La BPCO, elle, est une maladie que l'on contracte au contact de pathologies toxiques. Donc il faut un terrain prédisposé pour faire de l'asthme alors que pour la BPCO, il faut peut-être un terrain prédisposé mais il faut surtout une exposition à des produits toxiques inhalés."
Dans la BPCO, la baisse des forces de rappels élastiques due à l'emphysème rétrécit encore le calibre bronchique. Ces phénomènes touchent principalement les petites voies aériennes (< 2 mm) dans la BPCO, alors qu'ils touchent aussi les voies aériennes de plus grand calibre dans l'asthme.
La bronchopneumopathie chronique obstructive se manifeste par une toux, avec une expectoration matinale (crachats), la toux du fumeur. Cette toux, d'abord intermittente, devient de plus en plus fréquente jusqu'à être persistante et chronique. Ces symptômes sont souvent appelés bronchite chronique.
La tomodensitométrie (TDM) thoracique est souvent utilisée pour caractériser la BPCO, dépister le cancer du poumon ou planifier des options chirurgicales. Mais elle offre désormais l'opportunité d'évaluer l'obésité et la sarcopénie grâce à des biomarqueurs des tissus mous.
Le traitement médicamenteux de la BPCO repose sur les bronchodilatateurs administrés par voie inhalée : de courte durée d'action puis de longue durée d'action en monothérapie, et si échec, en association. Le bon maniement du dispositif d'inhalation est essentiel : formation du patient et vérification régulière.
C'est, avec le sevrage du tabac, le meilleur moyen d'éviter que la maladie ne s'aggrave. Ce qui étonne souvent les patients, c'est que le sport peut être la marche ou le vélo d'appartement mais aussi la marche nordique, le tir à l'arc, le taïchi...
Les exacerbations sévères peuvent engager le pronostic vital. Les personnes atteintes de BPCO ont souvent d'autres maladies, par exemple des cardiopathies, de l'ostéoporose, des troubles musculo-squelettiques, un cancer du poumon, une dépression ou de l'anxiété.
Stade I : léger, VEMS supérieur ou égale à 80% Stade II : modéré, VEMS comprise entre 50 et 80% Stade III : sévère, VEMS comprise entre 30 et 50% Stade IV : très sévère, VEMS inférieur à 30%
La spirométrie est l'examen nécessaire pour faire le diagnostic de la BPCO.
La perte de poids dans les BPCO est difficilement réversible et constitue un facteur pronostique péjoratif de premier plan.
La bronchite asthmatiforme est une bronchite aiguë dont les symptômes d'encombrement bronchique sont plus intenses qu'à l'accoutumé. À la toux grasse caractéristique de la bronchite aiguë s'ajoutent des difficultés respiratoires parfois oppressantes et des sifflements lors de l'expiration qui rappellent l'asthme.
Augmenter les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses) a un effet bénéfique sur le contrôle de l'asthme et permet également de réduire l'inflammation des voies respiratoires. Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques.
Normalement, la radiographie pulmonaire ne montre pas d'anomalies au cours de l'asthme. Elle doit tout de même être réalisée systématiquement afin d'exclure une maladie autre que l'asthme.
Le cancer bronchique et la broncho-pneumopathie chronique obstructive sont deux pathologies les plus fréquentes et les plus meurtrières dans le monde. Selon les études, la prévalence du cancer bronchique varie de 9 à 20 % chez les patients BPCO [1].
L'asthme est une pathologie chronique touchant les voies respiratoires et notamment les bronches. Bien qu'elle ne puisse pas se guérir, plus de 95 % des asthmes parviennent à être bien contrôlés grâce à des traitements adaptés.
Comme on a pu le voir, la BPCO peut perturber le sommeil. Pour dormir, vous pouvez tester la position semi-assise ou des coussins ergonomiques adaptés. Comme l'oreiller ergonomique pour patient ventilé. Les difficultés respiratoires sont souvent une source d'anxiété.
Les exercices de respiration semblaient être sans danger pour les personnes souffrant de BPCO. Dans quatre études, la respiration yoga, la respiration à lèvres pincées et la respiration diaphragmatique avaient amélioré d'en moyenne 35 à 50 mètres la distance parcourue en six minutes.
Deux bêta-2 agonistes LA, formotérol et salmétérol, sont disponibles. Ils ont démontré leur supériorité par rapport au placebo. Le tiotropium (anticholinergique de longue durée d'action) a démontré sa supériorité par rapport au placebo et à l'ipratropium (anticholinergique de courte durée d'action).
le grand plantain (Plantago Major) aux vertus anti-inflammatoires respiratoires et anti-allergiques. la prêle des champs (Equisetum arvense), qui fait preuve des mêmes indications anti-inflammatoires. le guaco (Mikania Glomerata Spreng), qui possède des composés capables d'inhiber la vasoconstriction des bronches.
ALD n° 14 - Insuffisance respiratoire chronique grave de l'adulte secondaire à une bronchopneumopathie chronique obstructive.
Corticoides et bronchodilatateurs peuvent être utilisés en aérosol sous forme liquide, adaptée à la nébulisation. (Pulmicort*, Bricanyl*, Atrovent* sont disponibles de ville).
On estime que l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire se situe aux alentours de 48 ans pour les patients fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs.