Le dénombrement en surface s'effectue sur 0,1 mL de dilution. Homogénéiser la dilution à prélever (la plus grande). Prélever un volume précis au dixième de millilitre à l'aide d'une pipette stérile de 1 mL et déposer 0,1 mL de la dilution au centre de la surface de la gélose.
Afin d'effectuer le dénombrement en milieu solide, les bactéries que l'on veut dénombrer sont présentes dans l'inoculum sont ensuite introduites soit à la surface, soit dans un milieu gélosé. Chaque bactérie isolée donne naissance à une colonie ou UFC pour « unité formant colonie » ou « unité formatrice de colonies ».
Le but des techniques de dénombrement (ou numération) est de déterminer la concentration en micro- organismes contenus dans une préparation initiale. On distingue les méthodes directes qui ne nécessitent pas de mise en culture des méthodes indirectes.
La méthode du NPP (Nombre le Plus Probable), consiste à interpréter les résultats en fonction de la position et du nombres de tubes positifs. Après incubation, noter pour chaque essai si le résultat est positif ou négatif. Pour chaque dilution, affecter un chiffre égal à la somme des tubes positifs.
Cette norme officialise l'utilisation d'une seule boite par dilution. Le calcul du nombre d'UFC par mL ou par g de produit, consiste à faire la moyenne pondérée du nombre de colonies obtenues sur deux dilutions successives dont l'une, au moins, présente un minimum de 10 colonies.
La dilution décimale en cascade est effectuée en transférant une prise d'essai de 1 mL de suspension à diluer dans un tube contenant 9 ml de TS. Pour les dilutions autres que la dilution décimale, la quantité de TS est ajustée à la prise d'essai.
UFC – Unité Formant Colonie – est un indicateur permettant de dénombrer la quantité de microorganismes.
La dilution en série est la technique la plus simple pour obtenir des concentrations gérables d'un organisme désiré et elle est complétée par des stries et des diffusions de boîtes de Pétri, seulement deux des nombreuses techniques de placage utilisées par les microbiologistes.
La qualité microbiologique de l'eau est évaluée en mesurant la présence de bactéries indicatrices de contamination fécale (entérocoques, E. Coli, coliformes). Dans les eaux de surface, elles sont naturellement présentes en plus grand nombre que dans les eaux souterraines.
Ex : si on ensemence 0,1 ml d'une suspension bactérienne sur une boite de gélose nutritive, et si après incubation à 37 °C pendant 24H, on compte 10 colonies, le nombre initial de bactéries est égal à 10 x 10 (0,1 ml ensemencé) = 100 bactérie/ml de suspension bactérienne.
Unité formant colonie par litre d'eau. Cette unité sert à exprimer les résultats des analyses de légionelles. Plus le résultat est grand, plus l'eau est contaminée.
– désinfection de l'opercule des flacons – désinfection du point de ponction – avec un produit adapté ; – lavage ou désinfection des mains du préleveur ; – port de gants ; – ne plus palper la veine après cette étape ; – prélever le sang – identifier correctement l'ensemble des flacons.
Le temps de génération G, durée pour un doublement de la biomasse pendant la phase exponentielle. Ainsi par exemple à un temps de génération de 20 min = 1/3 d'heure correspond µmax=0,0347 min-1=2,08 h-1. Ainsi par exemple à un temps de génération de 60 min = 1 heure correspond µmax=0,0116 min-1=0,693 h-1.
- taux de croissance par unité de temps, - et nombre de divisions par unité de temps ? On calcule µ = ln2/G ou G = ln2/µ selon les énoncés quand on a une représentation népérienne.
Lorsque l'on utilise une mesure d'absorbance à 600nm pour mesurer une concentration bactérienne, on fait de la photométrie des milieux troubles, plus précisément de l'opacimétrie.
On appelle facteur de dilution de coefficient k=Ci/Cf=Vf/Vi. Si on reprend l'exemple précédent, le facteur de dilution k=0,10/0,040=2,5 et k=500/200=2,5.
La dilution est un procédé utilisé pour diminuer la concentration d'une solution en y ajoutant du solvant sans changer la quantité de soluté. En effet, si la quantité de solvant augmente et que la quantité de soluté demeure la même, le volume de la solution totale augmentera alors que sa concentration diminue.
Le dénombrement correspond au calcul du nombre de résultats de l'univers des possibles lors d'une expérience aléatoire à plusieurs étapes. Lorsque l'expérience est composée, on peut dénombrer les résultats possibles visuellement en utilisant un tableau ou un arbre des possibilités.
principe du cardinal : pour désigner la taille d'une collection, il suffit d'énoncer le dernier mot-nombre utilisé ; principe d'abstraction : les objets peuvent être de natures différentes ; principe de non pertinence de l'ordre : les objets peuvent être parcourus dans n'importe quel ordre.
Pour former une combinaison de p éléments de E ne contenant pas a, il faut choisir les p éléments parmi les (n-1) éléments de E différents de a. k' est donc égal au nombre de combinaisons de p éléments d'un ensemble à (n-1) éléments.
Unité permettrant de dénombrer les bactéries vivantes. Elle correspond à une colonie. Après division bactérienne, chaque unité représente un ensemble de l'ordre de 106 à 107 bactéries identiques à la surface d'un milieu de culture.
Pour le calcul de la concentration en bactériophage T2 dans 100 mL d'eau filtrée (EB), on retiendra la boite correspondant à la dilution 10-2 de l'échantillon d'eau filtrée (EB), puisqu'elle contient entre 10 et 100 UFP/boite : CBT2 = [81 / (0,1 x 10-2)] x 100 = 8,1.106 UFP/100 mL d'eau (EB) filtrée.
Comment réalise-t-on un antibiogramme ? Un prélèvement bactériologique est indispensable pour la réalisation d'un antibiogramme. La méthode classique est le test d'inhibition de la croissance bactérienne avec une série d'antibiotiques et la lecture du résultat après une incubation de 18 à 24 heures.