LONDRES, 16 novembre (APM-Reuters) - Le rizatriptan, l'élétriptan et l'almotriptan apparaissent comme les meilleurs triptans dans une grande méta-analyse internationale dans le traitement de crise de la migraine.
L'acide acétylsalicylique (aspirine), l'acétaminophène (Tylenol®) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens en vente libre (ibuprofène, Advil®, Motrin®, etc.) seront souvent suffisants pour casser une crise de migraine légère si on les prend dès l'apparition des premiers symptômes.
Trois triptans sont disponibles en France : naratriptan (Naramig°), sumatriptan (Imigrane°) et zolmitriptan (Zomig°, Zomigoro°). Ils exposent à des risques cardiovasculaires chez certaines personnes prédisposées, faisant l'objet de contre-indications.
En revanche, les données des études contre placebo montrent l'utilité des triptans (sumatriptan à 50 ou 100 mg, rizatriptan 10 mg et association sumatriptan-naproxène 85/500) et de certains anti- inflammatoires non stéroïdiens (7).
Pour la migraine épisodique, les traitements par voie orale fortement recommandés en première intention sont les bêta-bloquants propranolol et métoprolol. En cas de contre-indications aux bêta-bloquants, les patients se verront administrer de l'amitriptyline, du topiramate, et du candésartan.
- En général, l'intensité de l'effet est dépendant de la dose mais l'augmentation d'efficacité sur la céphalée aux doses fortes va de pair avec une augmentation des effets indésirables. Les triptans sont inefficaces lorsqu'administrés durant la phase de l'aura.
Les migraines peuvent être déclenchées par un manque de sommeil, des changements de temps, la faim, une stimulation excessive des sens, le stress ou d'autres facteurs. Elles peuvent être aggravées par l'activité physique, la lumière, les sons ou les odeurs.
L'avis d'un neurologue est nécessaire si, malgré la prise en charge, des problèmes d'adaptation thérapeutique persistent : les crises sont mal soulagées ou se reproduisent souvent (plus de deux fois par semaine) malgré les traitements prescrits, lorsque la consommation de médicaments augmente ou lorsque les médicaments ...
Un trouble anxieux ou dépressif peut aggraver la maladie migraineuse et la rendre plus résistante au traitement. L'abus d'antalgiques en vente libre, en parallèle à un traitement de fond, peut non seulement entraîner une céphalée chronique, mais le rendre inefficace.
prendre un antalgique de type paracétamol, ou en l'absence de contre-indication, un anti-inflammatoire non-stéroïdien (AINS) tel que l'ibuprofène ; boire de l'eau ; se masser les tempes ; boire du café car il a un effet vasoconstricteur.
Lors de la prise de triptans ont été signalés : - le syndrome dit « des triptans » : impression de tête vide, faiblesse, somnolence, sensations vertigineuses, sensations de fourmillements, pression, chaleur ou brûlures diffuses notamment au niveau de la poitrine et de la gorge, bouche sèche.
On utilise aussi bien des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) que la classe de médicaments appelés triptans pour traiter les migraines.
Les traitements non spécifiques utilisés en cas de crise légère à modérée reposent sur la prise d'antalgiques de niveau 1 : paracétamol, aspirine seule ou associée à un antinauséeux, AINS. Les AINS recommandés dans la migraine sont le l'ibuprofène, le kétoprofène et la naproxène.
Les triptans sont efficaces chez environ 70% des personnes. "Au-delà de six à huit comprimés par mois, on risque de se provoquer une céphalée chronique, c'est-à-dire que la migraine va passer d'épisodique, avec des crises de temps en temps, à chronique, tous les jours. C'est le grand risque.
Massez les tempes avec les doigts afin de faire baisser la tension musculaire au niveau du temporal. 4. Exercez une pression juste sous l'intérieur de l'arcade sourcilière, au-dessus de l'orbite de l'œil, au niveau du nerf oculaire, pendant quelques secondes pour apaiser la douleur vers les yeux.
Les différents types de maux de tête
Plusieurs causes peuvent expliquer ces maux de tête quand ils surviennent au réveil : Vous êtes déshydraté : pensez à bien boire avant de vous coucher. Vous avez un peu trop bu la veille. Vous vivez une période de fatigue ou de stress.
L'examen clinique neurologique de la personne migraineuse est toujours normal. Les examens complémentaires comme le scanner, les radiographies du crâne et des sinus ou l'électroencéphalogramme sont également normaux.
Les mots utilisés pour décrire la céphalée vasculaire de Horton frappent l'imaginaire. Ce mal de tête, qui peut durer jusqu'à trois heures, est si douloureux qu'on le surnomme tristement « la migraine du suicide » en raison des personnes qui se sont enlevé la vie, incapables de vivre avec cette souffrance.
Les migraines intenses qui se répètent souvent deviennent un facteur de stress. L'anxiété et la dépression sont souvent associées à la migraine. Le patient migraineux est en effet plus vulnérable aux troubles anxieux et dépressifs, sachant que lorsque ces troubles sont présents ils favorisent la survenue des crises.
La douleur migraineuse
La douleur est modérée ou intense et toujours pulsatile . Sa survenue peut être précédée d'une phase d'irritabilité ou de fatigue. La douleur se manifeste généralement d'un seul côté de la tête, au niveau d'une tempe ou au-dessus d'un œil.
La migraine se caractérise par des crises répétées se manifestant essentiellement par de pénibles maux de tête (céphalées). Cette maladie neurologique touche 15 % de la population mondiale.
La Vésicule biliaire, qui fait partie des Entrailles, entretient une étroite relation Yin Yang avec son Organe correspondant, le Foie (voir Cinq Éléments). C'est ce qui explique que le ressentiment provoque les maux de tête.
"Une céphalée est juste un mal de tête. Il peut y avoir plein de raisons (choc…) mais une céphalée peut aussi intervenir sans raison. La migraine en revanche est une maladie, une vraie maladie qui se manifeste par la répétition des crises. Il y a une douleur, le fait qu'elle soit unilatérale est facultatif.
Moins courante, la migraine est une céphalée primitive qui survient par crises dont la fréquence est très variable d'une personne à l'autre. Les différences entre la migraine et le mal de tête résident principalement dans l'intensité, la localisation et la fréquence de la douleur.