Ni est une conjonction de coordination à valeur négative qui correspond à et, une conjonction de coordination à valeur affirmative. En d'autres mots, ni est la forme négative de et, et ne se trouve jamais dans une phrase affirmative : Je lui ai offert un livre policier et un disque classique.
La négation restrictive, malgré son nom et sa tournure, n'est pas réellement une négation, puisqu'elle vise le seul cas positif. On la forme avec ne… que, ou rien… sinon, rien… sauf (ex. : Il n'aime que les pâtes).
La négation totale
Syntaxiquement elle se traduit par l'utilisation de “ne” + les forclusifs “pas” ou “point”. Exemple : la phrase “je ne viens pas au restaurant” est la négation de la phrase affirmative “je viens au restaurant”. La négation totale peut répondre à une interrogation totale : “viens-tu au restaurant ?”
La négation est partielle lorsqu'elle exprime par exemple une limite ou une restriction. Dans ce cas, elle est exprimée à travers les mots « ne ... plus », « ne … jamais », « ne … guère », « rien … ne », « nul …
Un mot explétif est un mot qui n'est pas nécessaire au sens de la phrase et dont l'usage, et non la grammaire, dicte l'emploi. Dans l'usage courant, le ne explétif est facultatif. On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter.
⋄ la négation de "P implique Q" est "P et (non Q)". ⋄ transitivité : si (P ⇒ Q) et (Q ⇔ R) alors (P ⇒ R). Convention : dans ce cours, quand on écrira P ⇒ Q ⇒ R, sans parenthèses, on voudra toujours dire : P ⇒ Q et Q ⇒ R, donc P ⇒ R.
2) La négation exprimée par la syntaxe :
- Les adverbes de négation « ne » et « pas » (ou, par ex., « point », « jamais », « guère », « nullement », …) sont des outils pour construire une phrase de forme négative : « J'aime ce film » (forme affirmative) →« Je n'aime pas/point/guère ce film » (forme négative).
La négation totale porte sur la phrase entière et s'exprime au moyen de ne... pas ou ne... point : Il ne lit pas. (cet énoncé s'oppose à la phrase positive Il lit). La négation partielle porte sur une partie seu- lement de la phrase : Il ne lit pas de poésie.
exemple : Ils n'y peuvent rien! ==>Ils ne peuvent rien à cela ! On écrit ni quand on peut le remplacer par pas de, aucun. exemple : je ne vois ni voiture, ni camion ==> Je ne vois pas de voiture, pas de camion.
ni : conjonction de coordination.
On peut le remplacer par ou, lorsqu'il n'y a qu'un seul ni, et par pas (de)… ou (de), lorsqu'il est répété. Elle ne veut pas aller à l'école ni rester à la maison.
La conjonction ni permet d'indiquer une idée d'exclusion entre les éléments (deux ou davantage) de même nature et même fonction, qu'elle coordonne. Le type d'élément peut être le mot, le groupe ou la proposition, mais pas la phrase.
Nom commun. (Grammaire) Terme qui complète et structure la négation. Le « on est rien » me gène pour le sens, parce qu'en vérité, rien, c'est quelque chose ; dans ne... rien, ne est la négation et rien est le forclusif.
Pour revenir à une phrase affirmative, il suffit tout simplement d'enlever les petits mots de la négation.
au cas où, dans l'hypothèse où, quand, etc., suivies du conditionnel ; à condition que, à moins que, à supposer que, pour peu que, pourvu que, que… (ou) que, soit que…
La condition peut être exprimée par une proposition subordonnée circonstancielle. Introduite par si, à partir du moment où, elle est à l'indicatif. Introduite par à condition que, en supposant que, à moins que, pourvu que, elle est au subjonctif. → Tu le verras ce soir, à condition qu'il vienne.
Exemples : “Il existe un réel x tel que x2 = 0" est une proposition vraie (il y a exactement un réel x tel que x2 = 0, donc il y en a au moins un.) En revanche, la proposition “Il existe un réel x tel que x2 = −1" est une proposition fausse.
La négation de P est la proposition notée (non P) qui est vraie lorsque P est fausse et fausse lorsque P est vraie. Généralement, on remplace la proposition (non P) par une proposition équivalente. Par exemple, la négation de x ≤ 2 est (non (x ≤ 2)) que l'on écrit plutôt x > 2.
Une proposition (ou assertion) est un énoncé mathématique qui peut prendre deux valeurs : vrai (V) ou faux (F). non P est fausse lorsque P est vraie. P et Q est fausse lorsque l'une au moins des deux propositions est fausse. P ou Q est fausse lorsque P et Q sont fausses.
Ni est une conjonction de coordination à valeur négative qui correspond à et, une conjonction de coordination à valeur affirmative. En d'autres mots, ni est la forme négative de et, et ne se trouve jamais dans une phrase affirmative : Je lui ai offert un livre policier et un disque classique.
Les adverbes d'affirmation sont : assurément, certainement, certes, oui, peut-être, précisément, probablement, sans doute, volontiers, vraiment, etc. Exemple : J'aurais volontiers rejoint mes amis.
Le discordantiel
Ne, quand il n'est pas employé avec des mots tels que pas, jamais, rien, se rencontre soit avec que (ne... que) soit seul dans une subordonnée. Et ne dans la subordonnée « y exprime toujours une discordance entre cette subordonnée et le fait central de la phrase ». D'où son nom de discordantiel.