteur optique (nécessaire pour avoir des étoiles rondes dans les angles de la photo) est idéale pour débuter. Elles sont peu onéreuses (environ 400€), et en général optiquement très bonnes.
Un oculaire de 4mm de focale aura un énorme grossissement par rapport à un oculaire de 30mm de focale. Celui de 4mm sera très bien adapté pour l'observation planétaire, tandis que celui de 30mm le sera davantage pour l'observation du ciel profond (galaxies, nébuleuses…).
Il faut aussi respecter les règles de base de l'observation ciel profond : vision nocturne, vision décalée, se trouver un spot sans lumière directe dans le champ de vision, prendre le temps + se trouver une bonne position d'observation, …
C'est le plus facile des objets célestes à observer pour les débutants, avec un grossissement de 50x on peut voir entièrement la Lune dans le champ de vision. Les anneaux de Saturne commencent à être visibles avec un grossissement de 100x, pour voir avec plus de détail il faut passer à 200x ou 250x.
Les télescopes réflecteur de type Dobson sont les meilleurs pour l'observation des planètes car ils ont une très grande ouverture ainsi qu'une très longue distance focale, ce qui est parfait pour l'observation des planètes.
Il faut en général un instrument d'au moins 115 à 130 mm et un grossissement fort (jusqu'à 1,5 fois le diamètre instrumental) pour que les premiers détails de surface soient accessibles.
L'observation de la Voie lactée et de beaucoup d'objets du ciel profond (amas d'étoiles, nébuleuses, galaxies) se fait à faible grossissement (par exemple 40 à 50 fois) pour garder une bonne luminosité et l'agrément d'un grand champ de vision.
Un 150/750 est ouvert à 5, donc le grossissement D/2 est obtenu avec un oculaire de 10 mm. Par exemple un Nagler 9 mm serait très bien (avec le grand champ !)
Le prix d'achat d'un télescope varie de 100€ à plus de 30 000€ pour les télescopes haut de gamme tel que le télescope catadioptrique. Pour un bon télescope débutant, comptez en moyenne 300€.
Un instrument de 200 mm de diamètre permettra d'observer plus de détails mais il faudra un télescope d'au moins 300 mm d'ouverture pour envisager l'étude systématique de l'atmosphère de Jupiter et collaborer éventuellement à des programmes de recherche tel celui de l'ALPO.
Après 13 heures passées à comparer 32 télescopes, nous avons déterminé que le Celestron Astromaster 130 EQ représente le meilleur rapport qualité/prix.
Takahashi, Sky-Watcher, Celestron, Kepler, Perl, ZWO, Deoptik, Baader Planétarium, ect… sont de très bonnes marques qui proposent des télescopes, des lunettes pour l'astronomie ou des accessoires de très bonne qualité. Ces grandes marques sont des valeurs sûres.
Généralement, si tant est que l'on ait un peu de place, il est conseillé de commencer par un Dobson, de diamètre d'environ 200mm, avec une longueur focale comprise entre 800mm et 1200mm. Il s'agit d'un excellent compromis pour le choix d'un télescope débutant.
Observation de la Tache et des bandes : Pour voir des détails sur Jupiter il faut un ciel avec peu ou pas de turbulences, loin des pollutions lumineuses. On utilisera un télescope d'au moins 150 mm voire 200 mm de diamètre et un grossissement de 150x.
Ouverture de 127 mm, Focale de 1500 et rapport focale diamètre 11,8, parfait pour l'observation des planètes ! Il en sera de même pour une lunette astronomique. Pour les débutants, celle que nous conseillons se trouve être la Skywatcher 90 × 900.
La lunette astronomique se sert de lentilles par réfraction en tant qu'instrument d'entrée de la lumière, là où le télescope est équipé d'un miroir qui renvoie la lumière et travaille donc par réflexion.
Filtre Bleu n°80A (transmission 28%) :
Très utile pour faire ressortir les détails à la surface de Saturne et Jupiter (bandes nuageuses). Augmente le contraste sur la Lune.
Que peut-on voir au télescope ? Saturne offre un spectacle étonnant au télescope ou à la lunette astronomique. Avec une modeste lunette grossissant 40 fois, on peut déjà distinguer les anneaux ! Ces anneaux faits de roche et de glace entourent le disque de Saturne et donnent un effet “3D” dont on ne se lasse pas.
Pour observer la surface solaire, une paire de jumelles ordinaires (typiquement 8 x 40 à 10 x 50, le premier chiffre indiquant le grossissement et le second le diamètre des objectifs) est largement suffisante. Au delà de ces grossissements, il faudra utiliser un trépied pour observer confortablement.
Lorsque vous pensez à l'observation des planètes, vous devez garder à l'esprit que l'oculaire ne doit pas dépasser un grossissement de 50X pour chaque pouce d'ouverture. Par exemple, vous ne devez pas dépasser un grossissement de 200X si vous disposez d'une lunette de quatre pouces de diamètre (ouverture).
Un télescope vous permettra de voir de plus près des corps célestes lointains, comme des planètes, des galaxies et des nébuleuses. On peut faire plusieurs belles observations à l'œil nu dans le ciel nocturne, comme les constellations et la Voie lactée.
Comment le voir ? Son observation est possible au terminateur (limite entre la partie sombre et la partie éclairée de la Lune), un peu avant le premier quartier de Lune (mais pas à chaque fois). Attention, vous n'avez que quelques heures pour l'observer, avant qu'il ne disparaisse !