En cas de liposarcome, les traitements associent la chirurgie à la radiothérapie. Cette dernière est réalisée après l'opération. Dans 5 % des cas, on doit procéder à une amputation. Lorsque l'ablation chirurgicale ne peut être totale ou que la maladie est métastatique, la chimiothérapie complète le traitement.
Le traitement de référence du liposarcome est chirurgical. Il consiste à retirer la tumeur et dans le cas d'un liposarcome rétropéritonéal, certains organes qui l'entourent pour éviter une récidive. Il s'agit d'une chirurgie lourde et délicate, mais elle représente souvent la seule chance de survie pour le patient.
L'herpès-virus lié au sarcome de Kaposi (HVSK) est aussi appelé herpès-virus humain 8 (HHV-8). Ce virus peut causer l'apparition d'un type rare de sarcome appelé sarcome de Kaposi (SK). Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) fait augmenter le risque de SK et de sarcome des tissus mous.
Le médicament anticancéreux le plus souvent utilisé dans les sarcomes est la doxorubicine. Dans les cas de sarcomes des tissus mous, cette molécule est parfois associée à l'ifosfamide ou à la dacarbazine. Dans les ostéosarcomes, elle est associée au cisplatine et au méthotrexate.
Résumé Les tumeurs bénignes contenant de la graisse, dont notamment le lipome, sont les tumeurs des tissus mous les plus fréquentes. Le liposarcome est beaucoup plus rare mais constitue, cependant, le second sarcome des tissus mous en fréquence.
Le liposarcome est un cancer des tissus mous qui se développe dans le tissu gras qui se retrouve partout dans le corps. Les liposarcomes représentent environ 25% des sarcomes des tissus mous. Les adultes entre 40 et 60 ans sont les plus à risque de développer ce cancer.
La chirurgie est la pierre angulaire du traitement curatif des sarcomes, quand celle-ci est possible et que la maladie n'est pas métastatique. Elle peut être associée à de la radiothérapie et/ou à de la chimiothérapie.
Les sarcomes des tissus mous ou osseux sont des tumeurs malignes (cancéreuses) rares. Ils peuvent se situer, entre autres, dans les muscles, les os, la graisse (tissus adipeux) ou les nerfs. Un nom est attribué à chaque cancer en fonction du tissu formé par la tumeur.
Plusieurs dispositifs extérieurs à la famille et à l'équipe soignante peuvent également aider le patient à accepter la maladie et à faire face : il peut par exemple trouver du soutien auprès de structures d'écoute et d'information. Il peut aussi être bénéfique d'échanger avec un psychologue ou psycho-oncologue.
Les sarcomes évoluent de manière très différente suivant leur type et leur grade: ils peuvent se développer rapidement ou très lentement. Ils ne provoquent des métastases que dans 30% des cas.
Sarcome : quel risque de récidive ? Dans le risque de récidive locale, la qualité de la chirurgie entre fortement en jeu, mais la gravité et la taille de la tumeur traitée comptent également : plus elles sont importantes, plus le risque de rechute augmente.
La chirurgie est le traitement principal des sarcomes lorsqu'ils sont localisés. L'exérèse chirurgicale consiste à enlever la tumeur sans la rompre avec une marge de tissu sain suffisamment large autour, afin de minimiser le risque de récidive locale.
Lorsque nous parlons de sarcomes, nous parlons de tumeurs malignes. Selon les données publiées par la Société Espagnole d'Oncologie Médicale (SEOM), les sarcomes des tissus mous représentent environ 1% de toutes les tumeurs malignes, et sont responsables de 2% de la mortalité par cancer.
Le traitement du sarcome doit être décidé par une équipe pluridisciplinaire (oncologue, chirurgien, radiologue…) spécialisée. Si une opération doit être pratiquée, elle doit être réalisée par un chirurgien entraîné à ce type de tumeurs.
Le lipome est le type le plus courant de tumeur non cancéreuse des tissus mous. Il apparaît habituellement sous la forme d'une masse molle et indolore qui croît lentement.
l'exposition à des irradiations (radiothérapie), à des toxiques (chlorure de vinyle, dioxyde de thorium, dioxine et pesticides sont suspectés), ou à des virus (herpès, VIH)
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.
Les sarcomes ne sont pas héréditaires et sont souvent dus à des facteurs environnementaux. Il reste cependant que certaines maladies héréditaires, sont associés avec un risque de faire développer un sarcome des tissus mous.
L'ablation du lipome : la lipectomie
L'opération chirurgicale consiste à entailler la peau pour détacher le lipome et le retirer. L'incision est ensuite recousue et un pansement est posé. Cette ablation totale prévient tout risque de récidive au même endroit.
Amas de cellules non cancéreuses. Une tumeur bénigne n'est pas un cancer, contrairement à une tumeur maligne : elle se développe lentement localement, sans produire de métastases, et ne récidive pas si elle est enlevée complètement.
les carcinomes sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes). Exemples: cancers du sein, des poumons, de la prostate, de l'intestin, etc. les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (dits tissus de «soutien»). Exemples: cancers de l'os, du cartilage, etc.
La lipomatose est une affection qui se caractérise par l'accumulation de tissu graisseux, formant des masses tumorales bénignes appelées lipomes. Les causes d'une lipomatose sont mal connues, mais des lipomes peuvent apparaître dans le cadre d'autres maladies et syndromes souvent d'origine génétique.
Lorsqu'il est superficiel, une échographie permet de faire un diagnostic et de connaître s'il existe un risque qu'il se révèle cancéreux. Dans le cas de lipomes profonds, une IRM peut être nécessaire. Une biopsie permet de confirmer le diagnostic. Un fragment de tumeur est alors prélevé puis analysé.