La lombalgie, appelée communément « mal de dos », « lumbago » ou « tour de rein », est une douleur, souvent intense, au niveau des vertèbres lombaires, situées en bas du dos. En cas de lombalgie, on peut aussi ressentir un sentiment de blocage ou des difficultés à faire certains mouvements.
Le lumbago se caractérise par une douleur aiguë au niveau des lombaires, c'est-à-dire au bas du dos. La douleur est souvent intense et peut irradier vers les fesses, les cuisses et les genoux.
1. BOUGER : ne pas rester en mode "canapé" Quand un lumbago survient, ça peut être très douloureux et rendre même le mouvement quasi impossible mais il faut bouger autant que vous le pouvez. Si possible, allez marcher, si impossible de marcher, essayez de mobiliser un peu les jambes quand même, étirer le bas du dos.
Mal de dos et lombalgie chronique
On parle alors de lombalgie chronique qui peut altérer de manière significative la qualité de vie au quotidien. Le traitement de la lombalgie s'appuie sur l'association de traitements médicamenteux et non médicamenteux parmi lesquels les manipulations ostéopathiques.
La kinésithérapie est un traitement adéquat pour les douleurs du dos dues au lumbago.
Solliciter l'intervention d'un kinésithérapeute
Quand on parle de spécialiste de lombalgies, on fait toujours référence à un kinésithérapeute. C'est en effet un spécialiste qui est un véritable allié d'un médecin traitant en cas de dorsalgies récidivantes.
Docteur Marie-Hélène Certain : Dans 90 % des cas, une lombalgie aiguë guérit toute seule. Ce qui compte pour le patient c'est de soulager sa douleur et éviter qu'elle ne s'installe dans le temps. C'est pour ça que l'un des éléments majeurs du traitement est de continuer à bouger.
Des facteurs liés à la prise en charge : repos prolongé, prise en charge insuffisante de la douleur, arrêt de travail long. En effet, le repos et la peur de bouger aggravent les douleurs.
Bien qu'il soit généralement admis que la position de sommeil sur le dos est la plus saine, il est encore toujours mieux d'alterner régulièrement entre la position couchée sur le dos et la position couchée sur le côté.
Boire beaucoup d'eau pure est essentiel pour la santé du dos et des disques vertébraux. L'eau permet d'évacuer les toxines des tissus, permet aux reins de fonctionner correctement et aux disques vertébraux d'être pleinement réhydratés pendant la nuit.
Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) sont tout à fait indiqués pour traiter une lombalgie. L'ibuprofène, vendu sans ordonnance, en fait partie. Si nécessaire, un médecin peut vous prescrire un anti-inflammatoire plus puissant (type Diclofenac ou Ketoprofene) disponible uniquement sur ordonnance.
La lombalgie peut être aiguë (durer moins de 6 semaines), subaiguë (durer 6 à 12 semaines) ou chronique (durer plus de 12 semaines). Dans la plupart des cas de lombalgie aiguë, les symptômes disparaissent spontanément et la plupart des gens se rétablissent.
La radiographie est l'examen de base. C'est le seul examen qui permet d'examiner la colonne en position debout. Elle apprécie l'état osseux.
Avec le froid, la contraction des vaisseaux sanguins permet de réduire une inflammation consécutive à une blessure ou un « faux mouvement ». Ce qui a pour effets de diminuer la douleur. L'effet anesthésiant obtenu permet alors de soulager un mal de dos aigu dans les premiers instants après apparition de la douleur.
Elles touchent 10 % des patients atteints d'un premier épisode de lombalgie aiguë. Les causes de la lombalgie chronique sont multiples, difficiles à identifier et souvent intriquées : usure des disques intervertébraux, arthrose vertébrale, déformations de la colonne vertébrale, antécédents de traumatisme du dos.
La plupart des lombalgies s'améliore progressivement avec le repos et l'auto-médication en quelques semaines. Si la douleur perdure au-delà ou si elle est très invalidante et non calmée par le repos et les antalgiques simples (paracétamol ou anti inflammatoires en vente libre), il faut consultez votre médecin.
L'anxiété augmente le tonus, la rigidité et la contraction des muscles et peut provoquer des douleurs dans le cou et le dos. Dans le cas de déplacement, de mobilisation ou de changement de position, le dos se contracte légèrement pour favoriser le maintien de la colonne vertébrale et de l'équilibre.
Le diagnostic peut être confirmé grâce à des examens d'imagerie complémentaires (radiographie, IRM et TDM - ou scanner). Ces derniers permettent de visualiser le lieu et le niveau de saillie du disque intervertébral, et donc d'identifier la cause et la localisation de la hernie.
Penchez-vous vers l'avant. Vous devez sentir le poids de votre corps qui pèse sur vos jambes. Puis, poussez sur vos bras pour vous relever tout en donnant une impulsion avec vos jambes. Maintenez votre dos bien droit, sans torsions, en contractant vos muscles abdominaux et dorsaux.
Agir sur la douleur
Il existe différents types de douleurs : locales, chroniques, irradiées… Mais, quelle qu'elle soit, elle témoigne très souvent du mauvais fonctionnement de notre corps. Une douleur persistante ou soudaine devient dès lors un motif raisonnable de consulter en ostéopathie.
Qu'est-ce que la discopathie lombaire ? La discopathie lombaire est l'usure d'un ou de plusieurs disques intervertébraux de la zone lombaire du rachis, zone composée de 5 vertèbres séparées par des disques. Elle se produit souvent au niveau L4-L5 et occasionne des douleurs lombaires.
La lombosciatique associe une lombalgie à une sciatique. Dans les atteintes mécaniques ou communes, elle est presque toujours unilatérale. La douleur combine un mal dans le bas du dos à une irritation très caractéristique du nerf sciatique, qui descend tout au long du trajet de ce nerf.