Le médecin pose le diagnostic après avoir examiné l'intérieur du rectum. Des antibiotiques peuvent être utilisés pour traiter la rectite d'origine infectieuse. Des corticoïdes peuvent être appliqués sur la zone affectée ou sont parfois administrés par voie orale pour traiter la rectite provoquée par une radiothérapie.
Des anti-inflammatoires type hydrocortisone ou mésalazine (anti-inflammatoire utilisé dans les MICI) sont une alternative. Ils peuvent être administrés sous forme de lavements ou de suppositoires. Si besoin, des corticostéroïdes par voie orale peuvent être associés.
On élimine ainsi facilement une origine hémorroïdaire. A ce stade un bilan est effectué afin : D'éliminer les autres causes de rectite : infection sexuellement transmissible (gonocoque, chlamydia, herpès), plus rarement parasitose (amibiase, bilharziose).
L'expression clinique d'une rectite est non spécifique et, selon l'intensité des symptômes, le malade peut se présenter avec de simples rectorragies en fin de selles, évoquant une pathologie hémorroïdaire, ou à l'inverse sous forme d'un authentique syndrome rectal avec faux besoins, glaires muco-sanglantes, douleurs ...
Qu'est-ce que la rectocolite hémorragique ? La rectocolite hémorragique (ou "RCH") est une inflammation chronique de la muqueuse intestinale (paroi interne de l'intestin) : toujours présente au niveau du rectum, et qui s'étend, fréquemment, de façon continue sur une partie ou sur la totalié du colon.
Anti-inflammatoires
Des médicaments plus récents, le balsalazide (Colazal®) et l'olsalazine (Dipentum®), sont également utilisés. Ils sont administrés par voie orale, rectale ou par lavement et sont utilisés à la fois pour calmer les poussées et pour maintenir la rémission.
Lorsqu'elle est prise en charge médicalement, la rectocolite hémorragique n'est pas une maladie grave, mais les poussées peuvent représenter une gêne dans la vie quotidienne. Des traitements dits « d'entretien » existent pour prévenir les rechutes et les complications de cette maladie.
L'huile essentielle d'estragon, de composition très proche, facilite également la digestion et soulage les spasmes neuromusculaires très présents dans les états de colites. Pour calmer l'inflammation, privilégiez l'huile essentielle de camomille romaine qui est anti-inflammatoire et analgésique.
Rectocolite hémorragique : les causes
Selon l'hypothèse la plus probable, cette réaction auto-immune serait dirigée contre les bactéries « inoffensives » normalement présentes dans le tube digestif (la flore intestinale). La RCH pourrait également être liée à des facteurs environnementaux non encore élucidés.
Anti-inflammatoires
Une étude préliminaire chez 20 patients a montré que la mésalazine à la dose de 2,4 g/j diminuait l'intensité de la réaction inflammatoire chez les patients mais n'amélioraient pas les symptômes digestifs (33).
Dans la maladie de Crohn, l'inflammation peut être localisée dans tout le tube digestif, de la bouche à l'anus, le plus souvent au niveau de l'intestin. Dans la RCH, l'inflammation est localisée au niveau du rectum et du colon.
Quel est le risque de complication ? Affectant l'ensemble du côlon, la pancolite est une forme grave de colite. En l'absence d'un traitement médical adéquat, le développement de l'inflammation peut entraîner des effets néfastes pour la santé. Une pancolite augmente notamment le risque de cancer du côlon.
Le diagnostic repose sur une sigmoïdoscopie ou parfois, une coloscopie. Les personnes atteintes de rectocolite hémorragique depuis longtemps peuvent développer un cancer du côlon. Le traitement vise à contrôler l'inflammation, réduire les symptômes et juguler les pertes liquidiennes et nutritives.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
De nombreux experts recommandent l'association de métronidazole et de ciprofloxacine. La rifaximine, un antibiotique non absorbable, à la dose de 200 mg par voie orale 3 fois/jour ou 800 mg par voie orale 2 fois/jour, peut également constituer un traitement bénéfique de la maladie de Crohn active.
La rifaximine, un dérivé de la rifamycine ciblant le système digestif, a significativement amélioré les symptômes du syndrome du côlon irritable jusqu'à 10 semaines, après une cure courte de 15 jours.
Ainsi, les aliments permis sont principalement les fruits et légumes frais (sauf les légumes féculents), la viande, la volaille, le poisson, les fruits de mer, les oeufs, les noix, les graines (sauf les graines de lin, chia et de chanvre), les arachides, les huiles, certaines légumineuses et le yogourt fermenté fait ...
Le mal de ventre est le symptôme le plus fréquent dans le syndrome du côlon irritable. La douleur abdominale se caractérise par une sensation de spasme ou de crampe et se situe habituellement au niveau des fosses iliaques droite et gauche ou dans la région de l'ombilic.
Environ la moitié des personnes qui en souffrent se décrivent comme stressées et rattachent les crises de colopathie à des périodes de fatigue ou de stress intense. De plus, le repos et les vacances semblent réduire la fréquence et l'intensité des crises.
Pour plus d'efficacité contre la douleur et la fièvre, peut-on associer un AINS et du paracétamol ou deux AINS ? Non, il n'y a pas lieu d'associer un AINS et du paracétamol. De la même façon, il ne faut jamais associer deux AINS.
Il est néanmoins possible que votre médecin vous conseille de suivre pendant quelques jours un régime dit “sans résidus”, qui consiste à limiter les aliments contenant des fibres (fruits, légumes, céréales complètes) et, de façon plus stricte, les produits laitiers si leur consommation amplifie les symptômes.
La colite aiguë grave est une complication de la rectocolite hémorragique qui se définit par la présence de plusieurs symptômes sévères : émission de selles sanglantes plus de six fois par jour ; anémie (qui se traduit généralement par une pâleur) et amaigrissement ; fièvre.