Nous appelons « réfugiés » les personnes qui fuient la guerre ou la persécution en franchissant une frontière internationale. Et nous appelons « migrants » les personnes qui se déplacent pour des motifs qui ne sont pas inclus dans la définition légale de ce qu'est un réfugié.
Il n'existe pas de définition juridique reconnue au niveau international. À l'instar de la plupart des organismes et organisations, Amnesty International considère que les migrant·e·s sont des personnes qui vivent hors de leur pays d'origine mais ne sont ni des demandeurs·euses d'asile ni des réfugié·e·s.
« Migrant »
Toutefois, selon les Nations Unies, ce terme désigne « toute personne qui a résidé dans un pays étranger pendant plus d'une année, quelles que soient les causes, volontaires ou involontaires, du mouvement, et quels que soient les moyens, réguliers ou irréguliers, utilisés pour migrer ».
Migrant international : Toute personne qui vit de façon temporaire ou permanente dans un pays dans lequel il n'est pas né et qui a acquis d'importants liens sociaux avec ce pays [UNESCO].
Le statut de réfugié est accordée aux personnes suivantes : Étranger persécuté dans son pays et qui ne peut ou ne veut pas se réclamer de la protection de ce pays.
Vous avez droit à un titre de voyage valable pour tous les pays, sauf celui de votre nationalité ou de résidence habituelle. Vous avez le droit de travailler en France. Vous avez droit aux mêmes prestations de sécurité sociale que les ressortissants français. Vous avez droit à la réunification familiale.
L'allocation pour demandeur d'asile (ADA) est gérée par l'Office Français de l'Immigration et l'Intégration (OFII) et payée par l'agence des services et des paiements (ASP).
Un immigrant (ou migrant) est celui qui est en train d'immigrer ou qui vient d'immigrer. Un immigré est une personne qui est établie dans un pays par voie d'immigration. L'immigration est l'action d'immigrer, de séjourner de manière durable ou définitive dans un pays étranger.
Selon la définition adoptée par le Haut Conseil à l'Intégration, un immigré est une personne née étrangère à l'étranger et résidant en France. Les personnes nées françaises à l'étranger et vivant en France ne sont donc pas comptabilisées.
Les réfugiés ont des origines géographiques très différentes et plus diversifiées. Un tiers est venu en France durant la période 1978-1987. Parmi eux, les deux tiers sont originaires d'Asie, notamment du Cambodge, du Laos et du Vietnam (graphique 2). Ils ont pour la très grande majorité acquis la nationalité française.
Les travailleurs migrants et les membres de leur famille ont le droit à tout moment de rentrer et de demeurer dans leur Etat d'origine. Le droit à la vie des travailleurs migrants et des membres de leur famille est protégé par la loi.
L'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) est seul compétent pour accorder ces statuts en France. La protection temporaire est un dispositif particulier décidé au niveau européen lors d'afflux massif de personnes déplacées.
Les demandeurs d'asile ne bénéficient aucunement d'un accès privilégié à l'emploi, bien au contraire. Leur demande d'autorisation de travail fera l'objet d'une examen minutieux et, outre l'existence d'une promesse d'embauche, l'administration va vérifier la situation de l'emploi dans le secteur d'activité concerné.
En tant que protégé(e), dans la mesure où vous avez des craintes dans votre pays, vous n'êtes pas autorisé à y retourner. Si vous êtes apatride, vous pouvez vous rendre dans votre ou vos pays d'origine.
Les principaux pays d'émigration sont l'Inde, le Mexique et la Russie. L'Asie est le continent d'où provient le plus grand nombre de migrants (106 millions, dont 17 millions d'Inde). 13 millions de Mexicains et 11 millions de Russe vivent en dehors de leurs pays.
Située aux portes de l'Europe et de l'Asie, au carrefour de turbulences migratoires, la Turquie est le pays du monde qui héberge le plus de réfugiés et de demandeurs d'asile : un peu plus de 4 millions fin 2021, soit 486 personnes pour 10 000 habitants.
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %). La moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (49 %).
C'est le cas par exemple du Japon, qui compte à la fois peu d'immigrés (seulement 1,7 % de la population en 2015) et peu d'émigrés (0,6 %).
Migration – Tout mouvement de personnes quittant leur lieu de résidence habituelle, soit à l'intérieur d'un même pays, soit par‑delà une frontière internationale.
Les réfugiés peuvent demander la naturalisation par décret dès l'obtention de leur statut. Les bénéficiaires de la protection subsidiaire et les apatrides doivent attendre 5 ans de résidence en France (sauf certains cas particuliers). Bon à savoir : Devenir français n'est pas une étape obligatoire dans votre parcours.
Combien un Migration gagne-t-il en France ? Le salaire médian pour les emplois migration en France est € 39 750 par an ou € 21.84 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 29 000 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 60 000 par an.
Les réfugiés sont logés dans plusieurs centres (monastère, centre de vacances...) en région parisienne.