En juin 1976, la chaleur s'est installée durablement dans le sud-ouest de la France et des records étaient battus dans des zones plus au Nord : Île-de-France et même sud de l'Angleterre. Et en juillet, le bassin d'Arcachon dépassait la barre symbolique des 40°C.
Il a alors fait 33,4°C dans la capitale. « A Paris, l'effet de ville maintient des températures très élevées en cours de nuit », rappelle le site Meteo-Paris. Le 4 juillet 1976, la température minimale ne descend pas au-dessous de 24°C à la station de Paris-Montsouris, ce qui constitue à l'époque un record absolu.
L'été 2022, le plus chaud depuis 2003, bat un record avec 33 jours de canicule, d'après Météo France.
Morts, température : comment était la canicule en 2003 ? La canicule d'août 2003 a été exceptionnelle par sa durée (deux semaines) entre le 1er et le 15 août, son intensité et son extension géographique. L'été 2003 est le plus chaud jamais observé depuis 1950, rappelle Météo France.
En mai, les températures étaient particulièrement chaudes pour la saison, frôlant régulièrement les 30°C. En juin 1976, la chaleur s'est installée durablement dans le sud-ouest de la France et des records étaient battus dans des zones plus au Nord : Île-de-France et même sud de l'Angleterre.
Le record national de la température la plus élevée en France métropolitaine, tous mois confondus, est de 46,0 °C . Il est détenu par Vérargues, le 28 juin 2019 lors de la canicule de juin 2019, c'est la première fois que les 46 °C sont atteints en France.
Du 27 au 30 décembre 1976 : courte vague de froid. La température atteint -17° à Grenoble, -14° à Reims -13° à Troyes, -12° à Paris et -10° à Lyon - une fine pellicule de neige recouvre le bassin parisien dans la journée du 28 décembre 1976.
La vague de chaleur de 1947 (23 juillet-4 août) fut la plus intense du XXe siècle et fut marquée par des températures supérieures à 40 °C sur une large partie du pays", détaille Méteo France. Celle de juillet 2019, du 21 au 26 juillet 2019, est la dernière vague de chaleur recensée pour un mois de juillet, en France.
Les records ont été battus dans plusieurs villes – 39,5°C à Saint-Brieuc, 42°C à Nantes ou 42,6°C à Biscarosse, selon Météo France. Le record absolu dans le pays, 46°C, a été atteint le 28 juin 2019 à Vérargues (Sud).
De son côté, Jean Jouzel explique que « 1976 fait partie des trois étés les plus chauds, avec 2019, 2018 et 2003 en France métropolitaine.
Le thermomètre s'affole et les températures battent des records : 34 °C à Dax, 33 °C à Bordeaux ou Agen et aucune précipitation n'est enregistrée.
En première position, on retrouve l'année 2020 avec 1,5 °C de plus que la normale avec, par exemple, 39,3 degrés à Paris. En seconde place, c'est l'année 2018, avec 1,3 °C de plus que la normale. Suivie de près par l'année 2014 et 2019. En 2019, Pour terminer le podium, c'est l'année 2021 qui arrive en 5e place.
L'année 1976 a bien été dévastatrice pour les cultures, où "moins de 10 % des pluies habituellement mesurées tombent entre avril et juillet 1976", se souvient Le Monde en 2011. Pour lutter contre ses effets et compenser les pertes, le gouvernement crée même à la fin août un "impôt sécheresse".
été 1977: été médiocre, peu de température élevée, le contraire de 1976, seulement 477 h de soleil, et 67 jours de pluie, jamais plus de 30° à Paris comme à Lyon, 1 seul jour à Bordeaux… juin 1977: très pluvieux, froid, sombre (T 15.5 !, P 145 / 16 !, S 183 !), à Bordeaux la température n'atteint jamais les 25° !!
Dans un communiqué publié ce jeudi, le service européen Copernicus dévoile que l'été 2022 (juin à août) a été le plus chaud jamais enregistré, dépassant de 0,4 °C le record établi en 2021.
-36.7. C'est la température minimale record observée en France à ce jour, elle a été mesurée à Mouthe (Doubs) le 13 janvier 1968. Ce record a été plusieurs fois approché et probablement été dépassé.
A l'été 1911, l'Europe a connu une intense de chaleur qui a fait monter les températures à plus de 30°C pendant une quinzaine de jours consécutifs. Considérée comme l'une des plus meurtrières de l'Histoire, cette canicule a fait 40.000 morts, principalement des enfants en bas âge.
Canicule d'oût 2022 : une première moitié du mois août sous la canicule. La spécificité de cette canicule est sa durée, du 31 juillet au 14 août, comme le précise Santé Publique France dans son point du 9 août : "cette vague de chaleur est remarquable par sa durée".
Le record est −36,7 °C en 1968 à Mouthe. Il a fait −13,9 °C à Paris parc Montsouris en janvier 1985 .
Les 16, 28 et 29 juillet 1978 sont les seules journées estivales partout à la fois - il fait jusqu'à 35° en Aquitaine et plus de 30° sur tout le pays. Dans la nuit du 30 au 31 juillet 1978, de très violents orages souvent accompagnés de torrents de boue éclatent sur un axe Aquitaine, Limousin, Centre, Normandie.
Retour sur la sécheresse de 1976, ancrée dans les mémoires comme l'une des pires qu'ait connu la France. Sols craquelés, rivières à sec et fourrage introuvable pour les bêtes : les sécheresses se font plus intenses et fréquentes en France depuis la fin du XXe siècle.
L'été 2022 est le deuxième le plus chaud jamais observé, "avec une température moyenne de 22,7 °C sur le trimestre juin-juillet-août, soit une anomalie de +2,3 °C par rapport à la normale", explique Météo France, lors de son bilan estival ce mardi 30 août.
En vieillissant, nous avons moins de capacités à nous adapter à de fortes températures. Cette baisse des capacités est due à : la sensation de soif qui diminue, notre capacité de se réguler par la transpiration moins performante, la mauvaise perception d'une forte température.
D'après une étude récente menée sur des jeunes hommes et femmes en pleine santé, la limite de température humide supportable par nos corps serait en fait plus proche des 31 degrés, soit une température extérieure de 31 degrés combinée à un taux d'humidité de 100%, ou de 38 degrés si le taux est de 50%.