Concernant la pratique du culte, la spécificité principale consiste en l'adoption du principe régulateur du culte c'est-à-dire le rejet de toute forme de culte non ordonnée expressément par la Bible. Cela différencie le calvinisme du luthéranisme, qui respecte, à l'inverse, le principe normatif du culte.
Le 31 octobre 1517, Martin Luther dénonçait certaines pratiques de l'Eglise catholique. En 1541, Jean Calvin, publie à Genève en français ce qui deviendra l'un des textes les plus influents du protestantisme, l'Institution de la religion chrétienne.
Les cinq principes du calvinisme, formulés par le synode de Dordrecht (1618-1619), se résument par cette formule lapidaire : dépravation totale, élection irrévocable, rédemption particulière, grâce irrésistible et persévérance finale des saints.
Comme dans toute confession chrétienne, les luthériens sont monothéistes et croient à la Trinité (Existence d'un seul Dieu en trois personnes égales en puissance, le Père, le Fils et l'Esprit Saint). Ils croient en la divinité de Jésus considéré comme l'enfant de Dieu et le Sauveur des hommes.
Le luthéranisme est le courant protestant issu des écrits du théologien allemand Martin Luther.
Les protestants ne font pas appel à des intercesseurs comme Marie ou les saints dans leurs prières. Selon eux le croyant est seul responsable devant Dieu et ne doit pas passer par des intermédiaires pour dialoguer avec Lui. Ils croient que Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu le Père et eux-mêmes.
On distingue plusieurs courants dans le protestantisme : un courant luthérien (→ luthéranisme), un courant réformé (avec le zwinglianisme et le calvinisme), un courant anglican (→ anglicanisme).
Ils ne croient d'ailleurs qu'en l'autorité de la Bible et non plus à celle du pape contrairement aux catholiques. Autre différence : les protestants ne vouent pas une adoration pour la Vierge Marie. Ils croient en la conception virginale, c'est-à-dire le fait qu'elle ait conçu Jésus en restant vierge.
La doctrine de Martin Luther
L'idée que la grâce (le pardon) de Dieu, et donc l'accès au Paradis, ne sont rendus possibles que par la foi. La condamnation du culte des saints et de l'autorité du pape en vertu de l'idée selon laquelle "Jésus-Christ est l'unique sauveur" (article 21 de la charte d'Augsbourg).
Au cours de l'ère viking, les Scandinaves sont passés d'une religion païenne polythéiste au christianisme monothéiste.
Contrairement à Luther, il s'intéresse davantage à l'organisation de la cité. Son approche plus moderne, voire démocratique, fait de Calvin la figure de la Réforme ayant l'impact le plus important sur l'économie. Le calvinisme a essaimé principalement en France et aux Pays-Bas.
Le théologien John Knox, disciple de Calvin à Genève en 1554-1557, fait adopter en 1560 par le Parlement d'Edimbourg une Confession de foi strictement calviniste et fonde l'Église qui prendra le nom de presbytérienne – les presbyters étant la forme écossaise des pasteurs.
La Réforme protestante, et tout particulièrement l'œuvre de Calvin, est un moment clé dans le lent processus qui, de l'Antiquité à l'époque contemporaine, verra l'économique s'autonomiser, jusqu'à saisir l'ensemble des autres domaines de la vie sociale, et surplomber la hiérarchie des valeurs et des savoirs.
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
Au chapitre XIV, Calvin décrit et défend la doctrine de prédestination, un concept développé par saint Augustin par opposition aux enseignements de Pélage. D'autres théologiens, comme Thomas d'Aquin et Martin Luther, ont également suivi la tradition augustinienne sur ce point.
En octobre 1517, le moine augustin Martin Luther affiche ses 95 thèses contre les indulgences papales sur la porte du château de Wittenberg (Saxe). Cet acte de rupture est considéré comme le début d'un mouvement de réforme, jetant les bases d'une nouvelle religion chrétienne, le protestantisme.
Luther, dénonciateur des pratiques de l'Église catholique
Martin Luther est un moine né en 1483 à Eisleben, en Allemagne actuelle. Professeur en théologie, il étudie les textes sacrés, les pratiques de l'Église, et s'interroge sur la question de la vie éternelle.
Ainsi il rédige ses 95 thèses et, le 31 octobre 1517, les placarde sur les portes de l'église de la Toussaint de Wittenberg. Ces 95 thèses condamnent le commerce des indulgences, la pratique du haut clergé et la vie monastique et conteste des dogmes tels que le Purgatoire, antichambre du Paradis.
La Réforme de Luther
Le 31 octobre 1517, la vie de Luther et la chrétienté occidentale basculent. Ce jour-là, le moine publie 95 thèses qui sont autant de dénonciations des abus du clergé romain. Le premier des scandales que dénonce Luther est l'abus qui est fait des indulgences.
L'Église orthodoxe professe que Dieu se révèle par le témoignage donné par la personne de Jésus-Christ : « Je suis le chemin, la Vérité et la Vie » (Évangile de Jean, 14:6) et par l'inspiration du Saint-Esprit : « Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Évangile de Matthieu 18:20).
Les Églises chrétiennes sont regroupées en différentes branches, dont les principales sont le catholicisme, le christianisme orthodoxe et le protestantisme (avec sa branche évangélique) représentant respectivement 51 %, 11 % et 37 % du total des chrétiens en 2017.
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
Qu'est-ce qui différencie catholiques et protestants? La divergence fondamentale tient dans le principe édicté par Luther «sola scriptura», «seule l'Écriture» compte. À savoir la Bible et non pas l'Église catholique dont l'un des objets est d'interpréter la Bible pour ses fidèles.
La communion correspond au temps du repas, plus particulièrement au moment où l'on partage le pain (ou le pain et le vin selon les habitudes). Dans les cultes protestants, où le plus important est la liturgie de la parole, la Cène se situe à la fin de l'office.
Cependant, il faut convenir que, dans le langage courant, être catholique signifie, en général, être né dans une famille appartenant à cette tradition, tandis qu'être chrétien, au sens propre du terme, signifie s'être volontairement et sciemment tourné vers Jésus-Christ.