Le coton représentant un quart de la production mondiale des fibres textiles et nécessitant notamment beaucoup d'eau et de pesticides, il représente selon l'ADEME une "pollution agricole" et même un "risque de santé" pour les cultivateurs.
L'on compte parmi ces ordures des déchets plastiques dont des bouteilles en plastique, des sacs, des emballages, des gobelets plastiques, des barquettes… Et ce sont les bouteilles qui polluent le plus. Nombreuses sont les grandes entreprises de marque reconnues à l'échelle mondiale qui en sont responsables.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Le chanvre est la matière naturelle la plus écologique sur le marché du textile. Elle ne pollue ni lors de sa culture, ni lors de sa transformation en tissu. Comme une mauvaise herbe, le chanvre ne nécessite pas d'irrigation, il résiste aux insectes et aux maladies et se développe très rapidement.
LE COTON, SOURCE DE POLLUTION
Le coton c'est avant tout l'une des cultures plus polluantes au monde. Il demande beaucoup d'eau et d'énergie pour sa production. Le coton est le 3e consommateur mondial d'eau d'irrigation après le riz et le blé. La production d'un seul t-shirt en coton nécessite 2'700 litres d'eau.
Le polyester est fabriqué au moyen de substances chimiques toxiques, et cause la pollution de l'air, des sols et des eaux. Dans nos machines à laver, le polyester diffuse des micro-particules de plastique, qui finissent dans les cours d'eau et océans, et polluent les écosystèmes marins.
Une consommation moins importante d'eau
Le coton biologique consomme moins d'eau car : les sols sont plus riches et retiennent mieux l'eau de pluie. aucun pesticide n'est utilisé et donc aucune quantité d'eau n'est nécessaire pour diluer les polluants utilisés lors de la culture.
Le lyocell, une fibre chimique mais écolo
Contrairement à la viscose, à l'acétate ou au modal, dont la fabrication nécessite de nombreux produits chimiques, le lyocell est respectueux pour l'environnement. Par ailleurs, la fabrication du lyocell consomme beaucoup moins d'eau que celle du coton.
En se baladant sur le net, vous trouverez des informations presque miraculeuses : la culture du coton biologique consomme 91% d'eau en moins que la culture du coton conventionnel. Autrement dit, la culture biologique permet de consommer 10 fois moins d'eau que la culture conventionnelle. Waaaaw, c'est presque magique.
Fibre naturelle, le coton est l'un des tissus les plus absorbants, les plus doux et les plus confortables, tout en étant aussi l'un des moins chers ! Autre atout : le coton est une matière souple, respirante et hypoallergénique qui respecte les peaux fragiles. Alors, pourquoi s'en priver ?!
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
Les éléments les plus pollueurs sur la planète
En effet, les gaz émis par les voitures, les déchets quotidiens, les fumées des usines ainsi que les déchets dans les égouts et ceux abandonnés en pleine nature, constituent les principales causes de la pollution.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Ainsi, selon les calculs de Lucas Chancel, une personne appartenant aux 0,01 % les plus riches de la population mondiale – environ 771 000 personnes –, émettait en moyenne 2 332 tonnes d'équivalents CO2 en 2019, quand une personne appartenant à la moitié la plus pauvre de l'humanité n'en a émis que 1,4.
Le vélo ne pollue pas, et, en ville, il permet de se déplacer plus vite qu'en voiture sur une distance de moins de cinq kilomètres. Un voyage en avion ruine tous les efforts que vous accomplissez par ailleurs pour vivre de façon écologique.
le chauffage (au bois, au fioul, etc.) responsable de plus de 90 % des émissions de particules fines du secteur résidentiel ; le brulage des déchets verts.
Cette surconsommation de vêtement de mode est appelé « fast fashion » et est un facteur clé de la pollution causée par l'industrie textile. L'industrie textile est responsable de 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit plus que l'aviation et le transport maritime réunis.
Pour éviter le gaspillage et réduire les déchets textiles, rien de mieux que de réutiliser, revendre ou échanger nos vêtements que nous ne portons plus. En gros, la mode seconde main. La réutilisation est une bonne solution pour lutter contre la surproduction et la surconsommation de produits de mode.
Il y a aussi la question de l'eau : 4 % de l'eau potable disponible dans le monde est utilisée pour produire nos vêtements : un tee-shirt se fabrique avec l'équivalent de 70 douches et pour un jean, on parle de 285 douches, ce qui représente de 7000 à 10 000 litres d'eau.
b – Matières à privilégier en été
Privilégiez des matières légères et naturelles comme le Tencel, le lin, le coton bio ou bien le chanvre. Les propriétés thermo-régulantes de la laine en font également un excellent allié pour les chaudes journées d'été.
Coton, soie, lin : les matières naturelles bonnes pour la peau. Pour la dermatologue Brigitte Milpied, la règle numéro 1 pour une garde-robe respectueuse de l'épiderme est de « privilégier les textiles naturels ». Parmi les matières les plus respectueuses, elle liste : le lin, la soie et le coton.
La viscose est une matière qui va faire transpirer comme les autres matières synthétiques. Il faut savoir que les matières synthétiques sont issu de la pétrochimie, du plastique. Il faut par conséquence comprendre que toutes les matières issues du plastique feront transpirer.
Le coton certifié biologique est cultivé dans 22 pays (selon Le guide l'exportateur de coton, du Centre de commerce international), principalement la Turquie et l'Inde, mais aussi la Chine et les États-Unis.
Il est cultivé sans pesticide, insecticide ou produit chimique. Les producteurs utilisent des engrais naturels, qui ne nuisent pas aux écosystèmes environnants, n'épuisent pas les sols, et ne sont pas toxiques pour les agriculteurs.
Qu'est-ce que le coton recyclé ? Le coton recyclé est une alternative au coton conventionnel, donc la culture est néfaste pour l'environnement. Il est issu de vêtements collectés par des organismes comme Le Relais ou Emmaüs.