La principale différence entre LMP et LMNP réside dans la possibilité offerte par la première formule de reporter vos déficits de location sur votre revenu global sans limitation de montant, et hors amortissement, pendant 6 ans.
Un propriétaire sous le régime des Locations Meublées Non Professionnelles (LMNP) bascule au régime des Locations Meublées Professionnelles (LMP) lorsqu'il cumule les trois critères suivants : les loyers annuels dédiés à la location meublée et encaissés par le foyer fiscal sont supérieurs à 23 000 euros.
Les locaux loués meublés sont soumis aux impôts suivants : Taxe foncière, Cotisation foncière des entreprises (CFE), sauf si la location meublée est incluse dans l'habitation principale du propriétaire. Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) en cas de chiffre d'affaires hors taxe supérieur à 500 000 €
Quels sont les avantages du LMNP ? Les avantages du statut LMNP sont les suivants : L'amortissement du bien avec le régime du BIC Réel. Ou bien la récupération de la TVA avec le dispositif Censi-Bouvard. La perception de revenus locatifs peu ou pas imposés.
Pour éviter de passer au statut LMP, il est possible de créer une société d'exploitation à qui confier la sous-location de vos biens, contre un loyer. C'est ainsi la société de sous-location qui gère les revenus issus des locations courte durée.
Ceux qui souhaitent rester LMNP doivent veiller à conserver des revenus d'activité supérieurs à ceux tirés de la location meublée ou faire en sorte que leurs revenus de location meublée restent inférieurs à 23 000€.
LMNP : les avantages fiscaux. En location meublée non professionnelle, vous pouvez choisir entre le régime micro-BIC (ou régime forfaitaire) et le régime réel. Votre décision dépend notamment du montant de vos recettes locatives.
Principalement, les charges déductibles sont :
la taxe foncière, la taxe d'habitation , la contribution foncière des entreprises (CFE) l'assurance du bien en tant que propriétaire non occupant. l'assurance pour loyers impayés. les dépenses d'entretien et de petites réparations (montant inférieur à 600€)
Calcul de l'impôt si vous louez meublé au réel :
Les loyers imposés sont donc de 1 500 €. On suppose que sa tranche d'imposition est de 11%. Il va payer les prélèvements sociaux : 1 500 * 17.2% = 258 €. Il paiera aussi l'impôt sur le revenu : 1 500 * 11% = 165 €.
Le LMP est soumis au régime des plus-values professionnelles. Ces plus-values peuvent être exonérées d'impôts sur le revenu sous réserve de remplir 2 conditions : l'activité est exercée depuis plus de 5 ans. les loyers encaissés (moyenne des 2 dernières années) sont inférieurs à 90 000 € HT.
Le statut de loueur en meublé professionnelle (LMP) s'applique exclusivement aux bailleurs qui mettent en location, à titre professionnel, des logements meublés.
En fait, vous ne pouvez pas choisir votre statut fiscal. Celui-ci vous est automatiquement attribué en fonction de plusieurs critères, dont le montant des revenus locatifs annuels. Vous pouvez donc passer de LMNP à LMP si votre situation en tant que propriétaire bailleur évolue.
Sont considérés comme professionnels les propriétaires qui remplissent les deux conditions suivantes : Le total des loyers des locations meublées dépasse 23 000 € par an ; Les loyers encaissés sont supérieurs aux autres revenus du foyer.
Le statut de LMNP
Le statut LMNP (Loueur en meublé non professionnel) concerne généralement les personnes qui ne possèdent qu'un ou deux logements loués meublés. Les revenus de la location sont imposés au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
si vous percevez 24 000 € via la location et que vous percevez 30 000 € de salaire par an, vous êtes LMNP ; si vous percevez 24 000 € via la location et que vous percevez 10 000 € de salaire par an, vous êtes LMP.
Les dispositifs fiscaux pour pouvoir investir dans l'immobilier regroupent le revenu foncier, la location meublée professionnelle ou non-professionnelle, la société civile immobilière (SCI), la mise en impôts sur les sociétés, les impôts sur le revenu et la société par actions simplifiée (SAS).
L'imputation du déficit foncier s'applique uniquement aux revenus locatifs. Son montant ne peut pas excéder 10 700 € par an sur 10 ans. Si le déficit est supérieur à 10 700 €, vous devez imputer l'excédent l'année suivante.
A titre d'exemples : frais de gestion, frais de comptabilité, frais d'assurance, frais de notaire, frais d'agence, charges de copropriété, intérêts d'emprunt, taxe foncière, achat de petits équipements ou appareils… Des travaux sont également déductibles, et quand ils ne le sont pas, vous pouvez les amortir.
Ainsi, la pratique habituelle de la location meublée par la SCI, même à titre accessoire, rend celle-ci commerciale par son objet. Ce qui entraîne une conséquence significative pour la SCI : la perte de la transparence fiscale et donc son assujettissement à l'impôt sur les sociétés sur l'ensemble de ses bénéfices.
Peut-on habiter dans un bien LMNP? Un bien LMNP est un investissement, c'est-à-dire que le propriétaire ne pourra pas habiter dedans car celui-ci est soumis à un bail commercial qui le lie à une société de gestion.
Pour ce régime, le calcul du résultat à reporter sur la déclaration 2042 (qui va s'ajouter à vos revenus de salaire) correspond à 50% de vos recettes (le chiffre d'affaire) tirées de la location meublée (recettes = loyers + provisions charges).
La SARL de famille peut être une bonne optique en matière de création de LMNP, toutefois, les avantages sont conditionnés au statut "familial". La SARL de famille peut opter pour le régime BIC, qui permet une imposition forfaitaire avantageuse.
La SAS ou société par actions simplifiée, ou son équivalent unipersonnel SASU, permet au dirigeant et président de bénéficier de l'exonération de charges sociales. Cela est, par ailleurs, l'un des avantages du régime fiscal d'impôt sur le revenu sur le régime social de l'entreprise.
Sont exonérés des prélèvements sociaux : les pensionnés dont le revenu fiscal de référence est inférieur au seuil d'assujettissement (cf barèmes ci-dessous) les retraités titulaires d'un avantage non contributif (ASI, ASPA, Allocation supplémentaire…).